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VTC : un tarif minimum pour vivre dignement de ce travail

Les chauffeurs VTC mettent la pression sur Uber en lançant un ultimatum. En effet, la plateforme devra avancer des propositions concrètes sur un « tarif minimum applicable au secteur » avant le lundi 03 avril à 20 heures.

Les chauffeurs VTC montent le ton, ils lancent un ultimatum à Uber pour proposer une solution concrète concernant la fixation d'un tarif minimum.
Les VTC font pression sur Uber concernant la fixation d’un tarif minimum.

L’Etat n’est pas contre

Une réunion entre le secrétaire d’Etat aux Transports, Alain Vidalies, et une intersyndicale composée d’Actif VTC, d’UDCF et de la CFDT VTC-Loti a eu lieu vendredi. Les représentants des VTC ont déclaré avoir obtenu « le début des travaux par les services de l’État pour la mise en place d’un tarif minimum applicable dans le secteur des VTC ». Cette information a été confirmée par le secrétaire d’Etat.

Après des mois de dialogue, le secrétaire d’Etat ne peut que constater l’échec des négociations avec Uber. Le leader des plateformes de mise en relation entre chauffeurs et clients « ne tient pas ses engagements », a-t-il déclaré. Toutefois, l’instauration de ce tarif minimum est encore conditionnée. « Ce tarif minimum fera l’objet d’une intervention législative à la suite des élections », souligne le collectif de chauffeurs.           

Pression sur Uber

Pour Uber, cette mesure pourrait entrainer la hausse des prix et par la même occasion « une perte significative et immédiate du nombre de clients ». Et alors que les chauffeurs s’impatientent, la plateforme pense que « la discussion ne fait que commencer ». Elle appelle donc ses interlocuteurs à « revenir travailler et dialoguer ». Ainsi, le directeur Europe de l’Ouest d’Uber, Thibaud Simphal, rencontrera mardi Alain Vidalies.

Du côté des chauffeurs, on veut du concret ! L’intersyndicale demande donc à rencontrer les représentants d’Uber « d’ici lundi 20 heures avec des propositions concrètes ». Le collectif fera une conférence de presse mardi pour expliquer la suite de leurs actions si la réunion n’aura pas porté ses fruits.

A titre de rappel, le médiateur chargé de régler le conflit entre Uber et les chauffeurs avait recommandé en février la fixation d’un tarif minimum. Jacques Rapoport avait déclaré à ce moment-là que la réponse d’Uber ne répondait pas à toutes les revendications des chauffeurs.