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Téléphone au volant : les sanctions prévues en cas d’infraction

Pour rappel, dix-huit nouvelles mesures visant à réduire les accidents routiers ont été prises par le CISR ou Comité Interministériel de la Sécurité Routière le 9 Janvier 2018 . La révision du dispositif sur le cellulaire au volant était à l’ordre du jour. 

Dans l'Hexagone, l'usage du téléphone au volant est prohibé, même à l'arrêt, pour diminuer les risques d'accidents routiers.
L’usage du téléphone est une infraction sévèrement punie.

 

Kit mains libres et écouteurs interdits

L’usage du portable au volant est une de 4e classe, donc du même rang que la conduite en état d’ivresse, le refus de priorité et la conduite sans ceinture de sécurité. Les conducteurs qui commettent ces infractions risquent d’un retrait de points, de 1 à 6 points, et d’une  contravention forfaitaire de 135 euros (minoré à 90€ et majorée à 375€ en cas de paiement après 45jours). Sont qualifiés de « téléphone au volant », tout échange téléphonique, envoi de message, composition de numéro, consultation de mail et d’Internet en général, d’application, prise de photos. Il en est de même quant à l’usage d’écouteur ou de casques pour écouter de la musique.

Tous ces comportements sont prohibés même à l’arrêt, au feu rouge ou moteur éteint. Pour échapper aux sanctions, il  faudra donc se garer sur un parking avant d’utiliser son cellulaire, à l’exception d’un cas d’urgence (à justifier). En revanche, le kit bluetooth mains-libres n’est pas, jusque-là interdit, car ce dispositif ne se porte pas à l’oreille, et ainsi ne devrait pas nuire à la concentration de l’automobiliste.

Retrait de permis jusqu’à 6 mois

Mais les conducteurs doivent aussi savoir que les sanctions sont encore plus sévères lorsque le téléphone au volant s’accompagne d’une ou plusieurs autres infractions comme l’absence clignotant ou la circulation sur une bande d’arrêt d’urgence. L’automobiliste fautif risque d’une suspension de permis jusqu’à six mois : une mesure qui sera en vigueur dès l’année prochaine, selon le chef du Gouvernement, Edouard Philippe.

Et jusqu’à ce jour, des automobilistes continuent à exprimer leur mécontentement face à ces mesures visiblement plus répressives. Quoi qu’il en soit, de telles sanctions devraient aider les conducteurs à ne jamais négliger les risques liés à l’usage du téléphone au volant. Les dernières statistiques en date révèlent en tout cas que 10 % des accidents routiers dans l’Hexagone sont liés à l’usage de téléphone au volant.