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VTC : rassemblement des chauffeurs devant le ministère des Transports

Les Chauffeurs ont protesté le lundi 13 novembre devant le ministère des Transports contre les trois mois supplémentaires accordés aux candidats qui veulent obtenir le statut de VTC. Ils ont donc organisé un rassemblement le matin du lundi 13 novembre.

Les chauffeurs VTC ont rencontré lundi la ministre des Transports pour protester contre les trois mois supplémentaires accordés aux candidats au statut de VTC. Pour eux, il faut appliquer la loi pour assainir le secteur.
Les chauffeurs VTC protestent contre le délais supplémentaire de trois mois.

Rassemblement des chauffeurs VTC à Paris

La loi Grandguillaume devrait assainir le secteur VTC. Mais la déclaration de la ministre des Transports, vendredi, provoque la grogne chez les chauffeurs. « Le 31 décembre ne sera pas une date couperet », avait-elle annoncé en parlant des trois mois supplémentaires accordés aux candidats pour l’obtention du statut de VTC.

Les chauffeurs VTC se sont donné rendez-vous lundi matin devant le ministère des Transports, dans le VIIe arrondissement de Paris. Les syndicats ont été reçus par Elisabeth Borne de 8 heures à 10 heures pour protester contre ce délai supplémentaire.

La loi doit être appliquée

Le syndicat FO-Capa-VTC  juge cela inadmissible. « Madame Borne a plié face aux lobbies de la Fédération française du transport de personnes sur réservation (FFTPR) », estime Helmi Mamlouk, secrétaire général. Le syndicat SCP-VTC qui a prévu de faire le point après la rencontre affirme pour sa part qu’ « ils ont eu tout 2017 pour se convertir. Ce délai va laisser trois mois supplémentaires aux magouilleurs ».

Tout en demandant un tarif minimum pour les VTC, Helmi Mamlouk a déclaré : « nous avons patienté un an pour que la loi soit appliquée (…), on veut que le métier soit assaini et qu’il n’y ait plus que deux manières de travailler : VTC ou taxis, de façon honnête et décente ». Le syndicat envisage grève et blocage en décembre 2017 et janvier 2018 pour faire entendre leur voix.

Outre la réunion du matin, le ministère devait aussi recevoir des représentants des plateformes de réservation et des taxis dans l’après-midi. Selon lui, « certaines modalités mise en œuvre par la loi » seront « précisées d’ici demain ».