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Voiture individuelle : peut-on s’en passer ?

Les transports doux prennent de plus en plus de place dans les villes, au détriment de la voiture. La politique anti-voiture touche avant tout les voitures individuelles. Mais dans les campagnes, mal desservis par les réseaux de transports en commun, c’est un moyen de transport indispensable.

Tout semble prédire la fin des voitures personnelles. Mais on constate qu'il sera difficile de s'en passer dans les zones rurales et périurbaines.
La voiture reste un moyen de transport indispensable en dehors des villes.

 

Perte de place dans les villes

Nous faisons aujourd’hui face à un bouleversement dans le monde des transports. Le consommateur se préoccupe peu de l’idée de détenir un bien ou un service, mais plus de l’usage qu’il en fait. Maintenant, l’idée d’accomplir un trajet nous est plus chère que celle de posséder une voiture.

La digitalisation de l’économie a apporté une révolution dans les offres de mobilités. Les plateformes de covoiturage ont vu le jour, de nouveaux services de transport sont mis en relation avec les clients, les locations plus flexibles sur les services et le prix se multiplient. L’Intelligence artificielle permet même de rendre la voiture indépendante dans sa fonction, ce qui enlève tout l’intérêt d’en posséder une : le plaisir de conduire, la sensation de liberté…

Indispensable en milieu rural

Si la voiture individuelle perd chaque jour un peu plus de place dans les métropoles, c’est loin d’être le cas dans les zones rurales et périurbaines. Plus vastes et avec une densité de population moins importante, elles ne sont pas favorables aux autres modes de transports.

Les réseaux de transports en commun ne sont pas non plus très développés dans ces zones. Il est donc normal qu’en province, moins de 10% des actifs utilisent les transports en commun pour aller travailler. A Paris, ce sont plutôt les trajets en voiture qui ne représentent que 11% des déplacements.

Quoi qu’il en soit, la voiture aura encore des jours devant elle, que ce soit dans le thermique ou dans l’électrique. Il faut dire que, comparés à la voiture, les nouveaux modes de transport ne répondent pas à toutes les problématiques de mobilités.