Transports en commun : plus de sécurité, moins de liberté

Comme annoncé lundi, la sécurité a été renforcée dans les transports en commun de la région parisienne. Maintenant, la police a le droit de fouiller tout le monde sans aucune raison apparente.

Des fouilles policières sans motif viennent s'ajouter aux dérangements que les passagers subissent dans les transports en commun. Pour certaines personnes, ces mesures sont inutiles.
Les fouilles dans les transports en commun sont reconduites.

Fouilles sans motif

Suite à l’attentat qui s’est produit lundi dans une station de métro à Saint-Pétersbourg et qui a tué quatorze personnes, le ministre français de l’Intérieur a annoncé le renforcement des effectifs de sécurité dans les transports en commun de la région Ile-de-France. Cette mesure de précaution peut être reconduite jour par jour.

Depuis mercredi, « entre 7 à 22 heures, les agents de police judiciaires et les agents de police judiciaire adjoints sont autorisés à contrôler l’identité de toute personne, quel que soit son comportement (…) et à l’inspection visuelle et la fouille des bagages ainsi qu’à la visite des véhicules circulant, arrêtés ou stationnant sur la voie publique ou dans les lieux accessibles au public, sur les lignes, stations, gares, arrêts et couloirs des transports en commun de voyageurs par voie ferrée de Paris », peut-on lire dans l’arrêté.

La fouille est en principe réservée aux personnes recherchées ou aux cas de flagrant délit mais dans le cas actuel, elle est effectuée dans le cadre de l’Etat d’urgence.

Mauvais point de plus pour les transports en commun

Les transports en commun sont depuis longtemps mal perçus par les Franciliens. Les capacités d’accueil ne correspondent plus à la demande, les retards augmentent le stress des salariés qui font le trajet quotidien du domicile au travail. Et selon le bilan de l’année 2016 publié par l’Insee, la délinquance a augmenté.

Ces fouilles sont donc considérées comme le dérangement de trop. « En ce moment, avec tout ce qui se passe, c’est normal. Mais tous les jours, à force, c’est relou (sic) », a répondu un jeune homme au micro de France 2. Pour une autre personne questionnée par bfmtv, il s’agit d’une atteinte à la liberté : « qui sera fouillé et pourquoi ? « Est-ce que ça va se faire au faciès? Parce qu’on a une sale gueule on va dire : tiens, lui on va le fouiller. Mais celui qui a un costard-cravate, avec son petit cartable, on ne va pas le fouiller parce qu’il présente bien… »

Voiture autonome : pour aujourd’hui ou pour demain ?

Si la voiture autonome n’est pas encore tout à fait au point, les véhicules qu’on utilise aujourd’hui sont de plus en plus automatisés. Mais avant d’en arriver à une autonomisation complète, il faut prendre en compte plusieurs éléments importants.

L'assistance d'un homme est toujours indispensable pour les voitures autonomes jusqu'à présent. Au lieu de faire la course pour l'autonomisation complète de la voiture, certains ont eu l'idée de créer un dispositif capable de choisir qui du conducteur humain et de l'ordinateur est le mieux placé pour résoudre un problème.
Les voitures autonomes ne sont pas si autonomes qu’on le pense.

La conduite mains libres

Le conducteur d’une voiture dotée de cette option peut passer en pilotage automatique lorsque la situation le permet. Un message le prévient alors que les conditions sont réunies, à savoir une vitesse qui ne dépasse pas les 130 km/heure, une conduite constante et l’existence de marquage au sol sur la route.

Grâce à des capteurs, les véhicules intelligents collectent des informations sur ce qui se passe autour. « Ces voitures qui ont des capteurs multiples sont capables d‘être tout le temps vigilantes : ce qui veut dire qu’elles peuvent répondre à n’importe quel danger et n’importe quelle situation de trafic », assure Henrik Lind, expert technique en capteurs pour véhicules autonomes chez Volvo.

Homme vs machine

Le niveau d’autonomie des voitures intelligentes ne sont aujourd’hui qu’à la conduite assistée. La loi oblige le conducteur à garder un œil sur la route et se tenir prêt à tout moment à prendre le relais de l’ordinateur.

Chez IBM, on a imaginé un système qui s’adapte aux circonstances. « Si une voiture autonome fait face à une anomalie opérationnelle, comme un système de freinage défectueux, un phare brûlé, une visibilité insuffisante et/ou des conditions de circulation médiocres, le système peut comparer qui du conducteur humain et du système de conduite embarqué est le mieux placé pour gérer l’anomalie ».

La course vers l’autonomisation complète de la voiture est lancée pour les grands constructeurs et les acteurs du secteur technologique. Toutefois, beaucoup d’éléments restent à perfectionner et il faut aussi s’intéresser au sort des personnes qui travaillent comme camionneurs, chauffeurs de taxi/VTC qui vont peut-être perdre leur emploi.

Le budget voiture des Français toujours en hausse

En France, les dépenses liées à la voiture ont connu une hausse de 1,5 % en 2016. C’est le résultat de l’étude annuelle « Budget de l’Automobiliste » effectuée par l’Automobile club association (ACA) et publiée le jeudi 30 mars. Malgré cela, 84 % des ménages possèdent un véhicule particulier.

Le budget voiture des Français en hausse

Les Français ont alloué à leur voiture un budget moyen de 5883 euros en 2016, soit 87 euros de plus que l’année précédente. Les taxes représentent à elles seules le quart de cette somme. « En 2016, l’ensemble des taxes ont atteint 65 milliards d’euros, dont 35 milliards rien que pour les taxes sur les carburants », note le rapport.

Les factures ne sont pas les mêmes pour les voitures et pour les régions. Le modèle qui dépense le moins est la Dacia Logan, avec 4756 euros pour une distance parcourue de 8469 km. Elle est suivie de la Renault Clio, de la Peugeot 308 et de la Toyota Prius hybride qui coûte 9500 euros pour 15000 km parcourus. Pour les régions, le budget va de 5441 euros en Lorraine à 6184 euros dans la région PACA.

La fin du tout-automobile

Ce n’est plus un secret, nos habitudes de déplacements ont un impact majeur sur l’environnement. Il n’est donc pas surprenant que des villes veuillent diminuer le trafic automobile. Paris s’est particulièrement démarquée en adoptant les vignettes Crit’Air vers début 2017.

Le covoiturage et l’autopartage sont souvent cités dans les solutions pour faire diminuer le trafic. Pour les participants aux ateliers sur la mobilité de demain, « il faut aider à la mise en relation des covoitureurs, identifier les points de rencontre ».

L’utilisation de véhicules particuliers est non seulement coûteuse mais elle nuit à l’environnement. En plus, trouver une place de parking en milieu urbain n’est pas une mince à faire aujourd’hui. Heureusement, des solutions alternatives de déplacements existent : choisir le vélo et les transports en commun ou encore faire appel à une entreprise de transport de personnes.

Transport de personnes : attention aux chauffeurs clandestins !

Ils travaillent souvent la nuit, devant les aéroports, les gares ou les boîtes de nuit, en toute illégalité. Les taxis clandestins sont les bêtes noires des professionnels du transport de personnes tels que les taxis et les VTC. Ces hors-la-loi constituent un danger aussi bien pour les professionnels que pour les clients.

Une lutte qui devient difficile

L’arrivée des VTC a dopé le domaine du transport de personnes, mais elle a aussi profité aux chauffeurs clandestins. De ce fait, les autorités ont plus de mal à lutter contre ce fléau. Boers, c’est le nom donné à la police des taxis en Ile-de-France, chargée de vérifier si ces derniers respectent la loi. La brigade a dû évoluer face à la recrudescence des infractions. « Nous sommes passés d’une dizaine de fonctionnaires en 2008 à environ 80 aujourd’hui », affirme le capitaine David Pousset, chef de la compagnie de police routière à la préfecture de police.

Les taxis clandestins transportent des personnes en toute illégalité. Cela représente une concurrence déloyale pour les professionnels du secteur et un danger pour les passagers. En 2016, les Boers ont dû intervenir 5 fois plus que l’année précédente. Les chauffeurs clandestins risquent jusqu’à 15 000 euros d’amende et un an de prison.

Un climat d’insécurité

Non seulement les taxis clandestins sont un danger pour les professionnels, mais ils le sont aussi pour les clients. Pas ou peu formés, ne possédant ni licence VTC/taxi, ni assurance, ni aucun autre justificatif obligatoire, ils mettent en danger la vie de ses passagers.

Le client peut, par son choix, renforcer cette lutte contre les faux transporteurs. Pour cela, il faut éviter les racoleurs. Si vous êtes déjà entré dans le véhicule, vérifiez si celui-ci possède un compteur. Mais le plus avantageux pour le client est de toujours préparer ses déplacements et de faire appel à des professionnels crédibles. Internet permet de faire des recherches avancées dans ce sens.

VTC : un tarif minimum pour vivre dignement de ce travail

Les chauffeurs VTC mettent la pression sur Uber en lançant un ultimatum. En effet, la plateforme devra avancer des propositions concrètes sur un « tarif minimum applicable au secteur » avant le lundi 03 avril à 20 heures.

Les chauffeurs VTC montent le ton, ils lancent un ultimatum à Uber pour proposer une solution concrète concernant la fixation d'un tarif minimum.
Les VTC font pression sur Uber concernant la fixation d’un tarif minimum.

L’Etat n’est pas contre

Une réunion entre le secrétaire d’Etat aux Transports, Alain Vidalies, et une intersyndicale composée d’Actif VTC, d’UDCF et de la CFDT VTC-Loti a eu lieu vendredi. Les représentants des VTC ont déclaré avoir obtenu « le début des travaux par les services de l’État pour la mise en place d’un tarif minimum applicable dans le secteur des VTC ». Cette information a été confirmée par le secrétaire d’Etat.

Après des mois de dialogue, le secrétaire d’Etat ne peut que constater l’échec des négociations avec Uber. Le leader des plateformes de mise en relation entre chauffeurs et clients « ne tient pas ses engagements », a-t-il déclaré. Toutefois, l’instauration de ce tarif minimum est encore conditionnée. « Ce tarif minimum fera l’objet d’une intervention législative à la suite des élections », souligne le collectif de chauffeurs.           

Pression sur Uber

Pour Uber, cette mesure pourrait entrainer la hausse des prix et par la même occasion « une perte significative et immédiate du nombre de clients ». Et alors que les chauffeurs s’impatientent, la plateforme pense que « la discussion ne fait que commencer ». Elle appelle donc ses interlocuteurs à « revenir travailler et dialoguer ». Ainsi, le directeur Europe de l’Ouest d’Uber, Thibaud Simphal, rencontrera mardi Alain Vidalies.

Du côté des chauffeurs, on veut du concret ! L’intersyndicale demande donc à rencontrer les représentants d’Uber « d’ici lundi 20 heures avec des propositions concrètes ». Le collectif fera une conférence de presse mardi pour expliquer la suite de leurs actions si la réunion n’aura pas porté ses fruits.

A titre de rappel, le médiateur chargé de régler le conflit entre Uber et les chauffeurs avait recommandé en février la fixation d’un tarif minimum. Jacques Rapoport avait déclaré à ce moment-là que la réponse d’Uber ne répondait pas à toutes les revendications des chauffeurs.

 

Le point sur les transports en commun

Pour beaucoup de français, les transports en commun sont sources de désagrément alors qu’on y passe en moyenne 1h25 par jour. Agressions physiques, vols, retards… on fait le point !  

 

Inconfort, stresse, insécurité, c'est ce que vit quotidiennement les Français qui utilisent les transports en commun. De plus en plus de personnes préfèrent donc de faire appel aux VTC.
Les transports en commun sont souvent mal perçus.

L’inconfort

L’inconfort est bien évidemment le premier désagrément des transports en commun. Et pour cause, de plus en plus de personnes optent actuellement pour ce mode de mobilité qui est plus pratique tout en étant moins cher. Pourtant, les capacités proposées par les RER, les bus, les métros… n’ont pas été ou peu augmentées. De ce fait, ils se retrouvent toujours congestionner surtout durant les heures de pointe. Une grande majorité des passagers doivent ainsi passer tout le trajet en restant debout. Ce qui représente un vrai calvaire !

Le stress

Par ailleurs, les transports en commun sont aussi assimilés au stress principalement pour les salariés. Et pour cause, ils sont les principaux responsables de leurs retards au travail. En effet, la ponctualité est rarement au rendez-vous avec les transports en commun. De plus, les grèves sont fréquentes entraînant d’importantes perturbations du trafic. Selon une infographie mise en ligne par Hoppa en 2016, les retards représentent près d’un mois de leur vie.

Pour les rattraper, les salariés doivent mettre en place des « stratégies compensatoires » : réduction des pauses, augmentation des heures de travail, travail à la maison… Et bien évidemment, tout cela a des conséquences considérables autant sur leur santé physique que mentale. Du côté des employeurs, ces retards représentent des pertes puisqu’il y aura aussi un retard au niveau du travail à faire. Et, des perturbations au niveau de la paix sociale risquent de surgir au sein de l’entreprise quand certains employés bénéficieront d’une certaine souplesse à cause des conditions de transports plus difficiles.

L’insécurité

Enfin, les transports en commun peuvent être aussi source d’insécurité et la situation ne cesse de se dégrader. Selon le dernier bilan statistique réalisé par l’Insee, une inquiétante hausse de la délinquance a été enregistrée en 2016. Ainsi, 12.151 vols violents se sont produits contre 11.329 en 2015, soit une augmentation de 7%. Concernant les agressions physiques et les vols sans violences, ils ont respectivement bondi de 14% et 17%. En tout, 121.000 vols ont été enregistrés au cours de l’année dernière à travers le pays, soit en moyenne 330 victimes par jour.

Concernant les harcèlements et agressions sexuelles, la situation n’est toujours pas satisfaisante. Il est à noter que les femmes sont régulièrement victimes d’harceleurs dans les transports en commun. Un rapport publié par le Haut Conseil à l’égalité entre femmes et les hommes, en avril 2015, a même dévoilé que sur les cent utilisatrices de transports en commun interrogées, aucune n’a été épargnée par des harcèlements sexistes et sexuels.

Mobilité 2.0 : le numérique au service des transports

Au cours de ces dernières années, l’univers des transports a été révolutionné par le numérique. Voitures connectées, applications… la mobilité 2.0 poursuit son évolution !

La mobilité 2.0

Le numérique fait aujourd’hui partie intégrante de notre vie quotidienne. Smartphones, tablettes, réseaux sociaux, e-commerce… il a révolutionné nos habitudes de communication, de consommation et de travail. Et la progression se poursuit puisqu’il s’est aussi invité dans le monde des transports. Appelée « mobilité 2.0 », cette révolution a permis un changement majeur des modes et comportements de mobilité, aussi bien individuelle que collective.

Dans les transports individuels, le numérique a surtout développé le secteur de l’économie collaborative. Des plateformes de services réunissant les offres et les demandes ont ainsi vu le jour : covoiturage, multi-voiturage, location de voitures entre particuliers, vélos en libre-service, voiture de transport avec chauffeur (VTC)… Dans les transports collectifs, la révolution a facilité la vie des usagers. Maintenant, quelques clics suffisent pour trouver les itinéraires, consulter les horaires, régler les frais… Par ailleurs, le numérique permet aussi de fluidifier les trafics grâce aux applications qui partagent en temps réel l’évolution de la circulation. Ceci évite toute perte de temps pour les particuliers et une meilleure gestion des offres pour les professionnels.

Les véhicules intelligents

Comme la voiture reste le mode de transport le plus utilisé au monde, on ne peut donc aborder la mobilité 2.0 sans évoquer les véhicules intelligents. Il s’agit de tout type de voitures disposant de systèmes de connectivités intégrés leur permettant la récolte et l’envoi des informations. Et dans ce domaine, l’hexagone est déjà bien en avance. En France, ce secteur génère un chiffre d’affaires annuel estimé à près de 4,5 millions d’euros, 45.000 emplois dans le secteur privé et entre 500 à 1.000 PME. Pour cette année 2017, le marché devrait produire 52,5 milliards de dollars et tripler d’ici 2022.

Et ces chiffres devraient doubler d’ici 2025 puisque l’univers automobile poursuit son évolution. En effet, les constructeurs développent actuellement l’autonomie des véhicules. Et dans cette catégorie, les Etats-Unis et le Singapour sont déjà en phase d’expérimentation. Depuis l’année dernière, ils ont mis en circulation des voitures sans chauffeur. Mais quelques-uns de ces essais ont mené à des accidents dont un mortel en Floride. Preuve comme quoi la voiture autonome devra attendre plus de maturité avant de pouvoir être commercialisée.

Transports : développer les partenariats pour gagner plus !

Avec la multiplication des acteurs qui opèrent sur le marché des transports, la concurrence y est devenue particulièrement rude. Pour rester dans la course, les chauffeurs indépendants ainsi que les sociétés de transports misent sur les partenariats VTC. Explication…

L’importance des partenariats VTC

Pour développer une activité sur le long terme, il est indispensable de créer plusieurs sortes de partenariats VTC. Et cette règle est aussi valable dans le monde des transports. En effet, un réseau de partenaires permet à une compagnie de multiplier et de personnaliser ses offres. Un élément clé pour attirer le maximum de clients, donc à générer plus de courses.

Attention tout de même quant au choix des partenaires ! C’est déterminant pour la réussite ou l’échec du partenariat. Avant chaque début de contrat, il est ainsi important d’avoir des renseignements concrets sur les entreprises cibles. Trois critères sont à noter : leurs compétences, leur niveau de visibilité et leur influence (sur le marché, sur les réseaux sociaux…). Bien évidemment, les sociétés connues et qui ont de l’influence sont à privilégier.

Quels types de partenariats ?

Par ailleurs, il est aussi important d’établir les objectifs attendus pour assurer la réussite d’un partenariat. Dans le domaine du transport, il est plutôt conseillé de travailler avec des entités œuvrant dans d’autres domaines. En effet, ce genre de relation permet une complémentarité des services proposés par les deux sociétés. Non seulement le partenariat sera gagnant-gagnant mais il pourra aussi être maintenu à long terme.

Si le principal objectif est de créer plus de profits, les liens professionnels avec des sociétés dans l’événementiel (mariages, séminaire…) seront les plus avantageux. Et pour cause, ce genre de partenariat est l’occasion d’avoir une clientèle haut de gamme. Même chose pour les tours operators et les agences de voyage qui permettent de côtoyer des clients étrangers. Et, les écoles et les maisons de retraite qui peuvent assurer une source de revenu plus stable.

Si le partenariat vise plutôt à fidéliser la clientèle, il est alors conseillé de trouver des partenaires dans le domaine alimentaire ou cosmétique. Le chauffeur ou la compagnie peut ainsi offrir des produits ou services gratuits à ses clients ou tout simplement un coupon de réduction. Comme on dit : un client satisfait, un client fidélisé !

Comment prévenir les accidents de la route ?

Malgré les mesures prises par l’Etat, les routes françaises continuent à tuer. Certes, il est impossible de prévoir les accidents mais les mesures de prévention existent pour limiter les risques.

Les accidents routiers, un fléau qui persiste

Les routes françaises sont de plus en plus meurtrières. En 2016, 3.469 personnes y ont perdu leur vie soit 0,2% de plus qu’en 2015. Pour la troisième année consécutive, la mortalité routière est donc en hausse dans l’hexagone. Ainsi, 3.384 morts ont été enregistrés au cours de l’année 2014, soit plus 116 tués (+3,5%) qu’en 2013. En 2015, 3.461 personnes ont été tuées sur les routes, soit plus de 77 (+2,3%) qu’en 2014.

La tendance à la hausse se poursuit malgré l’arsenal de mesures mises en place par le gouvernement au cours de ces dernières années. En effet, deux plans sont entrés en vigueur depuis 2015 pour limiter les accidents de la route : le premier a été lancé en janvier et comporte 26 mesures. Quant au second plan, il est entré en vigueur depuis octobre 2015 et comporte 22 mesures principales et 33 complémentaires.

Derrière ce bilan amer se trouvent généralement : des causes humaines, des conditions météorologiques ou des problèmes techniques. Mais pour la grande majorité des accidents (neuf cas sur dix), le facteur humain reste prépondérant. Et les principales causes sont l’alcoolémie et la vitesse. Si cette première intervient  dans près d’un tiers des accidents mortels, la seconde est responsable d’au moins un quart.

Pourtant, des mesures de prévention existent

Globalement, les accidents sont donc liés à un manque d’attention ou à une négligence. De ce fait, il est tout à fait possible de les prévenir et de réduire ainsi les risques. Et, la première mesure de prévention repose sur le respect du code de la route. Il est donc conseillé de toujours porter sa ceinture de sécurité ou casque ; de respecter les distances de sécurité, les limitations de vitesses, les feux de circulation…

Ensuite, il faut adopter les bons comportements tels que : éviter de conduire en état d’ébriété, rester concentrer sur la route (ne pas utiliser de téléphone : consulter les SMS, répondre aux appels…), éviter la fatigue et la somnolence. Pour ce dernier cas, une pause d’une vingtaine de minutes toutes les deux heures est conseillée pour les automobilistes effectuant un long trajet. En gros, il faut donc rester vigilent en route surtout quand les conditions météorologiques ne sont pas avantageuses (temps de pluies, neiges, verglas…).

Et bien évidemment, il y a aussi l’entretien des véhicules qui joue un rôle important dans la prévention des accidents. A part les contrôles techniques obligatoires, l’automobiliste doit effectuer une vérification régulière de sa voiture et de ses équipements : niveaux des liquides, usure des pneus, plaquettes de freins, éclairages…

sécurité routière 2017 : plus de vidéo-verbalisation

Malgré un panel de mesures, le bilan de la sécurité routière reste catastrophique pour la France. La courbe peine toujours à s’inverser même si la tendance à la hausse a été contenue en 2016. La vidéo-verbalisation sera renforcé cette année.

La mortalité routière en 2016

Pour la troisième année consécutive, le bilan concernant la sécurité routière est amer pour l’hexagone. En effet, selon le rapport publié en janvier dernier par le ministère de l’intérieur, l’année 2016 a comptabilisé 3.469 morts. On enregistre alors une augmentation de 0,2% (3.641 morts+77 tués) par rapport à 2015 et de 1,02% (3.384 morts + 116 tués) par rapport à 2014.

Un bilan imputable, notamment, à un mois de décembre particulièrement sombre. D’ailleurs, les terribles images du carambolage qui s’est produit en Vendée restent encore bien fraîches dans nos mémoires. Cinq personnes ont perdu leur vie durant cet affreux accident tandis qu’une vingtaine d’autres ont été blessées. Pourtant, la tendance était déjà à la baisse en fin novembre comparée à celle de l’année dernière pour la même période.

Quoi qu’il en soit, l’objectif, fixé par Manuel Valls en 2012 de passer en dessous de la barre des 2.000 morts d’ici 2020, est donc encore lointain. Néanmoins, on ne peut nier cette certaine stabilité maintenue au cours de l’année 2016. Une évolution due au panel de mesures prises par le gouvernement en 2015. En effet, deux plans ont été lancés : le premier en janvier (26 mesures) et le second en octobre 2015 (22 mesures avec 33 complémentaires).

Renforcer la vidéo-verbalisation

Pour améliorer ces chiffres, le Comité interministériel de la sécurité routière mise sur la vidéo-verbalisation. Utilisé depuis 2008, le système permet aux agents routiers de pister les contrevenants sans avoir à se déplacer. Et ceci grâce aux images enregistrées par les caméras de vidéo-protection implantées sur les voies publiques. Pendant longtemps, quatre infractions étaient sanctionnées par cette technique : le non-respect des signalisations, des vitesses maximales autorisées, des distances de sécurité entre véhicules et le non-respect des voies réservées.

Mais depuis le 31 décembre dernier, grâce à un décret daté du 28 décembre 2016, il existe onze infractions verbalisables. Aux anciennes s’ajoutent alors : le défaut du port de ceinture de sécurité, l’usage du téléphone au volant, l’arrêt sur les bandes d’arrêt d’urgence, franchissement des lignes continues, le non-respect des règles de dépassement et des « sas-vélos » et le défaut du port de casque pour les engins à deux-roues.

Certes, il s’agit d’une avancée majeure dans la lutte contre les comportements dangereux au volant. Toutefois, quelques associations continuent à manifester leur mécontentement. En effet, ces dernières ont réclamé à maintes reprises une diminution de la vitesse maximale autorisée sur les voies secondaires bidirectionnelles. Ainsi, elle passe de 90km/h à 80km/h, ce qui pourrait sauver jusqu’à  400 vies par an.