Mal des transports : Uber a la solution

1 Français sur 4 serait touché par le mal des transports, les femmes et les enfants de 2 à 12 ans sont les plus vulnérables. Les nausées seraient plus fréquentes lorsqu’on se déplace dans une voiture sans chauffeur. Uber cherche donc en ce moment à réduire les symptômes de la nausée chez les futurs clients de ses robot-taxi.

1 Français sur 4 a le mal des transports. Ce problème touche plus de femmes et d'enfants que d'hommes. Pour espérer attirer des clients pour ses robots-taxis, Uber doit trouver une solution pour y remédier, et il est sur la bonne voie.
1 Français sur 4 a le mal des transports.

Plus de mal des transports dans les voitures autonomes

Pour créer une flotte de voitures autonomes, Uber a récemment signé un partenariat avec Volvo pour l’acquisition de 24000 modèles XC90. Mais pour persuader ses futurs clients, le géant américain doit s’attaquer à un problème de taille : le mal des transports. Les nausées arrivent plus souvent à bord des voitures autonomes. Et pour cause, les sièges avant y sont tournés dos à la route, par souci d’accessibilité et de convivialité.

Le décalage est à l’origine du mal des transports, c’est-à-dire l’écart entre ce que perçoit le cerveau et ce que ressent le corps. Uber travaille donc sur des habitacles capables de resynchroniser ces deux perceptions de l’environnement et a déjà déposé un brevet pour un « système de stimulation sensorielle pour véhicule autonome ». Les sièges du véhicule pourront s’incliner dans les virages et vibrer lors d’un freinage. Un filet d’air sera également soufflé vers le visage des passagers lorsque la voiture accélère.

Lutter soi-même contre le mal des transports

En attendant que les recherches d’Uber soient au point, les passagers peuvent toujours essayer les bonnes pratiques et les remèdes de grand-mère. D’abord, il faut comprendre que le stress et la fatigue favorise les nausées. Une bonne nuit de sommeil est fortement conseillé avant de prendre la route. Dans ce cas, il vaut mieux préparer ses bagages à l’avance. Sur le trajet, laissez la lecture, les films et jeux vidéo et gardez les yeux rivés sur la route.

Pour les remèdes naturelles, rien de plus efficace que le gingembre. En tisane, en biscuit ou en bonbon, c’est le remède miracle contre les nausées. Mais certaines huiles essentielles sont également efficaces. Les gens pourront donc continuer à faire appel à Eden Transports sans se soucier de ce détail, sachant qu’en plus, les chauffeurs y sont très aimables.

Transport : frein à l’emploi des jeunes

Environ 20% des jeunes sont aujourd’hui en chômage. Encore en 2016, un quart d’entre eux a renoncé à un emploi à cause des difficultés à se déplacer jusqu’au lieu de travail. C’est ce que révèle une étude parue le jeudi 23 novembre 2017.

Beaucoup de jeunes renoncent à un emploi à cause des problèmes de transports. Et d'autres ne peuvent pas faire des activités sociales.
Le transport est aussi responsable du chômage chez les jeunes.

Frein à l’emploi

Le baromètre sur la jeunesse de la Direction de la Jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative (DJEPVA) parue jeudi nous révèle des chiffres inquiétants. 26% des jeunes de 18 à 30 ans ont été dans l’obligation de refuser un emploi faute de transports adaptés au trajet domicile-travail. Un jeune sur cinq a également dû renoncer à une opportunité de formation.

Outre ces difficultés dans les déplacements professionnels, beaucoup de jeunes renoncent aussi à des activités sociales. 57% d’entre eux ont par exemple déjà dû renoncer à visiter un proche, de partir en vacances ou d’accéder à un loisir.

Des transports moins chers et écoresponsables

Des modes de transports plus respectueux de l’environnement (16%) conviendraient mieux aux jeunes. « Attentifs à l’impact de leurs modes de transport sur la planète, seule la moitié d’entre eux utilise en priorité la voiture pour se déplacer au quotidien, contre 65% dans l’ensemble de la population », note l’enquête. 29% des jeunes préfèrent en effet les transports en commun.

Mais dans le monde professionnel, les transports collectifs ne peuvent pas encore rivaliser avec le véhicule personnel. La preuve, les jeunes qui ont leur permis ont plus de chance de décrocher un emploi. « A niveau de diplôme égal, les taux d’emploi des jeunes sans permis sont jusqu’à plus de deux fois moindres que ceux des jeunes détenteurs du permis », assure les auteurs de l’étude. Et ce ne sont pas les 34% des jeunes qui n’ont pas été reçus faute de véhicule personnel qui vont dire le contraire.

Sécurité routière : bilan stable pour le mois d’octobre

Au cours de ces douze derniers mois, la mortalité routière a connu une légère inflexion dans l’hexagone. C’est le constat plutôt réjouissant de la Sécurité routière dans son dernier bilan publié le 15 novembre dernier. Explications…

Moins d’accidents en Octobre

Selon l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), 315 personnes ont perdu leur vie sur nos routes en octobre. Comparé aux données recueillies l’année dernière pour la même période, le nombre de morts dû à un accident routier reste stable (316 décès en 2016).

Un bilan plutôt réjouissant qui a permis un léger recul de 0,3%, du taux de mortalité au cours de ces douze derniers mois. D’ailleurs, les indicateurs mensuels étaient tous au vert en octobre avec 5.397 accidents corporels (-1% soit 54 accidents évités), 6.961 victimes (-2,9% soit 209 victimes épargnées) et 2.404 personnes hospitalisées (-1,7% soit 42 hospitalisations en moins).

 

Prudence pour les mois prochains

La lutte contre l’insécurité routière avance ainsi pas à pas. Néanmoins, ce petit recul ne devrait pas nous inciter à baisser les gardes surtout à cette période de l’année. A noter les jours raccourcis et les mauvaises conditions météorologiques réduisent considérablement notre visibilité. L’ONISR a d’ailleurs appelé les usagers à « la plus grande vigilance pour compenser cette visibilité réduite notamment à l’égard des piétons ».

Quelques règles s’imposent ainsi pour conduire en toute sécurité durant l’automne. Avant de prendre la route, vérifiez scrupuleusement l’état de votre véhicule (pneus, éclairages, essuie-glace…). Tout au long de votre trajet, suivez les instructions relayées par les panneaux de signalisation (baisse de vitesse, distance de sécurité…). Et, n’hésitez pas à allumer les phares dès que la luminosité diminue.

Pour les habitants de la région parisienne, vous pouvez faire appel à Eden Transports pour rejoindre sereinement votre lieu de destination. Très flexibles, nos services s’adaptent à vos besoins : navettes, chauffeur avec chauffeur, transport de personnes à mobilité réduite, transport personnel… Par ailleurs, nos prix figurent parmi les plus attrayants dans le domaine. Vous pouvez d’ailleurs lancer un devis en ligne pour le vérifier. Et, fidèles à nos valeurs, nous vous assurons : ponctualité, confort et sécurité.

Plan climat : un calendrier bien établi pour chasser la voiture

La mairie de Paris a longtemps été critiquée pour son objectif de réduire rapidement le trafic automobile dans la capitale. Mais elle assume très bien sa politique et n’hésite pas à annoncer de nombreuses mesures de plus en plus strictes. Ces dernières ont encore été réaffirmées lors d’une discussion sur le Plan climat le lundi 20 novembre en conseil de Paris.

La mairie de Paris veut chasser la voiture de la capitale. Elle se donne tous les moyens pour y arriver.
La voiture perd progressivement sa place à Paris.

Hausse des prix de stationnement

L’autorité sur les stationnements reviendra à la mairie de Paris dès le début de l’année 2018. De ce fait, elle sera amenée à fixer les tarifs, mais il faut déjà se préparer à une augmentation pour un stationnement de plus de deux heures. Le recouvrement des impayés se fera en ayant recours à une société privée. « La fraude au stationnement représente aujourd’hui 300 millions d’euros par an d’impayés. C’est l’équivalent du coût annuel de fonctionnement de toutes les crèches de Paris », précise la ville.

Restriction de la circulation

La place de la voiture va progressivement diminué à cause de réaménagements au niveau des places historiques. En lançant ce dossier en juin 2015, Anne Hidalgo avait affirmé son souhait de « donner plus de place à ceux qui ont envie de vivre dans une ville plus pacifiée, avec moins de voitures et moins de stress ». Place de la Bastille, par exemple, les voitures contourneront la colonne de juillet sur trois côtés d’ici l’été 2019. Le terre-plein central  sera relié au bassin de l’Arsenal par une « presqu’île 100% piétonne » de 13 200 m². « 53% de l’espace public sera rendu aux piétons », souligne Jean-Louis Missika, adjoint.

Réduction de la vitesse

Imaginez une limitation de vitesse à 30km/h dans l’ensemble de la capitale. C’est ainsi que la mairie veut procéder pour apaiser la circulation et améliorer le partage de la rue entre les usagers. L’objectif pour 2020 est de faire passer 85% du territoire parisien en zone 30. La vitesse de 50km/h ne sera maintenue que pour environ 15% de la voierie de Paris.

Fin des véhicules diesel et essence

Cette mesure a déjà été annoncée et réitérée à plusieurs reprises. Pour Anne Hidalgo, « la mairie de Paris doit envoyer des signaux aux constructeurs et aux habitants ».

Bus 100% électriques

Sur 4600 bus, la RATP utilise aujourd’hui 81% de bus diesel, 700 bus hybrides et 22 bus 100% électriques. Mais elle  s’est engagée à renouveler la totalité de son parc d’ici 8 ans. En 2025, elle sera donc équipée de 80% de bus électriques et 20% de bus roulant au biogaz.

Sécurité routière : le label « Ville prudente » voit le jour

Après le label « Ville fleurie », le label « Ville prudente » voit le jour en France. Le but est de récompenser les communes les plus actives dans l’amélioration de la sécurité routière. Cette initiative est un coup de pouce indispensable dans l’effort de la France pour réduire la mortalité sur les routes.

Dès 2018, on reconnaîtra facilement les communes ayant fait des efforts importants dans la protection des usagers de la route les plus vulnérables. Un label "Ville prudente" vient d'être créé pour les récompenser.
Les communes impliquées dans l’amélioration de la sécurité routière seront désormais récompensées.

Des panneaux « Ville prudente » installés dès 2018

Tous les moyens sont bons pour casser la vitesse des automobilistes. Des panneaux « Ville prudente » seront installés dès 2018 à l’entrée des agglomérations ayant fait preuve d’implication dans la protection des usagers de la route les plus vulnérables. Cette initiative inspirée du label « Ville fleurie » a été présenté par l’Association Prévention Routière au Congrès des Maires et des Collectivités locales, les 21, 22 et 23 novembre 2017 à Paris.

Cette solution change des mesures restrictives et constitue une bonne manière de mettre une bonne manière de promouvoir les bonnes pratiques. Cette approche a déjà fait ses preuves à Carnac où des radars pédagogiques signalent aux automobilistes qu’ils sont en excès de vitesse.

Faire baisser le nombre d’accident

En 2016, 3477 personnes ont été tuées sur les routes. Une victime sur trois l’a été en agglomération. Avec la popularité des déplacements en vélo, ces chiffres risquent d’empirer. Il était donc temps que ce label voit le jour. Les communes auront jusqu’au 30 avril 2018 pour déclarer l’ensemble des aménagements qu’ils ont fait : zone 30, pistes cyclables, aménagement de la chaussée ou des carrefours.

L’Association Prévention Routière récompensera les efforts de la municipalité par une série de cœurs. Mais le plus important, c’est qu’elle va lui fournir les données sur la sécurité routière pour que chaque commune puisse  mesurer le coût de son insécurité routière. La mise en place d’un site internet facilitera encore plus l’accès aux données et encouragera les collectivités à rivaliser avec leurs voisines. « En quelques clics, les communes candidates auront accès à 10 ans de données et pourront notamment visualiser l’évolution de l’accidentalité routière sur leur territoire, le coût que cela représente, les usagers les plus touchés, etc. », assure l’association.

Paris : le point sur la ponctualité des transports en commun !

Avec les travaux, les pannes de réseau, les problèmes techniques… la régularité des transports en commun parisiens est mise à rude épreuve. Pour identifier la ligne la plus ponctuelle, retour sur le bilan publié par Ile-de-France Mobilités basé sur les tendances de ces onze derniers mois.

 

Ile-de-France : focus sur la ponctualité des transports en commun
Ile-de-France : focus sur la ponctualité des transports en commun

 

Métro ou RER ?

Mieux vaut prendre un métro qu’un RER. C’est le constat établi par Ile-de-France Mobilités, syndicat des transports en commun de la région parisienne, dans son dernier bilan sur « la qualité de service rendu aux voyageurs d’Ile-de-France » en 2016 et 2017.

Selon l’organisme, 13 lignes de métro sur 14 ont atteint l’objectif de régularité fixé à 96,5% durant les heures de pointe. Même la ligne 13, réputée pour ses retards chroniques, a connu une nette amélioration. Ainsi, elle a affiché un taux de réussite de 96,4% en août 2016 contre 96,2% en 2015, de la même période. Seule la ligne 6 a enregistré une chute de 2,5% et est passé d’un taux de ponctualité de 98,2% en 2015 à 95,7 en 2016.

Du côté des RER et du Transilien, le résultat est beaucoup moins satisfaisant. Si le RER B a maintenu son taux de ponctualité (89,7%), les RER A, C, D et E ainsi que les lignes P, N et H n’ont même pas atteint le seuil minimal imposé par l’Ile-de-France Mobilités. Toutefois, on note un taux de ponctualité de 100% avec la ligne K qui a bénéficié de nouvelles rames. Ainsi qu’une nette amélioration du côté des lignes J, K, L et U. Bémol, ces lignes ne sont pas très fréquentées au quotidien.

 

D’autres alternatives !

Face à ces retards répétitifs, la SNCF compte prendre certaines mesures. Ainsi, d’ici le second semestre 2018, elle prévoit l’automatisation de tous les trains. Par ailleurs, une réforme des horaires est prévue le 10 décembre prochain. A noter que cette dernière stratégie a permis à la ligne L, dans l’ouest de l’Ile-de-France, de passer sa ponctualité de 83,3% en 2015 à 89% en 2016.

Mais seront-elles suffisantes pour assurer une qualité de service aux quelques 12 millions de franciliens ? Pas si sûr ! En tout cas, si vous avez un rendez-vous important à assister, un vol à attraper… il vaut mieux ne pas trop compter dessus. La sage décision serait alors de faire appel à Eden Transports. Disponible 24h24 pendant 7j/7, Eden Transports propose divers services qui s’adaptent à vos besoins : navette, chauffeur privé, transport personnel… Pour chacun de nos clients, nous vous assurons : confort, sécurité et surtout ponctualité.

Voiture autonome : autorisée en Grande-Bretagne dès 2021

Les Britanniques souhaitent devenir les champions de la voiture autonome. En effet, le ministère des Finances a annoncé que les premières voitures autonomes rouleront en Grande-Bretagne dès 2021. Cette ambition est alimentée par un énorme investissement et l’arrivée du réseau 5G.

La Grande-Bretagne annonce la mise en circulation de la voiture autonome dès 2021. De nombreux investissement et le déploiement du réseau 5G sont nécessaires dans la réalisation de ce projet.
La voiture autonome circulera en Grande-Bretagne dès 2021.

Des voitures autonomes dès 2021

Le budget nécessaire à la concrétisation de ce projet sera présenté le mercredi 22 novembre 2017, selon le ministre des Finances. Les investissements dans les nouvelles technologies seront multipliés. Le déployement de la 5G devrait notamment coûter 160 millions de livres et le développement de l’Intelligence artificielle (IA) s’élèverait à 75 millions de livres. Une enveloppe de 400 millions de livres sera également destinée aux entreprises qui installeront les points de recharge des voitures électriques. Les automobilistes qui voudront migrer vers l’électrique seront aussi aidés.

« La Grande-Bretagne a un avenir très prometteur et nous devons saisir les opportunités que nous offrira le monde post-Brexit », a affirmé le ministre Philip Hammond sur BBC1. « La Grande-Bretagne doit être à la tête de cette nouvelle révolution technologique », a-t-il ajouté.

Un écart entre les populations urbaines et rurales

La règlementation des transports en Grande-Bretagne devra encore subir quelques changements pour que ces nouveaux véhicules puissent circuler. Ce côté juridique reste d’ailleurs un des blocages pour la mise en circulation des voitures sans chauffeur dans plusieurs pays.

Le prix de ces voitures pose également problème, que ce soit à la vente ou à la location. Au rythme actuel, un écart va se creuser entre les populations des villes et celles de la campagne. En effet, les habitants des zones rurales n’ont ni les mêmes besoins, ni les mêmes contraintes que les citadins en matière de mobilité.

Sécurité routière : rappel sur l’importance de la ceinture de sécurité

Lancée le soir du dimanche 19 novembre, la nouvelle campagne de la Sécurité routière veut sensibiliser les automobilistes sur l’importance de la ceinture de sécurité. Le port de ceinture est un geste si basique que c’est presque devenu une option.

Le port de la ceinture de sécurité est obligatoire depuis 40 ans. Mais il est devenu si banal qu'on l'oublie souvent. La Sécurité routière a rappelé son importance dans une nouvelle campagne.
La ceinture de sécurité est indispensable, même à l’arrière.

Un geste banale

Le port de ceinture de sécurité est obligatoire depuis le 1er juillet 1973 pour les passagers à l’avant, et depuis 1990 pour ceux de l’arrière. La France a été l’un des pays européens à imposer le dispositif car 18.000 personnes étaient mortes sur ses routes en 1972. Les premiers mois de son application, 20% des automobilistes seulement ont bouclé leur ceinture. Mais il a ensuite été respecté et accompagné par d’autres mesures, réduisant ainsi le nombre de morts.

Aujourd’hui, le port de ceinture est devenu si banal que nous oublions souvent de le faire. Pourtant, encore 354 personnes sont mortes en 2016 car elles n’ont pas attaché leur ceinture de sécurité. Les trois-quarts d’entre elles étaient des conducteurs. Au moins la moitié aurait survécu si le dispositif était bouclé.

« Attachez votre ceinture, attachez-vous à la vie »

C’est par ces mots que la Sécurité routière lance une nouvelle campagne de sécurité sur la ceinture de sécurité, douze ans après la dernière. La vidéo s’adresse à la fois aux ados et aux parents pour les sensibiliser sur la nécessité de mettre ce dispositif, qu’ils soient à l’avant ou sur la banquette arrière. En effet, les passagers installés sur la banquette arrière sont autant vulnérables que ceux de l’avant alors que seulement 8 sur 10 bouclent leur ceinture.

Dans un accident, même si la voiture roule à vitesse normale, le passager mal attaché devient un boulet de canon. En effet, un corps pesant 57 kg pèse 1,5 tonne s’il est propulsé à 50 km/h. « Un tel choc équivaut à une chute du quatrième étage », commente un technicien lors d’un crash test. La ceinture réduit de 40% à 65% les risques de décès des passagers installés à l’avant et de 25% à 75% pour ceux à l’arrière. Son utilisation épargnerait chaque année 200 vies.

Transports en commun : lutte contre les agressions sexuelles

Une brigade spéciale de police combat depuis 2015 les attouchements et agressions sexuelles dans les transports. Si le travail de ces policiers sur le terrain semble efficace, le blocage au bannissement de ce fléau reste l’hésitation des victimes à porter plainte.

Un brigade spéciale travaille depuis 2015 dans la lutte contre les agressions sexuelles dans les transports. Leur plus grand défi reste de persuader les victimes à porter plainte.
Les agresseurs sexuels dans les transports ont divers profils.

La brigade anti-frotteurs

La Sûreté régionale des transports (SRT) d’Île-de-France possède depuis 2015 une brigade spéciale de lutte contre les agressions sexuelles. C’est cette année-là que le gouvernement a lancé une campagne nationale pour rendre les transports en commun plus sûrs. La cible de cette brigade va du simple « frotteur » aux prédateurs sexuels.

La création de cette brigade spéciale permet aux enquêteurs « de ne rien louper », se réjouit Frédéric, le chef de groupe. Les enquêteurs sont à l’affut des moindres indices d’un passage à l’acte. « Pour les frotteurs, leur but est de se faire le plus discret possible. C’est même très fréquent que des victimes ne se rendent pas compte qu’il s’est passé quelques chose », explique le major de la brigade de lutte contre les atteintes à la sécurité dans les transports (BLAST).

Leur réputation s’est solidifié en à peine un an. « Quand on arrive avec un dossier, le magistrat sait qu’il sera solide », explique Amandine Matricon-Charlot, commissaire à la tête de la SRT. En 2017, 70% des personnes interpellées ont été déférées devant la justice.

Les victimes ne portent pas plainte

En France, 53% des femmes ont déjà été victimes de harcèlement ou d’agression sexuelle. C’est ce que révèle un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour France Info et Le Figaro. La Fédération nationale des usagers des transports (FNAUT) annonce pour sa part que 9 femmes sur 10 affirment avoir été harcelées dans une gare, un train ou un transport collectif. Malgré ces chiffres, il n’y a que 2% des victimes qui portent plainte.

Face à cette situation, une amélioration des offres de transport en faveur des femmes a été réalisée. Désormais, les femmes peuvent demander à ce que le bus s’arrête plus près de leur domicile. Mais la présence des policiers est la mesure la plus efficace car en plus de prévenir les agressions, les enquêteurs peuvent arriver à convaincre les victimes de porter plainte. « Cela fait aussi partie du travail de rappeler qu’on n’a pas affaire  à des incivilités dans le cas des frotteurs mais bien à des agressions sexuelles punies de 5 ans de prison et de 75000 euros d’amende », souligne le commissaire.

Emploi : la voiture autonome est-elle une menace ou une opportunité

Les avancées technologiques ont toujours été perçues comme destructrices d’emplois, le secteur des transports n’y échappe pas. A cause de cela, il y a des pays qui prennent des décisions qui peuvent sembler refuser le progrès, à l’exemple de l’Inde qui s’est opposée à la voiture autonome. Mais certaines personnes pensent au contraire que cette dernière est génératrice d’emplois.

La voiture autonome sera-t-elle destructrice ou génératrice d'emploi? Les opinions diffèrent en France et dans le monde.
Les opinions différent concernant l’impact de la voiture autonome sur l’emploi.

Grande incertitude

La course vers la voiture 100% autonome avance à grand pas. Certaines entreprises pensent même que des clients pourront commander une course sur leur smartphone dès 2018. Tout cela, sans l’intervention d’un conducteur humain. Des sujets ont fait débat concernant l’autonomie de la batterie, la capacité de l’IA à choisir l’action à faire en cas de problème ou encore la sécurité de la voiture face aux pirates informatiques. Mais tout cela semble se régler petit à petit.

L’un des questions qui attendent encore une réponse est celui de l’emploi, notamment des chauffeurs. L’introduction des voitures autonomes taxi dans le circuit les handicapera. En effet, le prix d’un véhicule autonome est équivalent à celui d’une licence de taxi à Paris. En plus de cela, le chauffeur humain doit encore financer ses formations et l’achat de sa voiture. Côté tarif, le robot est plus attractif car il ne perçoit pas de salaire, ce qui rend la course plus abordable. Mais la plus flagrante inégalité est physiologique. Contrairement au robot, l’homme doit prendre des pauses.

Face à ces inquiétudes, certains gouvernements se sont opposés à la voiture autonome. C’est l’exemple de l’Inde. « Comment pouvons-nous autoriser de tels véhicules alors que nous avons déjà un grand nombre de chômeurs ? » s’interroge le ministre des Transports, Nitin Gadkari.

La voiture autonome génératrice d’emploi

Les voitures autonomes ont un gros potentiel sur le développement du marché du travail selon Marc Andreessen, un pionnier du web. « Tous les 20 à 50 ans, des gens annoncent que les machines vont prendre nos emplois et cela n’arrive jamais (…) c’est une erreur de le penser », a-t-il affirmé. Les gens ont aussi paniqué lorsque l’automobile s’est démocratisée, il y a une centaine d’années. Pourtant, l’industrie automobile a généré beaucoup d’emplois par la suite.

Pour Andreessen, cela va plutôt nous aider dans notre vie professionnelle. « Nous pourrons aller facilement au travail et nous relaxer ou travailler alors que nous nous trouvons en transit. Cela ouvre des possibilités d’accroître notre productivité », explique-t-il.  Mais les choses risquent de ne pas se passer comme le prédit Andreessen si les Etats n’anticipent pas les changements que l’arrivée des voitures autonomes va provoquer. Une reconversion de ceux qui risquent de perdre leur emploi pourrait être nécessaire.