Sécurité routière : des zones tactiles traversantes à Paris ?

Environ 4500 piétons par an sont victimes d’accidents de la route en Île-de-France. Face à cette situation, la sécurité routière et les villes ont fait de la sécurité des piétons une priorité en 2017. Dans ce sens, la ville de Paris va prochainement mener des tests pour voir l’efficacité des zones tactiles traversantes.

Test des zones tactiles traversantes pour les aveugles

La ville de Paris prévoit d’expérimenter les zones tactiles traversantes pour les passages piétons à partir du 21 juin 2017. Ces dispositifs aident les personnes en situation de handicap, notamment celles ayant des déficiences visuelles à s’orienter lors d’une traversée difficile. Le test durera 6 mois, dans le XIVe arrondissement de la capitale.

L’objectif est d’abord de recueillir les retours d’expérience des personnes directement concernées, de voir les effets de l’installation de tels dispositifs sur les autres usagers, mais aussi de mesurer leur longévité. Un rapport final d’évaluation sera rédigé lorsque le test sera terminé, mais la directrice des infrastructures de transport peut suspendre l’autorisation d’expérimentation ou la conditionner à la prise d’autres mesures.

La sécurité des piétons, une priorité pour la ville

La ville de Paris a mis la sécurité des piétons au premier plan en 2017. La ville va même signer la Charte internationale de la marche et travaille déjà sur une stratégie dite « Paris piétons » pour répondre aux attentes des Parisiens. La Mairie favorise donc ces aménagements piétons.

Les enjeux sont nombreux. La marche à pied est un mode de déplacement très pratique, rapide et gratuit dans une grande métropole comme Paris. C’est également une pratique limitant les impacts de l’homme sur l’environnement et favorisant la santé.

Vers le début de l’année, la Sécurité routière avait déjà procédé à une sensibilisation des piétons, en insistant sur les publics vulnérables.

Ligne RER B : les galères persistent !

Après avoir fait face à de nombreux incidents, la ligne RER B va mal. Une situation critique à laquelle les responsables du transport en Ile-de-France tardent à trouver des solutions.

 

Au cours de ces derniers mois, le RER B enchaîne les incidents
Au cours de ces derniers mois, le RER B enchaîne les incidents

 

Des incidents en série

Au cours de ces quatre derniers mois, le RER B est en grande souffrance. En effet, entre les annulations, les retards et les problèmes techniques, la seconde ligne du réseau francilien enchaîne les incidents. A titre d’exemple, le mois de mars a enregistré à lui-seul 40 perturbations.  Celles-ci ont, bien évidemment, eu d’importantes répercussions sur la ponctualité puisque seule une journée sur 31 a pu respecter « l’objectif de 94% de trains à l’heure ».

Une situation intolérable pour Valérie Pécresse, la présidente du Stif (Syndicat des transports d’Ile-de-France) qui n’a pas hésité à pointer du doigt la société Grand Paris. « Je n’accepterai pas que les travaux du Grand Paris Express, qui doivent durer dix ans, se traduisent par une pénalisation dramatique du quotidien des usagers » a-t-elle souligné. Et elle n’a pas tort puisque ces travaux sont en grande partie responsables de ce dysfonctionnement du RER B.

A noter, un énorme chantier est en cours depuis le mois de février dernier à la gare d’Arcueil-Cachan (Val-de-Marne) pour la mise en place de la ligne 15 sud du Grand Paris Express, une gare souterraine. Avant ces travaux, le RER B a assuré une ponctualité pour 90% de ses trains au quotidien. Mais rapidement, une chute de 76% a été enregistré en février sur la branche Saint-Rémy-lès-Chevreuse et à 63% sur celle de Robinson. Et pour cause, la ligne doit passer en dessous de 30km/h au niveau d’Arcueil-Cachan.

 

Des propositions de solution

Face à cette situation dramatique, la RATP et la SNCF ont rencontré le Conseil du Stif, le 31 mai dernier. A l’issue de cette réunion, plusieurs propositions ont été avancées dont l’autorisation de rouler à plus de 30km/h à Arcueil-Cachan. Ceci devrait permettre de rattraper le retard en cas de petits incidents. De son côté, la Fédération Nationale des Associations d’Usagers des transports (FNAUT) suggère la mise en place d’un quai de secours au niveau de Denfert. Un aménagement qui ne devrait que coûter 1,5 million d’euros.

Mais tout cela reste encore au stade des propositions qui n’auront aucun impact immédiat sur la situation actuelle. D’ailleurs, pour qu’il y ait un réel changement, il faudra attendre la fin des travaux vers la fin de cette année. En attendant, les 800.000 usagers du RER B devront encore serrer leurs dents. Et ils ont de quoi à s’énerver puisque le Stif a annoncé qu’il n’effectuera aucun éventuel remboursement des abonnements pour ce mois de juin.

Comme quoi, les transports en commun ne sont visiblement pas la meilleure option pour démarrer une bonne journée. A l’inverse d’Eden Transports dont la ponctualité s’inscrit parmi ses valeurs. Et avec le système du prix fixé en avance, les clients n’auront pas de mauvaises surprises à leur arrivée.

Attentats : une menace pour les sociétés de location de voiture

Les sociétés de location de voitures de courte durée en France ont connu une année 2016 en « demi-teinte ». Les attentats ont beaucoup pesé sur l’activité touristique selon le Conseil national des professions de l’automobile (CNPA), lors d’une conférence de presse le jeudi 8 juin.

A cause des attentats, les société de location de voiture ont connu des difficultés en 2016. S'ajoute à cela l'apparition de nouveaux acteurs dans ce secteur.
Les attentats affectent le marché de la location de voiture.

Un repli de croissance

Les attentats de fin 2015 en France et de mars 2016 à Bruxelles ont eu un impact négatif sur la croissance de la location de voiture. « L’ensemble des loueurs avait investi dans des achats de flottes de voitures mais l’attentat de Nice le 14 juillet a provoqué une baisse de la demande en pleine période de pointe et, si les flottes ont pu être utilisées, ce n’était pas au prix qu’on avait prévu de le faire », a expliqué Didier Fenix, président de la branche métiers de la mobilité partagée du CNPA.

Malgré cela, le marché du transport de personnes continue sa croissance grâce à l’apparition de plus en plus d’acteurs dans la location entre particuliers. Le CNPA est prêt à les accueillir d’après ce qu’il a affirmé lors de la conférence de presse. Il y a également le développement des compagnies aériennes « low cost » qui ont apporté de nouveaux clients aux navettes.

Une tendance plus ou moins stable

7,7 millions de Français auraient loué une voiture de courte durée en 2016, contre 7,6 millions en 2015. Cela n’inclut pas les locataires étrangers qui représentent 30% du marché en France.

Plus précisément, les locations de voitures entre particuliers correspondent à 61% de l’activité du secteur, soit 5 points de plus qu’en 2015. Les locations par des professionnels s’élèvent à 25%, 3 points de moins. Enfin, les locations de voitures utilitaires se répartissent comme suit : 19% par des particuliers et 4% par des professionnels.

Le marché de la location de voiture pourrait se remettre à flot durant cet été si la sécurité le permet. Malgré la croissance de la location entre particuliers, il faut rappeler que les sociétés de location comme Eden Transports ont le droit de circuler dans les couloirs de bus, ce qui peut vous épargner une perte de temps dans les bouchons.

Trois semaines sans voiture : le défi lancé aux Parisiens

Comme le « défi 7 jours sans ma voiture » a été un succès en 2016, la ville de Paris et la Direction Régionale d’Ile-de-France de l’ADEME, en partenariat avec l’association Wimoov, l’ont mis à jour. Cette année, ce n’est pas une semaine mais trois que durera le défi lancé aux Parisiens.

La ville de Paris l'a déjà testé l'année dernière, mais cette fois-ci, le défi lancé aux Parisiens d'abandonner leur voiture s'étalera sur trois semaines.
Arriverez-vous à vous passer de votre voiture pendant trois semaines?

Un énorme défi

La ville de Paris met de nouveau les Parisiens au défi : laisser leur voiture au garage pendant trois semaines. Pour le relever, il faut s’inscrire avant le 20 juin. Cinquante candidats seront alors sélectionnés et se verront remettre un kit mobilité pour pouvoir jouir gratuitement de tous les modes de déplacements propres disponibles à Paris du 11 septembre au 1er octobre : Vélib, Autolib, transports en commun… Mais avant cela, ils auront un entretien avec le conseiller mobilité Wimoov du 19 juin au 7 juillet.

Les responsables espèrent, par cette expérience, sensibiliser les citadins à l’usage des alternatives au véhicule individuel pour les trajets quotidiens. Ils s’attendent à un changement progressif de comportements en matière de mobilité. Mais pour cela, il faut déjà trouver et comprendre les difficultés rencontrées par les participants durant le défi.

Un succès en 2016

Les Parisiens ont déjà été incités à abandonner leur voiture pendant 7 jours du 19 au 25 septembre 2016. La Mairie de Paris parlait à l’époque d’un défi « ludique et écocitoyen ». Une vingtaine de volontaires utilisant fréquemment leur véhicule personnel ont été tirés au sort pour y participer. Ils ont été récompensés lors d’une cérémonie de clôture avec remise des prix.

Ces journées sans voiture ont déjà montré ce qu’elles valaient. Une baisse significative des niveaux de dioxyde d’azote a notamment été remarquée dans les zones où le nombre de voitures a baissé.

Pour participer à ce défi, vous n’avez qu’à remplir un questionnaire en ligne et un conseiller mobilité de l’association Wimoov vous recontactera.

Location de voitures : les prix pour cet été !

L’été arrive à grand pas ! Si certains opteront pour les trains, d’autres préféreront louer une voiture. Toutefois, sachez que les prix d’une location varient selon les villes d’après un classement établi par Carigami.

 

Location de voiture : il faudrait prévoir en moyenne 257 euros par semaine
Location de voiture : il faudrait prévoir en moyenne 257 euros par semaine

 

Location de voitures : les villes les moins chères !

Pendant les vacances d’été, le marché des locations de voiture explose. Et c’est tout à fait logique puisqu’il s’agit de la seule option qui permet aux vacanciers de se déplacer plus facilement et à leur convenance. Mais suivant cette hausse des demandes, les prix de location ont tendance à augmenter. Ainsi pour cette saison estivale, il faudrait compter 257 euros en moyenne pour louer une voiture.

Comparé à celui de l’année dernière, ce prix reste stable. Toutefois, on note des variations plus ou moins importantes selon les destinations. Et, contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce ne sont pas les villes les moins visitées qui offrent les meilleurs prix. En tête de ce classement édité par le comparateur de location de voitures Carigami, on retrouve ainsi : Orléans (185euros/semaine), Caen (197 euros/semaine) et Lille (198 euros/semaine). A cela s’ajoutent : Rouen (199 euros), Rennes (210 euros), Angers (213 euros), Metz (216 euros), Vannes (222 euros), Mulhouse (224 euros). Ce sont toutes des villes situées dans le Nord du pays. Ce qui explique les prix car on y effectue généralement des voyages d’affaires, donc de court-séjour.

 

Location de voitures : les villes les plus chères !

Sans surprise, les villes les plus chères se trouvent dans le Sud où Biarritz détient le record avec 297 euros par semaine. Mais aussi du côté de la Corse : Calvi (295 euros), Ajaccio (287 euros) et Bastia (289 euros). Quant à Paris, il occupe la treizième place (253 euros) malgré un important nombre de réservations de voitures de location enregistré dans la ville.  Une tendance qui s’explique par la rude concurrence entre les loueurs traditionnels et la montée en puissance de la « location entre particuliers ».

A cela s’ajoute la notoriété croissante des VTC. Ces derniers offrent plus d’avantages et des services plus personnalisés qu’une simple location de voiture. Quoi qu’il en soit, la location de voiture a attiré plus de 7,7 millions français en 2016 contre 7,6 millions en 2015.

Les franciliens et les transports

Les transports font partie intégrante de la vie des franciliens. Une étude menée par l’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Ile-de-France nous livre quelques détails sur ce sujet…

Temps de transports : 92 minutes par jour !

Faire des courses, aller au travail, ramener ou récupérer les enfants à l’école… En moyenne, les franciliens passent 92 minutes de leur journée dans les transports. Cette moyenne est particulièrement élevée par rapport aux autres villes. En effet, Lyon n’affiche que 67 minutes quant à Marseille, le budget temps de transport ne dépasse pas les 64 minutes. Et ce n’est pas le seul point de différence puisque les parisiens se distinguent aussi dans leurs habitudes de déplacement.

En effet, la durée change selon le sexe. D’après cette étude de l’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Ile-de-France, les femmes passent moins de temps à se déplacer (87 minutes) que les hommes (98 minutes). Ces derniers effectueraient en moyenne 32 kilomètres par jour contre 23 kilomètres par jour pour les femmes. Et, plus l’âge avance, plus la distance parcourue augmente. Quant au choix du mode de transport : les femmes ont une préférence pour les transports en commun alors que les hommes privilégient les voitures.

 

Eden Transports : la solution abordable!

Doté de ses plusieurs années d’expériences, Eden Transports a révolutionné le domaine du transport de personnes. Il propose plus qu’une simple course allant d’un point A vers un point B. Ce qu’il offre, c’est un réel accompagnement exécuté par une équipe de professionnels réactive, dynamique et discrète.

Aujourd’hui, Eden Transports propose plusieurs services :

  • Navettes : parce que les transports conventionnels peuvent être aléatoires et source de stress. Fini les longues queues devant les terminus de taxi ainsi que les transports en commun et leurs désagréments, Eden Transports propose un service navettes vers ou à partir de l’aéroport de Roissy-CDG, de l’aéroport d’Orly et de l’aéroport de Beauvais.
  • Voitures avec chauffeur privé : une sortie en amoureux, une course à faire… une belle voiture et un charmant chauffeur seront à votre entière disponibilité. Eden Transports propose aussi une visite de Paris pour vous faire découvrir les plus beaux sites touristiques de la capitale.
  • Transport de personne à mobilité réduite : nous disposons d’une large flotte adaptée aux personnes souffrant de handicap ainsi qu’un personnel formé à la situation. Fidèles à nos valeurs, nous assurons : confort, ponctualité et sécurité à nos clients.
  • Transport de bagages : pour vous éviter de trimballer vos bagages partout. Nous assurons un service rapide (en moins de 24h pour une livraison de colis sur Paris) et discret.
  • Transport événementiel et associations : pour le transport de vos salariés, pour le transport scolaire…

 

Nous proposons des prix très attractifs. D’ailleurs, vous pouvez le vérifier par vous-même en lançant un devis en ligne et en le comparant aux autres tarifs proposés par les autres agences. De plus, nous assurons qu’il n’y aura aucune mauvaise surprise à l’arrivée puisque le prix fixé lors de la réservation restera la même une fois la destination atteinte. Pour tout renseignement, veuillez contacter le : 01 40 27 08 58 disponibles 24h/24 pendant 7j/7.

VTC et taxis ont déjà enclenché leur transition énergétique.

Depuis le 1er juin 2017, les transporteurs publics et privés doivent informer leurs clients sur la qualité de gaz à effet de serre émise au cours de leurs prestations. En parallèle, certains transporteurs se montrent plus ambitieux en matière de transition énergétique.

Malgré l'augmentation du nombre de voiture électrique, le taux de croissance est en baisse. Si des efforts ne sont pas fournis pour rendre plus accessible ces voitures propres, les objectifs ne seront pas atteints.
Les voitures électriques sont encore peu accessibles au grand public.

UberGreen

Même si de petites entreprises de transport de personnes ont déjà fait de grands pas dans la réduction de leur empreinte environnementale, le géant Uber se positionne encore en leader en affichant un énorme objectif : 50 % de VTC électriques à Paris d’ici la fin 2022. La plateforme avance dans un communiqué les avantages économiques liés à l’utilisation de voiture électrique ou hybride : « en location, un véhicule hybride est en moyenne 20% moins cher qu’un véhicule thermique et consomme 25% de moins en carburant ». De plus, les chauffeurs conduisant des voitures hybrides semblent pratiquer plus l’éco-conduite. Plus de 50% d’entre eux n’utilisent que le moteur électrique.

Si l’objectif est ambitieux, sa réalisation reste conditionnée. En effet, Uber n’a pas une totale autorité sur sa flotte et ne peut que sensibiliser les chauffeurs utilisant sa plateforme. Aujourd’hui, la société ne possède que quelques dizaines de véhicules électriques sur les 10.000 véhicules circulant en Île-de-France. Les chauffeurs pourraient profiter de cette occasion pour demander une contrepartie : plus de course ou meilleure rémunération pour les chauffeurs conduisant des voitures électriques.

Un pari difficile

Le marché des voitures électriques reste fragile dans le monde. Les ventes ont par exemple chuté de 80% l’année dernière en Géorgie. Les immatriculations de ces voitures vertes sont également en chute libre au Danemark : – 60% entre janvier et avril. En Chine, elles ont baissé de 4,7% au premier trimestre de cette année.

Les voitures électriques sont trop coûteuses pour le grand public et la réduction des subventions à leur achat n’atténue pas la situation. Les conséquences peuvent être perçues à l’échelle mondiale, comme le montre l’Agence Internationale de l’Energie (IAE). Le parc automobile augmente mais les taux de croissance continuent de baisser, 59% en 2016 contre 76% en 2015 et 84% en 2014. Pourtant, l’objectif qui a été fixé lors de la COP21 à Paris est de mettre en circulation 600 millions de véhicules électriques d’ici 2040, alors qu’aujourd’hui on en est à 2 millions.

Heureusement, il est possible de changer la donne en France. Selon les études Bloomberg New Energy Finance, le coût des batteries devrait descendre à près de 50% d’ici 2020. En attendant, les sociétés de transports font de leur mieux pour renouveler sans cesse leur flotte pour s’adapter aux législations en vigueur concernant l’environnement.

Pollution sonore : Paris s’arme de bitumes anti bruit !

Nuisances sonores ? Près d’un quart des parisiens en souffrent au quotidien. Pour y remédier, la capitale compte s’équiper de bitumes anti-bruit et anti-chaleur dès 2018. Explications…

Bitumes anti bruit : comment ça marche ?

Mardi soir, le Conseil de Paris a approuvé l’expérimentation de trois types de bitumessur ses routes à partir de 2018. Grâce à leur composition et leur surface poreuse, ils devraient réduire d’au moins 50% le bruit occasionné par le trafic routier. Par ailleurs, leur revêtement imperméable devrait permettre de filtrer l’eau et la chaleur pour produire un air plus frais.

Etant l’une des zones les plus bruyantes de la capitale,  l’avenue du Général Leclerc, dans le XIVè arrondissement, a été retenue pour le projet. Deux autres rues, encore à l’étude, devraient aussi compléter la liste. Chacune d’entre elles recevra 400 kilomètres de bitumes pour un total de 1,2 kilomètre. En tout, le chantier est estimé à 2,9 millions d’euros dont 1,35 million d’euros sera financé par l’Union européenne en vertu du programme Life pour l’environnement et le climat.

 

Pollution sonore à Paris !

La pollution sonore est un problème bien réel pour les parisiens. Selon l’association Bruitparif, au moins 22% des habitants de la capitale en sont concernés. Aucun des vingt arrondissements de la ville n’est épargné alors qu’ils hébergent chacun des écoles, des crèches et des établissements de santé. Et, « au-delà des questions de confort et de qualité de vie, l’environnement sonore constitue un enjeu de santé publique » soulève Célia Blauel, adjointe au maire chargée de l’environnement (EELV). En effet, les nuisances sonores peuvent entrainer des perturbations du sommeil, des troubles comportementaux et des problèmes cardiovasculaires. Chaque année, elles engendrent plus de 10.000 décès prématurés et au moins 10.000 autres malades à travers l’Europe.

Lutter contre la pollution sonore est donc une nécessité pour la capitale. Mais la mise en place de ces bitumes ne sera pas suffisante pour régler le problème. En effet, les autres mesures prises en amont devraient être renforcées comme la réduction du trafic dans les zones les plus bruyantes. L’occasion pour les parisiens de faire du covoiturage et pourquoi ne pas faire appel au transport VTC. D’ailleurs, l’arrivée de ces derniers aurait déjà permis la suppression de plus de 20.000 voitures de la circulation.

Les Français sont toujours attachés à leur voiture

On en parle de plus en plus souvent ces derniers temps : malgré les différentes alternatives qui s’offrent aux usagers, ces derniers restent très dépendants de leur voiture individuelle. En effet, 53 % des Français utilisent leur voiture au moins une fois par jour, selon une étude effectuée par Kantar TNS Sofres pour l’institut Montaigne.

Les gens ne sont toujours pas prêts à laisser leur voiture au garage d'après une récente étude. Pourtant, les impacts de la voiture sur l'environnement sont importantes et on doit agir maintenant. De plus, ce ne sont pas les alternatives qui manquent.
Personne ne veut laisser sa voiture.

Vendre ma voiture ? Jamais !

Nombreux sont les autres moyens de déplacement à notre disposition, pour ne citer que la location de voiture entre particuliers, le covoiturage ou encore les VTC. Pourtant, ces alternatives ne sont sollicitées quotidiennement que par près de 3 % des citoyens, 6 % dans les grandes métropoles.

Presque personne ne veut, dans ce cas, se séparer de sa voiture. Au contraire, 99 % des questionnés comptent garder leur voiture dans les trois prochaines années, ou en changer. L’automobile conserve donc une image positive, surtout auprès des jeunes. D’ailleurs, 84 % des 18-24 ans possèdent leur permis.

Moins utilisée dans les grandes villes

Les citadins vivant dans les villes de plus d’1,5 million d’habitants utilisent moins la voiture. A Paris notamment, 31 % ont recours aux transports en commun pour leurs déplacements quotidiens. Toutefois, une personne sur quatre utilise toujours leur voiture tous les jours.

La proportion de personnes prenant les transports en commun est la même, mais celles qui utilisent leur voiture personnelle sont plus nombreuses. Mais contrairement aux citadins, les personnes vivant dans les zones moins denses sont plus conscientes des enjeux environnementaux. Leur voiture idéale serait donc « une voiture qui ne pollue pas ».

De nombreux automobilistes ne sont pas près de quitter le volant. Pourtant, les dépenses liées à la voiture sont énormes et ses impacts sur l’environnement sont trop importants. L’existence des taxis et VTC est primordiale pour limiter l’usage des véhicules particuliers et donc les impacts sur l’environnement.

Volant de voiture : un nid à microbes ?

On n’y pense pas instinctivement et pourtant, notre volant est un vrai nid à microbes. Plus de 800 bactéries s’y séjourneraient selon une étude publiée par CosméticCar, ce qui est dix fois supérieur à ceux qui se trouvent sur les cuvettes de nos toilettes. Explications…

 

Attention : 800 bactéries en moyenne sont présents sur nos volants
Attention : 800 bactéries en moyenne sont présents sur nos volants

 

Un nid de germes sur nos volants !

Pour mesurer le niveau d’hygiène dans les véhicules, CosméticCar a étudié 1.200 d’entre eux. Et le résultat est sans appel : « il existe plus de bactéries dans un véhicule que sur une cuvette de toilettes ». En effet, l’étude évoque l’existence d’en moyenne 800 microbes sur les volants, soit dix fois plus par rapport aux cuvettes de toilettes qui n’en contiennent que 80 bactéries.

Parmi les microbes les plus présents, le réseau spécialisé dans le lavage de véhicule écologique sans eau citent : la moisissure, des champignons, du staphylocoque au virus de la grippe A, du milidiou et surtout du Bacillus cereus E.coli qui est une bactérie particulièrement dangereuse car elle peut provoquer des nausées, des vomissements et des diarrhées.

Bien évidemment, il existe une disparité plus ou moins grande entre chaque cas. Ainsi, un véhicule partagé sera moins propre qu’une voiture de location puisque cette dernière bénéficie, après chaque utilisation, d’un nettoyage approfondi. On devrait ainsi se méfier davantage de certaines Autolib’ dont l’état est déplorable puisqu’un simple contact pourrait nous renvoyer directement chez le médecin.

 

Un peu d’hygiènes ne fera pas de mal

Selon CosméticCar, ce nid à microbes s’explique notamment par « la surexposition de cette dernière à la chaleur et à l’humidité qui sont deux facteurs favorisant la multiplication des champignons et des bactéries ». A cela s’ajoute le manque et/ou l’insuffisance d’hygiène des utilisateurs des véhicules. Dans une précédente étude, réalisée en 2011, l’Université britannique Queen Mary révélait que 42% des automobilistes mangent régulièrement dans leur voiture. Or, seuls un tiers d’entre eux pensent à nettoyer l’intérieur.

Pourtant, le nettoyage reste le principal moyen de lutter contre la prolifération des microbes. Ainsi, il est conseillé à tous les automobilistes de nettoyer leurs véhicules très régulièrement, sans oublier le volant. Et ceux qui sont moins enthousiastes, mettez votre voiture au garage et faites appel à une voiture de location avec chauffeur sur Paris. Ceci vous évitera de toucher le volant !