Tout savoir sur le stationnement interdit

Trouver une place de stationnement n’est pas toujours aisée, surtout dans les grandes villes. Pourtant, se garer dans un endroit non autorisé est considéré comme étant une infraction au code de la route. Voici quelques précisions sur les amendes et sanctions encourues…

 

Le stationnement abusif

On parle de stationnement abusif quand un véhicule stationne d’une manière interrompue sur un même point de la voie publique ou de ses dépendances pendant au moins sept jours. Mais dans certains endroits, cette durée peut être réduite selon les délais fixés par les autorités. En cas d’infraction, une amende allant de 25€ à 75€ est prévue. Et une mise en fourrière du véhicule peut être décidée si le conducteur est absent ou s’il refuse de le déplacer.

Dans certaines zones touristiques, il se peut aussi qu’un stationnement gênant devient abusif. Il s’agit là de tout véhicule garé et immobilisé plus de deux heures après l’établissement d’un procès-verbal pour stationnement gênant du dit engin. Il concerne principalement les camping-cars, les caravanes… Ici, la contravention est catégorisée de classe quatre. Donc l’amende prévue est de 135€ à 375€ (avec majoration).

Le stationnement gênant ou très gênant

Le stationnement d’un véhicule est jugé gênant dès lors qu’il bloque la circulation des piétons, des vélos ou des automobilistes. Généralement, ce blocage résulte d’une immobilisation devant certains points de la voie publique. Parmi ces points, on pourra citer : les ponts, les tunnels, les passages souterrains, les zones piétonnes, les bandes d’arrêt d’urgence… Classée parmi les contraventions de classe deux, l’amende prévue pour cette infraction s’élève à 35€ jusqu’à 75€.

Et dans certaines situations, ce stationnement peut être considéré comme très gênant. C’est le cas par exemple d’une immobilisation d’un véhicule sur les voies réservées aux transports en commun, aux handicapées ou aux transports de fonds; les passages réservés à la traversée des piétons; les voies vertes; les trottoirs… Ici, la contravention est catégorisée en classe quatre donc l’amende s’élève à 135€ jusqu’à 750€.

Le stationnement dangereux

Le stationnement dangereux est, comme son nom l’indique, un emplacement qui risque de mettre en danger les autres personnes. Parmi ces emplacements, on note toute immobilisation à proximité des passages à niveau, des virages, des croisements de route, au sommet de côtes et de montagnes ou tout autre endroit pouvant limiter la visibilité des autres usagers de la route.

Pour cette infraction, le code de la route prévoit une contravention de classe quatre. Ainsi, l’amende forfaitaire s’élève à 135€, majorée de 375€ sans dépasser les 750€. De plus, trois points sont immédiatement retirés du permis de conduire du contrevenant. Et, il risque également d’avoir une suspension du dit permis pour trois ans au maximum. Toutefois, cette durée peut être réduite si la conduite est indispensable pour les activités professionnelles. Enfin, une mise en fourrière peut être aussi appliquée si le conducteur était absent durant l’établissement de la contravention ou la refuse.

Diversification des services : stratégie clé des VTC

Au cours de ces dernières années, le marché des VTC est en plein essor dans l’hexagone. Pour se démarquer des autres et toucher le maximum de cibles, chaque compagnie mise sur la diversification de leurs services.

Dans le secteur du transport où la concurrence est rude, les VTC se sont fait une place grâce à la diversification de leur offre.
La diversification a permis aux VTC de dominer le marché du transport de personnes.

Les déplacements privés

En 2015, 1,5 million de personnes ont utilisé des VTC en France selon l’Ademe. Parmi eux, près de la moitié ont fait appel au service pour des déplacements privés. Un engouement qui s’explique par les multiples avantages de ce mode de transport dont principalement son côté pratique. En effet, les VTC sont plus faciles à réserver, ils sont facturés par heure et leur paiement se fait directement par retrait automatique sur la carte bancaire. Cela évite une mauvaise surprise pour les passagers quand ils arriveront à destination. En outre, les compagnies offrent généralement une large gamme de véhicules adaptés aux besoins des utilisateurs même les plus spécifiques comme les voitures pour personnes à mobilité réduite.

Les déplacements professionnels

Toujours selon l’Ademe, les déplacements professionnels ont représenté près de 46% des courses effectuées par les VTC en 2015. Des chiffres qui devraient augmenter puisque de plus en plus d’entreprises délaissent aujourd’hui leurs abonnements taxis traditionnels au profit de ces nouveaux acteurs. Et pour cause, les offres proposées par les sociétés de VTC semblent plus compatibles à leurs attentes. Parmi ces offres, il y a les prix forfaitaires, fixés à l’avance, et les réductions pouvant aller jusqu’à 30%. Ensuite, il y a la qualité du service : les VTC sont disponibles 24h/24, 7j/7 ; les chauffeurs portent une tenue soignée et les véhicules proposés sont tous haut de gamme. Enfin, chaque compagnie propose souvent un suivi en ligne des dépenses de transport, des comptes-rendus complets… pour faciliter la gestion des notes de frais des entreprises.

Le transport des marchandises

Outre le transport des personnes, certaines sociétés de VTC s’occupent aussi de l’acheminement des marchandises : colis, bagages… La qualité du service reste la même (ponctualité, sécurité, fiabilité) et les prix sont souvent plus intéressants que ceux proposés par les transporteurs et coursiers traditionnels. A cela s’ajoute, généralement, un système de suivi à temps réel de la position du colis concerné. Bien qu’il ne soit pas encore connu du grand public, le transport des marchandises est un marché particulièrement prometteur pour les VTC. Une occasion de devancer les taxis traditionnels qui ne proposent toujours pas ce genre de services.

Transport de personnes : la surveillance du parc auto

Le suivi du parc automobile se pratique dans n’importe quel type d’entreprise. Mais elle est encore plus importante dans celles qui travaillent le transport de personnes. De cette activité dépendent la disponibilité des véhicules, la sécurité des passagers et la limitation des dépenses.

Optimiser la gestion de la flotte

Le choix du type de véhicule et du modèle influe sur la consommation de carburant, les émissions de CO2, le coût des entretiens ainsi que la Taxe sur les Véhicules de Société (TVS). Il ne faut donc pas hésiter à comparer avant de prendre des décisions. L’idée est ensuite de garder une constance. Pour cela, rien ne doit être négligé : financement, maintenance, le personnel et l’usage carburant.

L’idéal aujourd’hui, c’est d’investir dans un système de géolocalisation. Ce dernier permet de localiser les voitures en temps réel, de gérer l’itinéraire et de suivre le comportement du conducteur. Les données fournies peuvent être utilisées immédiatement ou ultérieurement.

Contrôle et maintenance des véhicules

Chaque véhicule de l’entreprise doit faire l’objet d’inspections régulières pour qu’une sécurité maximale soit garantie. La mise en place d’un programme de maintenance ne peut être que bénéfique en réduisant les coûts et en améliorant la sécurité du conducteur, des passagers et usagers de la route.

Quelques points techniques doivent être contrôlés. Premièrement, il faut vérifier l’état des pneus : usure, pression. Les éléments de signalisations doivent aussi être en bon état de marche puisqu’ils signalent votre présence et révèlent vos intentions aux autres usagers de la route : clignotants, feux de stop, feux de croisement, feux de recul, etc. La vérification du niveau des liquides est également indispensable : huile moteur, liquide de frein, liquide de refroidissement, etc. Enfin, il faut veiller à ce que le pare-brise soit en bon état et que les essuie-glaces fonctionnent bien.

Pour diminuer le coût des maintenances et des réparations, les pièces de réemploi se présentent comme des alternatives aux pièces neuves. Il est désormais possible de connaître précisément le véhicule, origine de la pièce.

Transport de personnes : personnaliser de l’offre

De plus en plus d’entreprises œuvrent aujourd’hui dans le transport de personnes. Les critères de compétitivité sont donc en perpétuelle évolution. Pour fidéliser leur client et en attirer de nouveaux, les professionnels du secteur ont intérêt à personnaliser leurs services.

La concurrence fait rage

Le phénomène d’uberisation a mis un coup de pied au secteur du transport. Ce dernier a aujourd’hui le vent en poupe. Mais de cette évolution naît aussi une concurrence rude, surtout entre les opérateurs traditionnels et les jeunes entreprises. C’est notamment le cas entre les taxis et les voitures de tourisme avec chauffeur (VTC). Pour ne pas sombrer, il faut non seulement suivre la transformation du secteur mais aussi personnaliser les services que l’on propose.

Se démarquer des autres entreprises de transport

La personnalisation de l’offre est un important facteur de différenciation pour les clients. Ces derniers ont des priorités différentes : prix, ponctualité, rapidité, disponibilité ou flexibilité. Mais en premier lieu, il est primordial de miser sur les interactions humaines et de créer un lien avec chaque client. Il est important d’être présent à tout moment et sur n’importe quel canal que pourrait utiliser les consommateurs. Cela peut aller de la recherche d’informations au payement de la facture. Les données collectées permettent d’anticiper leurs besoins potentiels et les difficultés auxquelles ils pourraient être confrontés.

Tout cela reste toutefois dans le champ des valeurs ajoutées. L’activité principale de l’entreprise de transport qui orientera le jugement des clients commence au moment d’entrer dans la voiture. Déjà, le parc automobile doit répondre aux multiples attentes, notamment à celles des personnes à mobilité réduite (PMR), des associations, des professionnels ou encore des touristes. Une fois dans le véhicule, le client doit avoir le contrôle sur son environnement. Il doit pouvoir suivre l’évolution de son déplacement et doit être informé des éventuels changements de programme, d’où l’intérêt d’installer des outils de communication interactifs.

Outre la qualité de service, les clients attendent aussi des entreprises de transports leur engagement dans des causes citoyennes et écologiques. Ces dernières sont d’autant plus incontournables aujourd’hui puisque ce sont les villes qui pilotent les initiatives.

Numérique : le transport de personnes en pleine mutation

Face aux exigences des consommateurs de plus en plus connectés, la transformation numérique des entreprises de transport est incontournable. La réussite de cette dernière augmenterait l’efficacité de ces entreprises et améliorerait l’expérience client.

Les apports du numérique

A l’ère du numérique, la collecte et le partage des données deviennent essentiels. Garder le contact avec le client avant, pendant et après son déplacement fait donc partie des priorités de l’entreprise. En effet, les transporteurs ont besoin de recueillir et d’analyser un maximum de données pour concevoir et proposer les meilleures solutions de transport qui correspondent aux attentes des clients. Mais les clients aussi ont besoin d’être en contact permanent avec le monde extérieur, d’où la nécessité d’un système de communication embarqué qui fournit une connexion internet. Le numérique participe donc également à la mise en réseaux des acteurs du secteur transport.

L’usage du numérique est d’une manière ou d’une autre un gain de temps. Il permet entre autres de s’informer sur le trafic et éviter les embouteillages. Ces derniers priveraient l’économie d’un pays de 200 milliards d’euros, selon une étude d’un club automobile allemand. Cela inclut la consommation de carburant et le temps perdu. Un rapport de Deloitte Research, baptisé « Le transport à l’ère du numérique : l’avenir de la mobilité urbaine » révèle que les Américains perdent 34 heures par an dans les embouteillages. La situation n’est pas mieux en Europe puisqu’à Paris la perte s’élève jusqu’à 70 heures par an.

Des défis à relever

Les solutions intelligentes « qui rendent les transports plus sûrs, plus propres, plus efficaces et plus conviviaux » sont à encourager d’après les secrétaires d’Etat français et allemand chargés des Transports vers la fin de l’année 2016. Mais déjà la sûreté est un immense chantier.

Les véhicules autonomes sont des ordinateurs ambulants, ils sont donc vulnérables aux virus informatiques. Une expérience en juillet 2015 a déjà révélé que les fonctions d’une voiture connectée pourraient être contrôlées à distance avec un ordinateur portable ordinaire. La mise en place d’une cybersécurité du transport devient donc un enjeu majeur.

Parallèlement, les entreprises doivent penser à leurs collaborateurs dont les métiers peuvent sombrer s’ils ne suivent pas la transformation. Le personnel doit adopter une culture numérique et doit bénéficier de formations continues pour évoluer avec l’entreprise et les clients.

Circulation alternée : une aubaine pour les VTC

Au cours de ces derniers mois, l’hexagone a connu des importants épisodes de pollution atmosphérique. Mesure phare mise en place durant les pics, la circulation alternée semble faire des heureux parmi les VTC. Explications…

Circulation alternée : calvaire pour les automobilistes

La facture est salée pour les franciliens et les lyonnais à chaque fois que la circulation alternée est appliquée. Pourtant, le dispositif a été mis en place plusieurs fois au cours de ces derniers mois. Et pour cause, les pics de pollution se sont multipliés et chaque épisode mettait plusieurs jours avant de se dissiper.

Le principe de la circulation alternée est facile à retenir : durant les jours pairs, seuls les véhicules dont les matricules se terminent par un nombre pair peuvent circuler. Et inversement durant les jours impairs, seules les voitures aux matricules impaires ont le droit de rouler. Pour le moment, le dispositif n’est actuellement appliqué qu’à Paris et vingt-deux communes de la proche banlieue ainsi qu’à Lyon.

Le non-respect de ce dispositif est passible d’amende. Cette dernière est fixée à 22€ si elle est réglée immédiatement sinon à 35€ au-delà de trois jours après réception de la contravention. Par ailleurs, d’autres mesures viennent renforcer le dispositif : réduction de vitesse à 20km/h sur toutes les portions d’autoroute, sur les voies rapides ainsi que sur les routes nationales ; entrée interdite à Paris pour les véhicules excédant les 3,5 tonnes…

Circulation alternée : opportunités d’affaires pour les VTC

Mais la circulation alternée ne fait pas que des mécontents. En effet, elle profite aux sociétés telles que : les agences de location de voitures, les taxis et les VTC. Et pour cause, ces derniers ne sont pas concernés par la restriction et peuvent donc circuler à tout moment. De plus, les franciliens et les lyonnais semblent particulièrement apprécier ces solutions. Et ceci malgré la gratuité des transports en commun durant l’application de ce dispositif.

Beaucoup de sociétés de VTC voient ainsi leurs chiffres d’affaires explosés à chaque fois que la circulation alternée entre en vigueur. Au minimum, une hausse de 25% par jour est enregistrée autant du côté des courses que des nouveaux abonnés. « On connait les temps de trajet, on n’a pas besoin de prendre les itinéraires bis, on n’a pas besoin de slalomer entre les files, de klaxonner… Honnêtement, ça nous permet de passer une journée beaucoup plus cool » a déclaré un chauffeur au micro d’Europe1.

L’avenir du VTC en France

Le secteur d’activité des voitures de transport avec chauffeur (VTC) devrait connaître une forte croissance dans les années à venir, selon le rapport du cabinet international de conseil en stratégie Boston consulting group (BCG). Pourtant, les VTC sont actuellement en plein conflit avec les taxis et Uber.

Croissance du secteur VTC

En 2016, les créations d’entreprises ont été dopées par le domaine des transports et de l’entreposage. « Deux activités sont concernées : le transport par taxi, avec la forte augmentation des VTC (véhicules de transport avec chauffeur), et le transport de l’activité postale, avec une forte augmentation pour les entreprises de livraisons de colis », a déclaré Pierrette Schuhl, du département Répertoire Infrastructures et statistiques structurelles à l’Insee.

Le chiffre d’affaires du secteur a été multiplié par 5,3 en trois ans pour atteindre 800 millions d’euros en 2016. Il pourrait même atteindre 3,9 milliards d’euros en 2022, selon BCG. S’il y a actuellement 22.000 chauffeurs VTC en France, dont 65 % employés et 35 % des chauffeurs indépendants, leur nombre pourrait s’élever à 80.000 en 2022. Les VTC représentent aujourd’hui 2 % du PIB.    

Un bras de fer avec les taxis et avec Uber

L’arrivée des VTC a eu de sérieux impacts sur la rentabilité des taxis. En trois ans, la croissance de la filière a baissé de 5 %. Les tensions ont donc toujours régné entre eux. Mais en plus du conflit entre les VTC et les taxis, ces deux filières se retrouvent aujourd’hui contre Uber. En effet, les VTC Uber sont en grève depuis décembre 2016 pour dénoncer leurs conditions de travail imposées par le géant américain.

Pour les chauffeurs, ce dernier n’a pas tenu ses belles promesses. « Au début, ils attirent les nouveaux venus par des slogans alléchants. Venez conduire pour nous, si vous restez connecté huit heures par jour sur l’application, même sans faire de course, nous vous gaverons de primes ! Enfin ça, c’était au début », raconte Jamel qui a quitté son travail pour se lancer dans le secteur des VTC.

Des applications qui proposent une alternative aux services d’Uber voient le jour actuellement. Pour les taxis, l’enjeu est de reconquérir une clientèle qui s’est tournée vers les VTC. Ils veulent surtout redorer leur blason, « on a mis plus de deux millions d’euros sur la table pour proposer une vraie alternative à Uber », a déclaré Sébastien Andrieu, PDG du  groupe ATA Electronics. Pour les chauffeurs VTC, l’idée est de se passer des grandes plateformes comme Uber. Ils comptent pour cela créer une application, collaborative et sans commission, qui met en relation chauffeurs et clients.

Transport de personnes : les taxis volants arrivent

Le phénomène d’ubérisation a bouleversé le monde du transport, mais l’avenir s’annonce encore plus surprenant. De plus en plus d’entreprises s’intéressent aujourd’hui aux recherches de moyens de transport aériens à décollage vertical pour les déplacements urbains.

Des moyens de transport sortis de la science-fiction   

Qui ne rêve pas d’échapper aux bouchons et de circuler sans contrainte ? Ce rêve est en train de devenir une réalité avec l’arrivée de la voiture volante. Et cela pourrait se produire cette année car le nombre de candidats augmente. On a déjà entendu en 2016 l’intérêt du patron de Google, Larry Page, pour ce projet. Il aurait investi 100 millions de dollars dans la recherche sur ces véhicules volants à décollage vertical. Un prototype aurait déjà été aperçu à Hollister, aux Etats-Unis.

En ce début de l’année 2017, c’est Airbus qui annonce aussi accélérer la mise en œuvre de son projet Urban mobility. La compagnie espère sortir un prototype opérationnel avant la fin de l’année. Lors de la conférence Digital Life Design (DLD) à Munich, Allemagne, le PDG a déclaré : « il y a une centaine d’années, les transports urbains sont passés sous terre. A présent, nous avons les moyens technologiques pour nous élever dans les airs ».

Pour sa part, la société Aeromobil a même l’intention de commercialiser une voiture volante cette année. Mais pour cela, il faut que les recherches et les tests avancent puisqu’un prototype Aeromobil a été victime d’un crash en 2015.

Menace ou opportunité pour les entreprises de transport

Le plus important pour les entreprises de transport de personnes est de rester en veille permanent pour accompagner les évolutions du secteur. En effet, mieux vaut décider d’adopter ces nouveaux moyens de déplacement au moment opportun plutôt que de s’y précipiter alors que ces engins ont encore tout à prouver.

Les constructeurs sont encore confrontés à plusieurs obstacles dans cette course vers la voiture volante. Les difficultés résident dans le décollage vertical. Le véhicule a aussi besoin d’une petite piste pour atterrir. L’autonomie de ce nouveau moyen de transport demeure aussi incertaine, surtout avec les moteurs électriques. Les batteries qui existent actuellement ne tiennent qu’une demi-heure au maximum. La conduite et l’acquisition du permis reste aussi étudier si l’on veut démocratiser la voiture volante.

Transport de personnes : devenir écoresponsable

En France, le trafic automobile représente 94 % des émissions de CO2 du transport intérieur. Pour faire face aux pics de pollution et limiter le réchauffement climatique, les grandes villes se lancent aujourd’hui dans un combat contre les véhicules pollueurs. Les entreprises de transport ont intérêt à devenir écoresponsable pour survivre.

Une préoccupation mondiale

Après la COP21 à Paris et la COP22 à Marrakech, la lutte contre le changement climatique est devenue une affaire mondiale. Etats, grandes villes, entreprises ou simples citoyens multiplient aujourd’hui les mesures pour limiter l’impact du transport sur l’environnement. Cela passe par l’achat de véhicules électriques ou utilisant du biocarburant, l’évaluation de la pollution atmosphérique et les restrictions sur la circulation.

A Paris par exemple, la vignette Critic’Air devient obligatoire cette année. Tous les véhicules qui circuleront dans la capitale devront suivre cette mesure anti-pollution. Les premiers contrôles seront surtout axés sur la pédagogie et non la sanction. Lors des pics de pollution, les autorités cibleront les véhicules les plus polluants en mettant en place une circulation différenciée au lieu d’une circulation alternée.

Une entreprise de transport écoresponsable

Devenir écoresponsable est le défi du monde actuel car cela limite les impacts des activités de l’homme sur l’environnement. Et cela concerne autant les entreprises que les consommateurs qui deviennent par leurs choix des « consomm’acteurs ». Heureusement, les avancées technologiques facilitent la tâche en mettant à la disposition des acteurs les outils nécessaires. Il est possible aujourd’hui de mesurer, contrôler et améliorer ses émissions de pollueurs et sa consommation d’énergie.

L’optimisation des itinéraires épargnerait l’atmosphère d’émissions supplémentaires de CO2. L’entreprise et le client y gagnent aussi du temps et de l’argent. Les conducteurs peuvent aussi devenir écoresponsables en adoptant l’éco-conduite. Cette dernière consiste à modérer la vitesse, à éviter les accélérations et freinages brusques qui augmentent la consommation de carburant.  Il est également conseiller de ne pas abuser de la climatisation.

Les impacts de la pollution automobile sur l’environnement et sur la santé de l’homme sont désormais connus. Il faut maintenant adopter les comportements qui sauveront la planète et ses habitants.

VTC : femmes au volant, réussite au tournant

Longtemps dominé par les hommes, l’univers des transports se féminise petit à petit. Aujourd’hui, les femmes ne représentent pas seulement une valeur ajoutée mais l’avenir même de ce secteur.

Les femmes et les transports

Systématiquement, on associe souvent les automobiles et les transports aux hommes. Et pour cause, ce secteur a été pendant longtemps perçu comme synonyme de virilité. On y voit donc mal des femmes exerçant des métiers tels que transporteurs routiers, chauffeurs taxi… Mais, fort heureusement, le temps évolue et les mentalités aussi !

Aujourd’hui, de plus en plus de femmes occupent avec aisance ces métiers longtemps réservés aux hommes. Selon l’Observatoire prospectif des métiers et qualifications dans les transports et la logistique (OPTL), plus de 127.100 d’entre elles travaillent au sein des entreprises de transport routier, soit près de 20% des employés du secteur. Elles représentent 40% des éléments du transport sanitaire et 28% de ceux du transport routier des voyageurs.

Concernant le métier de VTC, il n’existe encore aucune donnée sur le nombre exact des femmes travaillant dans ce domaine. Toutefois, des blogs américains ont révélé que sur les 160.000 conducteurs VTC aux Etats-Unis, près de 14% sont des femmes. Soit une proportion équivaut à 22.400 postes. Certes, c’est encore minoritaire mais c’est déjà un bon départ tout en sachant que cette profession est encore toute récente.

Les avantages des femmes chauffeurs VTC

Avec l’évolution du marché, cette proportion devrait connaitre une importante hausse dans un avenir proche. Et pour cause, les femmes ont su imposer leur importance dans le métier de VTC. D’abord, parce qu’elles sont particulièrement prudentes sur les routes. Et les chiffres issus dévoilés par le Sénat, le 28 septembre dernier, le confirment. En effet, selon ce rapport, les hommes sont responsables d’au moins 83% des accidents de la route en 2016. Comme quoi, l’adage qui disait « femme au volant, mort au tournant » n’est plus valable.

Ensuite, puisqu’elles dégagent un sentiment de sécurité. D’ailleurs, beaucoup de clientes réclament aujourd’hui une femme quand elles font appel à une entreprise privée. Une préférence qui peut s’expliquer sur le fait que des centaines de plaintes sont déposées par des femmes aux Etats-Unis, pour agressions sexuelles contre des chauffeurs de VTC. Pour y remédier, une start-up américaine a même lancé « Chariot for women », en avril dernier, une application VTC réservée aux femmes.

Et, parce qu’avoir des femmes dans ses rangs assure une bonne image pour la compagnie qui les emploie. Raison pour laquelle, une grande société de VTC a promis l’année dernière d’engager plus d’un million de femmes en tant que conductrices d’ici à 2020. Une initiative qui, espérons-le, inspirera d’autres entités et les incitera à accélérer les opportunités économiques des femmes dans ce domaine.