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Transport de personnes : les taxis volants arrivent

Le phénomène d’ubérisation a bouleversé le monde du transport, mais l’avenir s’annonce encore plus surprenant. De plus en plus d’entreprises s’intéressent aujourd’hui aux recherches de moyens de transport aériens à décollage vertical pour les déplacements urbains.

Des moyens de transport sortis de la science-fiction   

Qui ne rêve pas d’échapper aux bouchons et de circuler sans contrainte ? Ce rêve est en train de devenir une réalité avec l’arrivée de la voiture volante. Et cela pourrait se produire cette année car le nombre de candidats augmente. On a déjà entendu en 2016 l’intérêt du patron de Google, Larry Page, pour ce projet. Il aurait investi 100 millions de dollars dans la recherche sur ces véhicules volants à décollage vertical. Un prototype aurait déjà été aperçu à Hollister, aux Etats-Unis.

En ce début de l’année 2017, c’est Airbus qui annonce aussi accélérer la mise en œuvre de son projet Urban mobility. La compagnie espère sortir un prototype opérationnel avant la fin de l’année. Lors de la conférence Digital Life Design (DLD) à Munich, Allemagne, le PDG a déclaré : « il y a une centaine d’années, les transports urbains sont passés sous terre. A présent, nous avons les moyens technologiques pour nous élever dans les airs ».

Pour sa part, la société Aeromobil a même l’intention de commercialiser une voiture volante cette année. Mais pour cela, il faut que les recherches et les tests avancent puisqu’un prototype Aeromobil a été victime d’un crash en 2015.

Menace ou opportunité pour les entreprises de transport

Le plus important pour les entreprises de transport de personnes est de rester en veille permanent pour accompagner les évolutions du secteur. En effet, mieux vaut décider d’adopter ces nouveaux moyens de déplacement au moment opportun plutôt que de s’y précipiter alors que ces engins ont encore tout à prouver.

Les constructeurs sont encore confrontés à plusieurs obstacles dans cette course vers la voiture volante. Les difficultés résident dans le décollage vertical. Le véhicule a aussi besoin d’une petite piste pour atterrir. L’autonomie de ce nouveau moyen de transport demeure aussi incertaine, surtout avec les moteurs électriques. Les batteries qui existent actuellement ne tiennent qu’une demi-heure au maximum. La conduite et l’acquisition du permis reste aussi étudier si l’on veut démocratiser la voiture volante.