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VTC : attention aux chauffeurs illégaux !

En France, des chauffeurs auraient recours à des faussaires avant de s’inscrire sur les plateformes en ligne. Il s’agit de ces conducteurs qui veulent éviter les nouvelles obligations pour l’obtention de la carte professionnelle. Heureusement, un nouveau format de carte beaucoup plus sécurisé est déjà entré en circulation afin d’en finir avec ce type de fraude.

Des conducteurs s'adressent à des falsificateurs pour avoir leur carte professionnel VTC. Pour mettre un terme à ces fraudes, un nouveau format de carte est déjà en circulation actuellement.
Des chauffeurs font appel à des faussaires pour obtenir facilement la carte professionnelle VTC.

Des réseaux de faussaires de carte VTC…

Une méthode illicite est actuellement pratiquée par certains chauffeurs pour avoir une carte professionnelle VTC. Voilà une révélation faite par Sayah Baaroun, représentant du syndicat SCP VTC. Selon lui, plusieurs dizaines de faussaires vendent aujourd’hui des cartes illégales en France. Rappelons que plusieurs conditions sont exigées pour s’en approprier légalement : avoir le permis B de plus de 3 ans, un casier judiciaire vierge et valider un examen VTC. Mais les conducteurs qui font appel à cette forme de fraude veulent échapper à ces nouvelles contraintes pour l’obtention de la carte, affirme-t-il.

En effet, les policiers de la DRPP avaient déjà identifié un réseau d’escrocs de carte professionnel VTC en février 2017. Ils ont pu déceler près de 1000 fraudeurs éparpillés dans tout l’Hexagone, notamment des sans-papiers. De ce fait, le syndicaliste Sayah Baaroun estime que le nombre de ces conducteurs illégaux pourraient avoir largement augmenté depuis. La préfecture de police de Paris, de son côté, avoue qu’elle décèle effectivement des fausses cartes, mais « pas quinze par jours » toutefois. Elle entend par là que le nombre de ces resquilleurs n’aurait pas pour autant quadruplé ni triplé.

 

Une nouvelle carte plus sécurisée pour réduire les risques

Une fois que la carte falsifiée est en ses mains, le chauffeur peut s’inscrire facilement sur les plateformes en ligne. Ces dernières « ne vérifient pas l’authenticité des documents » fournies par le postulant, indique, Jean Luc, un conducteur professionnel de VTC. Selon lui, c’est uniquement lors d’un contrôle qu’on parviendra à s’assurer de la véracité des documents. Même les dossiers communiqués à la préfecture sont des photocopies. Et dans le cas où une fausse carte est identifiée, une enquête sera évidemment ouverte pour « faux » et « usage de faux ».

Mais il faut savoir qu’un nouveau format de cartes VTC est déjà en circulation après les fraudes de 2017. Très difficile à falsifier, il est imprimé au format carte de crédit, dotée d’un QR code qui réunit les informations sur le conducteur : identité, date d’inscription, etc. Ainsi, Pierre Pipéris, responsable des Boers à la préfecture de police de Paris, estime que le nombre de fausses cartes en circulation est en baisse depuis la mise en place de ce nouveau format.