Transport : sommes-nous prêts pour l’électromobilité ?

La transition énergétique fait son chemin dans l’Hexagone. Elle a été en partie propulsée par les progrès technologiques, la baisse des prix de véhicules électriques et la prise de conscience des consommateurs. Mais des zones d’ombre restent à éclaircir dans cette situation.

La voiture électrique a autant d'impact sur l'environnement qu'une voiture à essence ou diesel. C'est ce que laisse entendre un rapport de l'Ademe en 2016.
La voiture électrique n’est pas une voiture « zéro émission »

Plus de 100000 véhicules électriques immatriculés en 2016

Cela fait trois ans que les véhicules électriques circulent progressivement parmi nos automobiles dites polluantes. Elles sont plus de 100000 à avoir été immatriculés l’année dernière. L’Etat envisage d’augmenter ce chiffre à 6 millions en 2030. Et pour que cet objectif soit atteint, des bornes de recharge rapide ou des systèmes par induction ont été installés sur les territoires pour fournir l’énergie nécessaire à ces véhicules.

Aujourd’hui, le dispositif arrive aisément à approvisionner les quelques milliers de de voitures électriques en circulation. Mais qu’en sera-t-il lorsque l’électromobilité aura pris le dessus sur le thermique dans les prochaines décennies ? Le fonctionnement du réseau électrique nécessite aujourd’hui des améliorations pour accueillir les énergies renouvelables, pour pouvoir alimenter des millions de véhicules et surtout pour supporter le « vehicule to grid » ou le transfert de charge d’une voiture inutilisée sur le réseau.

L’électrique, pas si vert ?

Que ce soit à l’usine ou en circulation, le véhicule électrique a un impact sur l’environnement. En effet, il ne fait que déplacer la pollution mais ne la supprime pas. « La voiture électrique consomme moins d’énergie que la voiture thermique car sa chaîne de traction présente un excellent rendement énergétique. Malgré cela, sur l’ensemble de son cycle de vie, la consommation énergétique d’un véhicule électrique est globalement proche de celle d’un véhicule diesel », a publié en 2016 l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) dans un rapport.

La fabrication des batteries électriques consomme énormément d’énergie. Par conséquent, la construction d’une voiture électrique nécessite deux fois plus d’énergie que celle d’une thermique. Outre cela, la voiture électrique perd des points à cause de l’acidification atmosphérique et l’eutrophisation de l’eau. L’extraction des métaux utilisés dans les batteries est à l’origine de ces problèmes car elle provoque des émissions de dioxyde de souffre et de dioxyde d’azote.

Voiture individuelle : peut-on s’en passer ?

Les transports doux prennent de plus en plus de place dans les villes, au détriment de la voiture. La politique anti-voiture touche avant tout les voitures individuelles. Mais dans les campagnes, mal desservis par les réseaux de transports en commun, c’est un moyen de transport indispensable.

Tout semble prédire la fin des voitures personnelles. Mais on constate qu'il sera difficile de s'en passer dans les zones rurales et périurbaines.
La voiture reste un moyen de transport indispensable en dehors des villes.

 

Perte de place dans les villes

Nous faisons aujourd’hui face à un bouleversement dans le monde des transports. Le consommateur se préoccupe peu de l’idée de détenir un bien ou un service, mais plus de l’usage qu’il en fait. Maintenant, l’idée d’accomplir un trajet nous est plus chère que celle de posséder une voiture.

La digitalisation de l’économie a apporté une révolution dans les offres de mobilités. Les plateformes de covoiturage ont vu le jour, de nouveaux services de transport sont mis en relation avec les clients, les locations plus flexibles sur les services et le prix se multiplient. L’Intelligence artificielle permet même de rendre la voiture indépendante dans sa fonction, ce qui enlève tout l’intérêt d’en posséder une : le plaisir de conduire, la sensation de liberté…

Indispensable en milieu rural

Si la voiture individuelle perd chaque jour un peu plus de place dans les métropoles, c’est loin d’être le cas dans les zones rurales et périurbaines. Plus vastes et avec une densité de population moins importante, elles ne sont pas favorables aux autres modes de transports.

Les réseaux de transports en commun ne sont pas non plus très développés dans ces zones. Il est donc normal qu’en province, moins de 10% des actifs utilisent les transports en commun pour aller travailler. A Paris, ce sont plutôt les trajets en voiture qui ne représentent que 11% des déplacements.

Quoi qu’il en soit, la voiture aura encore des jours devant elle, que ce soit dans le thermique ou dans l’électrique. Il faut dire que, comparés à la voiture, les nouveaux modes de transport ne répondent pas à toutes les problématiques de mobilités.

VTC : rassemblement des chauffeurs devant le ministère des Transports

Les Chauffeurs ont protesté le lundi 13 novembre devant le ministère des Transports contre les trois mois supplémentaires accordés aux candidats qui veulent obtenir le statut de VTC. Ils ont donc organisé un rassemblement le matin du lundi 13 novembre.

Les chauffeurs VTC ont rencontré lundi la ministre des Transports pour protester contre les trois mois supplémentaires accordés aux candidats au statut de VTC. Pour eux, il faut appliquer la loi pour assainir le secteur.
Les chauffeurs VTC protestent contre le délais supplémentaire de trois mois.

Rassemblement des chauffeurs VTC à Paris

La loi Grandguillaume devrait assainir le secteur VTC. Mais la déclaration de la ministre des Transports, vendredi, provoque la grogne chez les chauffeurs. « Le 31 décembre ne sera pas une date couperet », avait-elle annoncé en parlant des trois mois supplémentaires accordés aux candidats pour l’obtention du statut de VTC.

Les chauffeurs VTC se sont donné rendez-vous lundi matin devant le ministère des Transports, dans le VIIe arrondissement de Paris. Les syndicats ont été reçus par Elisabeth Borne de 8 heures à 10 heures pour protester contre ce délai supplémentaire.

La loi doit être appliquée

Le syndicat FO-Capa-VTC  juge cela inadmissible. « Madame Borne a plié face aux lobbies de la Fédération française du transport de personnes sur réservation (FFTPR) », estime Helmi Mamlouk, secrétaire général. Le syndicat SCP-VTC qui a prévu de faire le point après la rencontre affirme pour sa part qu’ « ils ont eu tout 2017 pour se convertir. Ce délai va laisser trois mois supplémentaires aux magouilleurs ».

Tout en demandant un tarif minimum pour les VTC, Helmi Mamlouk a déclaré : « nous avons patienté un an pour que la loi soit appliquée (…), on veut que le métier soit assaini et qu’il n’y ait plus que deux manières de travailler : VTC ou taxis, de façon honnête et décente ». Le syndicat envisage grève et blocage en décembre 2017 et janvier 2018 pour faire entendre leur voix.

Outre la réunion du matin, le ministère devait aussi recevoir des représentants des plateformes de réservation et des taxis dans l’après-midi. Selon lui, « certaines modalités mise en œuvre par la loi » seront « précisées d’ici demain ».

Sécurité routière : les risques de circuler sans permis ou sans assurance

La Sécurité routière a présenté deux vidéos chocs pour montrer les dangers de prendre le volant sans permis et sans assurance. En France, 600000 conducteurs conduiraient sans le permis tandis que 700000 circulent sur les routes sans être assurés.

La Sécurité routière a publié deux vidéos sous forme de bande dessinée pour rappeler les risques liés à la conduite sans permis ou sans assurance.
La conduite sans permis ou sans assurance peut avoir de lourdes conséquences en cas d’accident.

Un fléau en expansion

De plus en plus de personnes conduisent  sans permis ou sans assurance en France. L’Observatoire national de la sécurité routière (ONISR) a recensé 600000 conducteurs circulant sans permis et pire, 700000 sans assurance. Ce sont pourtant des dangers ambulants. En 2016, 241 décès sur les routes étaient causés par un accident impliquant un chauffeur sans permis. Des voitures non assurées étaient également impliquées dans 235 accidents recensés.

Les auteurs de ces délits peuvent encourir de lourdes sanctions. Pour la conduite sans permis, la peine d’emprisonnement peut aller jusqu’à un an et l’amende jusqu’à 15000 euros. En plus de cela, le conducteur ne peut être indemnisé pour les blessures ou les dégâts matériels dont il est victime. Dans le cas où il blesse autrui, l’assurance pourrait indemniser les victimes avant de se retourner contre lui pour le remboursement des sommes engagées. Pour la conduite sans assurance, l’amende peut s’élever à 3750 euros. La suspension ou annulation du permis, avec interdiction de le repasser, peut aussi s’y ajouter. Mais cela peut aller jusqu’à la confiscation du véhicule si le conducteur est le propriétaire.

Nouvelle campagne de la Sécurité routière

Face à ce danger, la Sécurité routière a présenté deux vidéos chocs. La première bande dessinée s’intitule « Conduite sans assurance : connaissez-vous les risques ? ». C’est l’histoire de Lucas qui a raté son permis de conduire et décide de prendre le volant en attendant de le repasser à la rentrée. Mais après un violent accident avec de lourdes conséquences, Lucas donnerait tout pour revenir en arrière.

L’autre bande dessinée « Conduite sans permis : connaissez-vous les risques ? » raconte de son côté l’histoire de Théo qui a pris le risque de rouler sans assurance. Il a vite regretté ce choix car il devra payer toute sa vie les dommages causés par l’accident dans lequel il a été impliqué.

Cette campagne rappelle que beaucoup sous-estime les risques de la conduite sans permis ou sans assurance, alors qu’elles sont considérables. En plus des bandes dessinées, des dépliants sont disponibles au téléchargement sur le site de la Sécurité routière.

Europe : durcissement des règles sur la voiture

La Commission européenne souhaite doper l’industrie des voitures propres. Parallèlement, elle va imposer de nouvelles règles sur les émissions de CO2. Tout cela a été décidé dans le but d’atteindre les objectifs de lutte contre le réchauffement climatique.

L'Union Européenne a fixé l'objectif de baisser de 30% les rejets de CO2 d'ici 2030. Les constructeurs ne sont pas satisfaits du délais qui leur est accordé.
La chasse aux voitures thermiques continue.

30% de rejets en moins

L’Union Européenne a annoncé mercredi son objectif de baisser de 30% les émissions de CO2 des véhicules d’ici 2030. Un objectif intermédiaire de -15% a également été fixé pour 2025. Les Etats membres devront encore soutenir ces propositions devant le parlement européen pour qu’elles soient adoptées.

Depuis 1990, les émissions de CO2 dans liées au transport routier sont en hausse d’environ 20%, alors que la tendance générale est en baisse. « Cela va clairement à l’encontre de nos objectifs climatiques liés à l’accord de Paris », a souligné Miguel Arias Canete, commissaire à l’Action pour le Climat. En effet, l’Accord prévoit une réduction de 40% des rejets de gaz à effet de serre d’ici à 2030.

Miser sur l’incitation

L’UE va adoucir les règles sur la flotte de voitures à combustion des constructeurs qui dépassent les références « idéales » instaurées  en matière de production de véhicules propres. Ce système est inspiré de ce qui existe déjà en Californie.

C’est un cadeau qu’offre la Commission à l’industrie mais cette dernière n’en est pas satisfaite. L’association européenne des constructeurs automobiles (ACEA) voit même la proposition comme « agressive ». L’électrique ne représente que 1,6% des voitures vendues en Europe sur un an argumentent les constructeurs.

Plan climat : Paris 100% cyclable dès 2020 ?

La mairie de Paris a présenté le mardi 07 novembre son nouveau plan climat. Cette nouvelle politique verte comporte 500 mesures, dont quelques-unes touchent le secteur Transport. En plus de chasser les voitures à essence et diesel, Paris se lance le défi d’être 100% cyclable à partir de 2020.

La ville de Paris avance toujours dans la réalisation de son plan climat. De nouvelles mesures ont été annoncées le mardi 7 novembre.
Paris sera-elle 100% cyclable en 2020?

Zéro carbone, 100% renouvelables

C’est l’ambition de la capitale à l’horizon 2050. Et pour l’atteindre, elle se donne tous les moyens. « La pollution tue chaque année 5600 personnes dans le Grand Paris, il y a urgence », a insisté le premier adjoint au maire Bruno Julliard. La mairie a déjà annoncé la fin du diesel dès 2024, puis des véhicules essence à partir de 2030. 500 nouvelles mesures viennent s’ajouter à ces dernières.

La ville veut devenir un leader de la mobilisation contre le réchauffement climatique. Mais ce n’est pas gagné d’avance. « Nous savons que certaines dispositions feront plus parler que d’autres. Notamment car certaines nécessitent des changements d’usages et d’habitudes, difficiles pour un certain nombre de Parisiens et Franciliens », explique Bruno Julliard. En effet, les mesures annoncées dans le secteur Transport ont fait beaucoup de bruits.

De nouveaux défis dans le Transport

Le secteur du Transport, un des principaux émetteurs de gaz à effet de serf, est toujours concerné lorsqu’il s’agit d’annoncer des mesures anti-réchauffement climatique. La mairie a notamment annoncé que Paris pourrait devenir une ville 100% cyclable en 2020.

Un autre projet concerne le périphérique. Une réflexion sera menée dessus. « Une voie réservée pour le covoiturage permettrait de régler les bouchons », argumente l’adjointe à la mairie. Une « zone de circulation restreinte » à l’échelle de la métropole pourrait aussi être mise en place.

Cette suite du plan climat d’Anne Hidalgo passera au Conseil les 20, 21, 22 novembre prochains avant de faire l’objet d’une consultation publique de 3 mois. Elle sera ensuite présentée une nouvelle fois au conseil en mars 2018 pour l’adoption finale.

Transport : la voiture n’a pas dit son dernier mot

Alors que le plan climat de la ville de Paris bat son plein, les ventes de voitures neuves connait une croissance exceptionnelle. Par contre, l’avenir est moins prometteur du côté des voitures d’occasion. Ce qui est sûr, c’est qu’on verra encore des voitures en 2030.

Plus de 80% des Français utilisent toujours quotidiennement leur voiture. Il est donc normal que les ventes des voitures neuves augmentent, cela, malgré les annonces sur la fin des voitures à essence et diesel d'ici 2030.
La voiture a toujours une place importante dans le quotidien des Français.

Le secteur se porte bien

Malgré les mesures anti-voiture de l’Etat, plus de 80% des Français utilisent toujours leur véhicule au quotidien. Pire, le parc automobile français vieillit. Mais cela pourrait ne plus être le cas puisque le marché reprend du dynamisme. Sur un an, les ventes de voitures neuves ont connu une hausse exceptionnelle de 13% en octobre.

Les SUV, ces voitures 4×4 urbaines, sont les plus en vogue en ce moment. Ces véhicules sont plus polluants que les autres mais les clients se l’arrachent. Les entreprises ne suivent presque plus les demandes. Outre les et les petites voitures, les autres modèles n’intéressent plus grand monde.

Les voitures d’occasion en pâtissent

Les propriétaires de voitures diesel ne savent plus quoi faire. Le gazole n’a plus la cote, d’après une étude réalisée par la start-up Bonnie&Car, spécialisée dans la vente de voitures d’occasion. Plus chères à l’achat, les voitures roulant avec ce carburant coûtent vers les 2000 euros de moins que leurs versions à essences lorsqu’elles sont d’occasion.

On assiste à une dégringolade des ventes depuis la chasse aux voitures polluantes dans le cadre du plan climat. Mais les choses ont surtout commencé à se corser après le dieselgate qui a révélé que de nombreux constructeurs s’adonnaient à des tricheries lors des contrôles antipollution.

Quoiqu’il en soit, la voiture ne va pas disparaitre mais elle va seulement devenir plus propre. « Ce sera toujours 60% de nos déplacements en 2050 », a affirmé l’Ademe, l’agence de l’environnement.

Sécurité routière : le passage piéton arrive en France

Le passage piétons en trois dimensions (3D) a été testé dans la commune de Cysoing, dans le Nord, une première en France.  Ce dispositif est visible, même la nuit, pour inciter les automobilistes à ralentir.

Les premiers passages piétons en France sont testés dans le Nord. Il faudra attendre un peu pour voir leur efficacité.
Le passage piétons 3D arrive en France.

Un passage piétons trompe-l’œil

Le passage piétons 3D a déjà fait ses preuves en Inde, en Islande et en Belgique. L’illusion optique résulte d’un jeu de couleurs blanc, gris et noir et d’un effet de perspective. Il en existe désormais deux près de l’école maternelle Saint-Joseph, à Cysoing. « On l’a mis à un endroit stratégique, à côté d’une école maternelle », précise Benjamin Dumortier. L’élu reconnaît toutefois que « cela reste de la responsabilité des automobilistes » de s’arrêter ou non.

Les riverains accueillent plutôt bien ce dispositif. « Depuis qu’il a été réalisé, on voit que les automobilistes ralentissent davantage », affirme un monsieur. Les gens ont tendance à rouler prudemment « ne serait-ce que par curiosité » explique une mère de famille. Tant mieux puisque les responsables prévoient de généraliser l’installation de ce passage 3D dans les zones de la ville où la vitesse est limitée à 30 km/h.

Plus cher qu’un passage normal

Ces passages piétons de Cysoing ont été élaborés en quelques jours seulement. L’un des deux ouvrages est donc moins élaboré. Il a du mal à maîtriser sa ligne de fuite et « l’aspect 3D disparaît aussi lorsque le sol est mouillé car on distingue mal la couleur noire ». Mais pour un test, l’entreprise a relevé le défi. « On voit les choses différemment. Cela crée un effet d’optique sans les nuisances sonores d’un dos-d’âne, et c’est moins coercitif », souligne Eric Vandoolaeghe, directeur général de T1.

Même si ces nouveaux passages piétons coûtent deux fois plus chers qu’un marquage classique, de nombreuses communes y sont actuellement intéressées. Le directeur a réitéré qu’ « en Inde, les résultats sont plutôt probants ». Il n’y aurait eu aucun accident dans les six mois après la mise en place. Mais il faudra encore attendre pour que la délégation de la Sécurité routière puisse émettre un jugement sur l’efficacité de ces passages piétons.

PV de stationnement : une hausse en vue pour 2018

Dès le 1er Janvier 2018, chaque ville aura la liberté de fixer le tarif d’amende pour stationnement impayé. C’est la loi organique sur la modernisation de l’action publique territoriale et les Métropoles de 2014 qui avait prévu ce changement.

Hausse des PV : une stratégie en faveur des recettes publiques

A compter du début de l’année prochaine, on annonce une augmentation des tarifs de PV de Stationnement sur toute la France. Les 17 € de pénalité habituels vont grimper jusqu’à 30 € à Toulouse, à 33 € à Montpellier, jusqu’ 50 € à Paris et même à 60 € du Côté d’Arles. La majeure partie de l’amende, qui devient un « frais post-stationnement »,  sera versée aux communes. Chaque mairie a donc une base de calcul suivant les dépenses générées par la gestion de ces horodateurs.

Cette décision a pour but d’inciter les automobilistes concernés à verser les frais de stationnement. En effet, en moyenne seul 1 sur 5 des automobilistes payent leur place de parking. Certains utilisateurs jugent déjà les 4 €/heure de stationnement assez cher. Cette hausse de tarifs de PV de stationnement prévue pour 2018 a fait réagir l’association 40 millions d’automobilistes. Elle a lancé une campagne visant à influencer les maires à maintenir la redevance de stationnement dans leur ville.

 

Quelles alternatives?

Au vu de cette nouvelle, se servir de sa propre voiture pour se déplacer va devenir plus coûteux. Entre les frais de stationnement, le paiement des amendes éventuelles, les dépenses d’entretien et de carburant, la facture s’alourdit. Il serait plus intéressant, au moins sur le plan financier, de faire recours à une agence de VTC. Elle propose d’ailleurs des services plus diversifiés pour ses clients.

Eden Transports a comme objectif de garantir un professionnalisme parfait sur l’ensemble de ses prestations. Elle accorde de l’importance à la ponctualité, à la sécurité et à la flexibilité pour chaque déplacement. Transport individuel ou en groupe, déplacement professionnel ou transport navettes-gares et aéroport, pour sortir et faire des excursions, des véhicules privés avec chauffeur sont disposées à répondre à toute demande. Eden Transports peut accompagner dans tout Paris et ses alentours. Un autre avantage : le tarif. C’est beaucoup moins cher que de prendre un taxi. Le site d’Eden Transports permet de faire un devis en ligne et de connaitre au préalable le montant de la prestation. Il est donc conseillé de faire une réservation en ligne pour faciliter la gestion de votre itinéraire. Le concept d’Eden Transports cherche à simplifier votre déplacement, vous n’avez plus qu’à apprécier.

RER A : reprise du trafic après 3 jours de coupure

Un accident sur la RER A a fait blocage sur la circulation ferroviaire pendant 3 jours. Bien que la ligne soit actuellement en service, des meilleurs moyens sont proposés pour pallier à ce genre de situation.

 

RER A : le trafic a repris jeudi matin
RER A : le trafic a repris jeudi matin

 

Interruption de la ligne RER A

Depuis le lundi 30 Octobre, la ligne RER A qui relie la gare de Défense et d’Auber à Paris a été totalement interrompue. Et pour cause, le tunnel a été inondé d’eau boueuse et de sable à cause d’un percement accidentel au niveau de la Porte Maillot. L’incident aurait été provoqué par un forage pour des travaux sous terrains, qui semble être mal maitrisé.

En tout, ce sont 25 tonnes de boues sableuses que les équipes du RATP ont dû remonter. Par ailleurs, « 330 kg de résine » ont été injectées pour stabiliser le tunnel. Autant de travaux qui ont conduit à la fermeture totale de la ligne la plus utilisée d’Europe (environ 1,2 millions de voyageurs par jour) pendant trois jours.

 

Un déplacement plus maitrisé

Ce n’est pas la première fois que les lignes du métro parisien sont inacessibles. D’ailleurs, une partie du RER B est actuellement fermée à cause des travaux liés au Grand Express Paris. Selon la RATP, la ligne ne sera de nouveau ouverte qu’à partir du 6 novembre prochain. Par ailleurs, l’accès aux stations est souvent difficile tel le cas de la station du métro aérien, ligne 2, de la Chapelle. Ce qui favorise pourtant l’insécurité (vols à l’arrache) et l’inconfort. Au vu de ces faits, la fiabilité du métro parisien est encore, pour le moment, légèrement douteuse.

Heureusement, il existe d’autres alternatives pour éviter ce genre de désagréments : Eden Transports. Il propose un service d’accompagnement au quotidien sur Paris et toute sa région. Flexibles, ses services s’adaptent facilement à chacune de vos demandes : navettes aéroports-gares, transport individuel ou de groupe, transport professionnel, transport de bagages, transport de personne à mobilité réduite. Par ailleurs, il est disponible 24h/24 pendant 7j/7.  Et, fidèle à ses valeurs, Eden Transports assure à chacun de ses clients : ponctualité, confort et sécurité. Pour couronner le tout, les services proposés sont à des prix très abordables.