Ils travaillent souvent la nuit, devant les aéroports, les gares ou les boîtes de nuit, en toute illégalité. Les taxis clandestins sont les bêtes noires des professionnels du transport de personnes tels que les taxis et les VTC. Ces hors-la-loi constituent un danger aussi bien pour les professionnels que pour les clients.
Une lutte qui devient difficile
L’arrivée des VTC a dopé le domaine du transport de personnes, mais elle a aussi profité aux chauffeurs clandestins. De ce fait, les autorités ont plus de mal à lutter contre ce fléau. Boers, c’est le nom donné à la police des taxis en Ile-de-France, chargée de vérifier si ces derniers respectent la loi. La brigade a dû évoluer face à la recrudescence des infractions. « Nous sommes passés d’une dizaine de fonctionnaires en 2008 à environ 80 aujourd’hui », affirme le capitaine David Pousset, chef de la compagnie de police routière à la préfecture de police.
Les taxis clandestins transportent des personnes en toute illégalité. Cela représente une concurrence déloyale pour les professionnels du secteur et un danger pour les passagers. En 2016, les Boers ont dû intervenir 5 fois plus que l’année précédente. Les chauffeurs clandestins risquent jusqu’à 15 000 euros d’amende et un an de prison.
Un climat d’insécurité
Non seulement les taxis clandestins sont un danger pour les professionnels, mais ils le sont aussi pour les clients. Pas ou peu formés, ne possédant ni licence VTC/taxi, ni assurance, ni aucun autre justificatif obligatoire, ils mettent en danger la vie de ses passagers.
Le client peut, par son choix, renforcer cette lutte contre les faux transporteurs. Pour cela, il faut éviter les racoleurs. Si vous êtes déjà entré dans le véhicule, vérifiez si celui-ci possède un compteur. Mais le plus avantageux pour le client est de toujours préparer ses déplacements et de faire appel à des professionnels crédibles. Internet permet de faire des recherches avancées dans ce sens.