Pollution : la restriction n’est pas la solution

En présentant son plan climat, Nicolas Hulot avait annoncé le jeudi 6 juillet la fin de la commercialisation des voitures à essence et diesel d’ici 2040. Mais cette mesure ne serait pas la solution selon l’association 40 millions d’automobilistes.

Après l'annonce de la fin de la commercialisation des voitures essence et diesel, l'association 40 millions d'automobilistes a affirmé que la restriction n'est pas la solution.
Les vignettes crit’air ne seraient pas la solution à la pollution.

Nicolas Hulot ne prend pas beaucoup de risques ?

« Dans 5 ans, les vignettes ne seront plus valables », estime Pierre Chasseray, le président de 40 millions d’automobilistes. Selon lui, la voiture propre d’aujourd’hui deviendra polluante demain. S’il admet que les transports sont toujours responsables de 25% de la pollution, il rappelle que le chauffage en est l’une des premières sources.

Tout le monde a donc des efforts à faire et le transport a déjà fait sa part. En effet, « les particules fines émises ont été divisées par deux sur le parc de véhicules roulants », selon Mr Chasseray. Nicolas Hulot veut juste jouer la sécurité selon le président de l’association de défense de l’automobiliste puisqu’il ne sera plus en poste en 2040.

Plutôt le décalaminage par injection d’hydrogène

La restriction n’est donc pas la solution car elle a un résultat très faible sur la pollution. Mais les primes à la transition non plus. Financièrement, ce n’est pas réalisable selon Pierre Chasseray.

« Le problème des moteurs diesel c’est leur encrassement qui génère des pannes coûteuses », explique le président. 40 millions d’amis recommande le décalaminage par injection d’hydrogène. Ce dernier permet de limiter des pannes et de rendre aux moteurs leurs performances d’origine. Ce qui réduirait jusqu’à 40% les émissions de pollution. « Nous l’avons tests nous-mêmes avec une trentaine de véhicules. C’est probant », assure Mr Chasseray.

Plan climat : dites au revoir à l’essence et au diesel !

En présentant son plan climat le jeudi 06 juillet, Nicolas Hulot, a annoncé la fin de la vente des voitures essence et diesel d’ici à 2040. C’est un objectif ambitieux et un défi de taille, vu que plus de 90% du parc automobile français sont aujourd’hui dominés par ces voitures.

Les constructeurs se réjouissaient encore de la hausse des ventes de voitures neuves quand l'information est tombée. Les ventes de voiture à essence et diesel ne seront plus autorisées d'ici à 2040.
Les voitures essence et diesel ne seront plus commercialisées d’ici à 2040.

L’accord de Paris irréversible

Alors qu’ils se jouissaient encore le lundi 03 juillet de la hausse des ventes de voitures neuves, les constructeurs doivent aujourd’hui faire face à un énorme défi. En effet, le ministre français de la Transition écologique a rendu irréversible l’accord de Paris en annonçant jeudi 06 juillet la fin de la commercialisation des voitures essence et diesel d’ici à 2040. « Cet objectif a déjà été pris, mais pour 2030, par le président indien Narendra Modi, a-t-il rappelé. C’est un objectif qui est lourd, mais les solutions sont là. »

Les ménages français vont bénéficier d’un accompagnement pour que ce projet se réalise. Ainsi, ceux qui accepteront de se débarrasser de leurs voitures polluantes obtiendront une prime. « On va accélérer le développement des aides pour l’achat de voitures moins polluantes, à destination des ménages les plus modestes » explique Nicolas Hulot. Il y aura « une prime de transition pour remplacer un diesel datant d’avant 2001 ou essence d’avant 1997 par un véhicule plus propre neuf ou d’occasion », a-t-il ajouté. Ce qui ne devrait pas être difficile puisque les voitures des Français sont vieilles, 8,9 ans en moyenne.

Les constructeurs doivent relever le défi

Pour le ministre, « les conditions sont là ». « Nos propres constructeurs ont dans leurs carton de quoi alimenter et incarner cette promesse. C’est un agenda de santé publique », a-t-il déclaré. De son côté, Pierre Corniou, auteur du livre L’avenir de l’automobile, a rappelé qu’il y a seulement 2 millions de véhicules électriques et hybrides sur un parc d’environ 1,2 milliard de voitures dans le monde. Il recommande donc de donner au véhicule électrique « des objectifs politiques à moyen terme ».

Les ventes de voitures électriques ne représentent que 1,2% du marché en France. Mais les constructeurs semblent optimistes. « Notre mutation technologique est déjà largement engagée », rassure-t-on chez PSA. En effet, le groupe a annoncé en 2016 que 80% de son offre sera électrifiée, à 100% ou en hybride, d’ici à 2023. Chez Renault aussi, des engagements ont déjà été pris. La société est aujourd’hui le leader mondial de l’électrique avec plus de 425.000 voiture vendues.

Eté : attention aux embouteillages !

C’est l’été et les travaux se multiplient à Paris. Durant les mois de juillet et août, les utilisateurs de la route doivent s’y adapter. Mais ce sont surtout les automobilistes qui devront s’armer de patience.

L'été ne va pas être facile pour ceux qui ne partent pas en vacances. Les travaux se multiplient dans les villes.
Les travaux se multiplient durant l’été.

Les pistes cyclables

Durant les vacances d’été, les routes sont moins saturées. Les représentants de l’Etat ont donc concentré les travaux sur cette période. En général, les projets favorisent les piétons et les cyclistes, au détriment des automobilistes.

Trois grandes pistes cyclables sont en cours de création, dans le cadre du plan vélo lancé en 2015 par la mairie. La première partie des travaux sur la rue de Rivoli, entre l’église Saint-Paul et l’Hôtel de Ville (IVe) se fera d’août à décembre, ce qui ne laissera qu’une file de circulation pour les voitures.

A l’Ouest, la voie Georges-Pompidou sera carrément fermée du 23 juillet au 24 août à cause de l’aménagement d’une voie pour cyclistes entre Boulogne (Haut-de-Seine) et le Pont Bir-Hakeim (XVIe). « Nous avons choisi de réaliser ces travaux l’été pour que l’impact sur la circulation soit le plus faible possible. Et le scénario le moins perturbant était de couper totalement la circulation sur les berges pendant un mois, pour que les travaux puissent être réalisés le plus rapidement », explique Christophe Najdovski, adjoint au maire chargé des transports et de la voirie.

Les travaux concernant la piste cyclable prévus sur le boulevard Voltaire, dans le XIe, quant à eux, ont débuté le 17 juillet et durera un an et demi. Les véhicules ne pourront circuler que sur une file dans chaque sens.

Piétonisation

La mairie continue d’améliorer le confort des piétons dans la capitale. Réhabilitation de la chaussée, élargissement des trottoirs, tout y passe. Certaines voies seront donc interdites à la circulation : rue des Lyons (Ve) du 10 au 1er septembre, boulevard de Reims (XVIIe) jusqu’au 13 août.

Des perturbations auront également lieu autour de la porte d’Italie (XIIIe) à cause de la pose d’une chaussée dépolluante. Sur l’avenue Pointcaré (XVIe), la circulation sera mise en sens unique de la place Victor-Hugo à la place Trocadéro du 17 juillet au 18 août. Rue de Charonne, le sens montant entre le boulevard Voltaire et la rue Léon-Fort sera fermé à cause d’une mise en accessibilité d’un arrêt de bus.

Heureusement pour ceux qui ne sont pas partis en vacances, les voitures d’Eden Transports peuvent circuler dans les voies réservées au bus pour éviter les embouteillages.

Somnolence au volant : évitez de vous laisser aller !

C’est les vacances et beaucoup de conducteurs enchaînent les heures de route. Des sensibilisations contre la somnolence au volant ont donc été organisées sur quelques aires d’autoroute. Ce danger est souvent négligé alors qu’il figure parmi les principales causes d’accident sur les routes.

La somnolence au volant est un danger souvent négligé. Elle est pourtant l'une des principales causes d'accidents. Pour y remédier, rien de tel que le sommeil.
La somnolence au volant est l’une des principales causes d’accidents.

Quand s’arrêter ?

L’utilisation du régulateur de vitesse sur autoroute favorise la somnolence au volant, mais cela peut aussi survenir après une prise de médicaments. En France, 1 personne sur 3 avoue s’être déjà endormie au volant. Il est donc préférable de se faire examiner par un médecin avant de partir, surtout pour les automobilistes qui ont des troubles du sommeil.

Mais à notre niveau, on peut déjà reconnaître certains symptômes. Bâillements, picotements, envie de s’étirer, raideur de la nuque, paupières lourdes… autant de signes qui nous indiquent qu’il est temps de faire une pause.

Mais « ce n’est pas toujours facile d’évaluer sa propre fatigue. Il y a souvent des différences entre ce que l’on ressent et ce que l’on est réellement capable de faire », explique Arnaud Rabat, spécialiste de la somnolence à l’institut du sommeil et de la vigilance. Heureusement, il existe aujourd’hui des applis qui permettent de tester ses réflexes et déterminer si l’on est encore apte à conduire.

Rien ne vaut une bonne sieste !

La majorité des automobilistes ayant fait l’objet d’un sondage (33%) pensent que faire une pause suffit à éviter le pire. En effet, les spécialistes de la somnolence recommandent une pause toutes les deux heures, chose que beaucoup de conducteurs ne font pas. Toutefois, une pause-café ne suffit pas.

Seuls 12% ont répondu qu’il faut faire une sieste. Cette dernière est pourtant la bonne habitude à adopter. Une étude néo-zélandaise a démontré qu’il faut au minimum dormir 40 à 60 minutes pour récupérer toutes ses facultés. Pour ceux qui pensent qu’il faut continuer la route parce que la destination est proche, rappelez-vous qu’il y a 4 fois plus d’accidents en fin de parcours.

14 juillet : routes très chargées durant le weekend

Il faudra s’armer de patience pendant ce long weekend du 14 juillet. Bison futé nous a déjà prévenu depuis mardi que la circulation sera dense. Jeudi sera rouge au niveau national et vendredi en Île-de-France.

Partout en Île-de-France, la circulation sera bouchée le weekend du 14 juillet. Il est préférable d'arriver tôt si l'on veut assister aux festivités.
La circulation sera dense le 14 juillet.

Arrivée de Trump ce jeudi

Le président américain arrive ce jeudi matin en Île-de-France pour assister aux festivités sur les Champs-Elysées et au Champ de Mars à Paris. Après un atterrissage à l’aéroport d’Orly, la délégation circulera en cortège sur des routes temporairement bloquées.

Le matin de la fête nationale, le secteur des Champs-Elysées sera totalement interdit à la circulation. Des stations de métro seront également fermées, à l’exemple de celles de Tuileries, Champs Elysées Clémenceau, Franklin D. Roosvelt, George V, Concorde, Etoile et RER A Charles de Gaulle.

Les bouchons seront donc de la partie et il sera difficile de trouver une place de stationnement dans la capitale et ses alentours.

Rouge dans le sens des départs

Beaucoup vont partir en weekend prolongé, y en a qui vont partir en vacances, bref ! vous allez perdre du temps dans les embouteillages si vous quittez Paris à partir de ce jeudi. Le flux de véhicules en transit ne fera qu’empirer les choses.

Bison futé classe vendredi rouge en Île-de-France et orange dans tout le territoire de l’Hexagone. Le classement orange sera maintenu le samedi au niveau national, mais le rouge concernera les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur et l’Occitanie.

Il est conseillé d’arriver tôt si vous prévoyez d’assister au défilé militaire, au concert et au feu d’artifice. Pour cela, mieux vaut faire appel à un professionnel du transport de personne comme Eden Transports.

Transport : ce qui a changé depuis le 1er juillet

Ce mois de juillet a débarqué avec ses lots de nouvelles règles en matière de transport. Outre l’entrée en vigueur des vignettes anti-pollution, un nouveau dispositif destiné à mieux réguler la profession des VTC a été mis en place. Explications…

 

Transport : ce qui a changé depuis le 1er juillet
Transport : ce qui a changé depuis le 1er juillet

 

Entrée en vigueur des macarons anti-pollution

Et oui, les vignettes anti-pollution sont désormais obligatoires sur Paris et sa région. Considérée comme une zone de circulation restreinte, la capitale veut filtrer les véhicules qui peuvent y circuler ou non. Bien évidemment, ceux qui seront considérés comme « polluants » seront bannis du trafic parisien.

Si ces macarons ont été mis en circulation depuis le 1er janvier dernier, leur absence ne faisait pas encore l’objet de sanctions. Une situation qui a changé depuis le 1er juillet dernier. Une nouvelle loi a rendu cette infraction passible d’une contravention de classe 3 qui prévoit une amende de 68 euros (minorée de 45 euros et de 180 euros) pour les particuliers. Par ailleurs, les poids lourds et les autocars seront sanctionnés par une contravention de classe 4 avec une amende de 135 euros, majorée de 375 euros.

 

Nouvelles règles pour les VTC

Le 1er juillet est aussi une date marquante pour les VTC. A cette date, le Ministère de l’intérieur et celui des transports ont publié un communiqué commun intitulé stipulant les deux nouveaux dispositifs mis en place pour mieux sécuriser et contrôler l’activité des conducteurs de VTC.

Le premier dispositif concerne les cartes professionnelles. Désormais, les chauffeurs qui ont réussi l’examen auront droit à une nouvelle carte professionnelle sécurisée. « Les conducteurs VTC ne disposent jusqu’à maintenant que de cartes papier non sécurisées et aisément falsifiables » note le communiqué. Par ailleurs, l’apposition obligatoire de macarons spécifiques sur le pare-brise de chaque véhicule a aussi été annoncée. Ceux-ci devraient permettre beaucoup plus facilement de vérifier si le chauffeur est bel et bien inscrit au registre.

Acteur majeur dans ce domaine, Eden Transports se conforme rapidement à ces nouvelles règles et continue à vous assurer des services de qualité à prix très abordables !

Les Français ne sont pas de si mauvais conducteurs

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, 77% des automobilistes français conservent toujours les 12 points de leur permis de conduire. Selon la Sécurité routière, ce nouveau permis instauré en 1992 a évité plus de 85 000 décès.

On a tendance à penser que beaucoup de Français ne respectent pas les règles de la circulation. Mais les chiffres disent que les Français sont de bon conducteurs.
77% des Français ont toujours les 12 points du permis de conduire.

La majorité des Français ont toujours leurs points

Avant la mise en vigueur du permis à points, le nombre de morts sur les routes de France s’élevait à 9 000, contre 3 500 en 2016. Associé à d’autres mesures, ce dispositif a donc contribué à la réduction de la mortalité routière. En effet, les points sont devenus chers aux yeux des Français et ils ne veulent pas les perdre.

Selon le rapport du ministère de l’intérieur, publié à l’occasion des 25 ans du permis à points, 36 918 366 personnes (77%) ont conservé leurs 12 points. « Contrairement à une idée très répandue, près de huit Français sur dix ont aujourd’hui leurs 12 points », affirme la Délégation à la sécurité routière.

Les mauvais élèves

Celles qui ont moins de 6 points ne représentent que 2% des Français. Ces dernières sont invitées à un stage de sensibilisation à la sécurité routière qui leur permettrait de regagner 4 points. Leur nombre a été multiplié par 6 de 2002 à 2012.

Les conducteurs qui ont perdu tous leurs points représentent moins de 1% des titulaires du permis. Pour eux, il faut tout recommencer avant de pouvoir reprendre le volant. En un quart de siècle, cette situation a concerné 1,1 million de personnes.

Sécurité routière : les drones à la rescousse !

La mortalité routière en France est restée relativement stable en moi de mai, comme pendant tout le premier semestre 2017 d’ailleurs. Cette situation nous emmène à penser qu’elle a peut-être atteint un plancher. Mais la Sécurité routière ne s’avoue pas vaincue et se dote de drones.

La mortalité routière ne descend plus en France. Mais les autorités ne fléchissent pas, des drones seront désormais utilisés pour surveiller les automobilistes en infraction.
Les policiers de la route sont maintenant équipés de drones.

Des yeux dans le ciel

Non-respect des distances de sécurité, dépassement par la droite, retours prématurés, circulations sur bande d’arrêt d’urgence… désormais, rien n’échappe aux policiers de la route. Se faisant discrets près de l’autoroute A10, ces derniers reçoivent en direct les images filmées par un drone et sont prêts à intervenir à tout moment.

« Le drone voit tout ce qu’on ne peut pas voir », affirme le major Stéphane, responsable du peloton autoroutier de Gironde. Déployés vendredi sur les routes de Gironde, ces outils seront donc utilisés pendant tout l’été. D’autres régions en seront également équipées.    

La mortalité routière stagne

Cela fait trois ans que la diminution du nombre de morts sur les routes est au point mort. Pire, la tendance menace aujourd’hui de s’inverser. « Il y a une augmentation du nombre de tués sur les routes depuis trois années consécutives, ce qui ne s’était jamais produit depuis 1972 » constate Anne Levaud, déléguée générale de l’association Prévention routière.

Sur l’objectif du gouvernement de réduire les décès suite à un accident à 2000 d’ici 2020, on n’en arrive qu’à 3000 jusqu’ici. Cela, malgré les mesures prises et les évolutions de la technologie (port de ceinture, alcootest, contrôles radars, développement de voitures intelligentes) qui ont pourtant été efficaces.

« Avec l’âge, tout s’use, c’est pareil pour la sécurité routière, les populations s’habituent aux mesures, en résulte une baisse de la perception du risque chez les usagers », explique Jean-Pascal Assailly, psychologue à l’Ifsttar et expert pour le Conseil national de la sécurité routière (CNSR). En effet, on parle de plus en plus aujourd’hui de relâchement des comportements.

Arrêter le tout-voiture : on n’y est pas prêt du tout !

La croissance du marché automobile français dépasse les prévisions pour l’année 2017. Cela signifie aussi que le nombre de véhicules circulant sur les routes de France augmente. Le problème, c’est que le parc automobile français vieillit. En effet, même si la vente de voitures neuves augmente, les Français gardent leurs voitures de plus en plus longtemps.

Baisse de la part du diesel

Lundi, les constructeurs automobiles ont dû réviser à la hausse leur prévision de croissance du marché des voitures neuves en France. Elle s’élèverait aujourd’hui entre 3% à 4%, selon le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA). En effet, pendant les six premiers mois de cette année, les immatriculations ont augmenté de 3% par rapport au même période en 2016. « Nous imaginons que la croissance va continuer sur cette année (…), ça donnerait un marché français qui repasserait clairement la barre des deux millions » de ventes, a affirmé Christian Peugeot, président du CCFA.

Les chiffres montrent aussi le déclin du diesel dans les ventes de voitures neuves en France. Le diesel ne représente plus que 47,92% des nouvelles immatriculations contre 52% en 2016, alors que l’essence est montée à 47,37%. Mais « il faudra une dizaine d’années pour que le parc essence redevienne plus important que le parc diesel », estime Mr Peugeot.

Le parc automobile français vieillit

Non seulement il y a de plus en plus de voitures en France, mais elles deviennent aussi de plus en plus vieilles. Les véhicules en circulation en France ont en moyenne 8,9 ans, selon la CCFA. « La crise économique amène les Français à conserver plus longtemps leur véhicule » explique le président du CCFA. En effet, l’âge moyen était de 8,2 ans en 2012 et de 6,7 ans en 1992.

La France figure pourtant parmi les meilleurs élèves en Europe selon le CCFA. « Les voitures vieillissent mieux qu’avant, de par la qualité de leur construction », avance Christian Peugeot. Mais l’entretien des véhicules s’est aussi amélioré, d’après le Conseil National des Professionnels de l’Automobile (CNPA).

Le problème est que même si la part du diesel diminue en France, le nombre de voitures roulant au gazole continue d’augmenter. Il y en avait 39,11 millions début 2017, dont 32 ,39 millions de voitures particulières. Il y a donc beaucoup à faire dans la lutte contre la pollution atmosphérique et le réchauffement climatique en France.

Vignettes : attention aux amendes !

Le 1er juillet marque un changement majeur dans le quotidien des automobilistes parisiens. Désormais, le fait de ne pas avoir de vignettes Crit’air sur son pare-brise est passible d’amendes. Explications…

Vignettes : certificat de la qualité de l’air

C’est officiel ! Depuis samedi dernier, les vignettes anti-pollution sont obligatoires pour tous les automobilistes roulant à Paris. Considérée comme une zone de circulation restreinte, la capitale filtre désormais les véhicules qui peuvent y circuler ou non. Ceux qui seront considérés comme trop polluants seront alors bannis du trafic parisien.

Et c’est justement dans cette sélection que les vignettes entrent en jeu. Il s’agit d’un certificat qui classe les véhicules selon leur niveau d’émission d’oxydes d’azote (NOx). En tout, il existe six macarons de différentes couleurs. Le vert est réservé aux véhicules 100% électriques et hydrogènes réputées pour leur « zéro émission ». Le violet est destiné aux véhicules aux normes Euro 5 et 6 à essence, immatriculés à partir du 1er janvier 2011. Le macaron jaune est prévu pour les véhicules Euro 4 (mis en circulation entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2010 inclus) et les Euro 5 et 6 à diesel (à partir du 1er janvier 2011). La vignette orange s’adresse aux véhicules Euro 2 et 3 à essence et autres (entre le 1er janvier 1997 et le 31 décembre 2005 inclus) et les Euro 4 à diesel (entre le 1er janvier 2006 à 2010). Le Bordeaux sera pour les diesels de normes Euro 3 (de 2001 à 2005) tandis que le gris sera attribué aux véhicules à diesel de 1997 à 2000 (Euro 2).

 

Amendes pour absence de vignette Crit’air depuis le 1er juillet

Le dispositif a été mis en place par le gouvernement d’Hollande pour limiter la pollution sonore et de l’air qui est à la cause d’au moins 48.000 décès prématurés par an en France. Dans la capitale, le trafic routier est responsable d’au moins 50% des émissions de PM10, soit 7,8 tonnes au kilomètre carré. C’est une moyenne considérablement hausse comparée à celle enregistrée sur l’ensemble de l’Ile-de-France (1,3 tonne au kilomètre carré).

Raison pour laquelle, Paris a rétabli les vignettes anti-pollution depuis le 1er janvier 2017. Mais ce n’est que maintenant qu’elles deviennent effectivement obligatoires. L’absence du certificat sur le pare-brise est passible d’une contravention de classe 3 qui prévoit une amende de 68€ (minorée de 45€ et majorée de 180€) pour les véhicules particuliers et une contravention de classe 4 qui prévoit une amende de 135€ (majorée de 375€) pour les poids-lourds et les autocas.

Une situation qui risque d’alourdir le quotidien des automobilistes parisiens qui galèrent déjà pour trouver une place de stationnement. Seule solution ? Faire appel à Eden Transports qui propose un accompagnement au quotidien sur Paris et sa région. Il propose divers services : voiture privée avec chauffeur (VTC), transfert vers les gares et aéroports (navette Orly, navette Roissy-CDG et navette Beauvais), transport scolaire, collectivités et associations…