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VTC et taxis : mêmes règles pour l’examen d’entrée

Il faut désormais passer un examen pour devenir chauffeur de véhicule de tourisme avec chauffeur (VTC) ou chauffeur de taxi. Les modalités des épreuves ont été définies par un décret publié au journal officiel le vendredi 7 avril.

Un nouvel examen

Un examen commun sera organisé pour donner les mêmes chances aux VTC et taxis et ainsi mettre fin au conflit. Selon le secrétaire d’Etat aux Transports, Alain Vidalies, « la mise en place de cet examen sur des bases communes traduit la volonté du gouvernement et des acteurs du secteur de professionnaliser l’accès aux métiers de conducteur taxi et VTC, et de permettre à ces deux professions de se développer dans des conditions justes et équitables ».

L’examen théorique se divise en deux parties, une partie commune regroupe cinq épreuves d’admissibilité : la réglementation du transport public particulier de personnes, la gestion, la  sécurité routière, la capacité d’expression et de compréhension en langue française et la capacité d’expression et de compréhension en langue anglaise.

Pour les épreuves spécifiques, les taxis seront testés sur leur connaissance du territoire et de la réglementation locale ainsi que la réglementation nationale de l’activité de taxi et la gestion propre à cette activité. Pour les conducteurs de VTC, ce sera le développement commercial et la gestion propre cette activité et la réglementation nationale spécifique.

Les candidats devront ensuite passer une mise en situation pratique de 20 minutes pour démontrer leur capacité à proposer un service de qualité tout en assurant la sécurité de ses clients et des autres usagers de la route.

Carte professionnelle et vignette

Pour les conducteurs de VTC, une nouvelle carte professionnelle leur sera remise par les préfectures. Ils devront aussi coller une nouvelle vignette ronde et rouge, délivrée par l’Imprimerie nationale sur leur pare-brise.

Les ressortissants des autres pays européens pourront faire le métier de chauffeur de taxi ou de VTC si leur aptitude professionnelle est reconnue par les préfectures. Ces derniers décideront s’ils doivent passer un examen ou plutôt suivre une formation. Enfin, leur niveau de français sera vérifié.

La première inscription à cet examen des chauffeurs VTC et taxis coûtera 195 euros, 95 euros pour une deuxième ou troisième tentative à l’épreuve pratique. Pour 40 euros de plus, les candidats reçus à l’examen peuvent passer les épreuves spécifiques de l’autre catégorie, mais ils devront ensuite faire une nouvelle épreuve de conduite coûtant 95 euros. Ces tarifs seront revus « au 1er janvier de chaque année sur la base de l’évolution du plafond de la sécurité sociale pour l’année en cours », précise le décret.