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Sécurité routière : la mortalité des cyclistes ne diminue pas

Même si le nombre de tués sur les routes a connu une légère baisse, la mortalité des cyclistes reste élevée. Des mesures ont pourtant été prises pour améliorer la sécurité des usagers vulnérables tels que les piétons et les cyclistes, sans parler des grands chantiers pour la création de pistes cyclables.

La mortalité routière a baissé en juillet. C'est le résultats des différentes mesures prises par la Sécurité routière et la municipalité. Les chiffres restent toutefois élevés chez les cyclistes.
De plus en plus de cyclistes meurent sur les routes.

Baisse de la mortalité routière sauf pour le vélo

Le nombre de cyclistes tués sur les routes de France a augmenté de 21% sur les douze derniers mois. Cela rappelle la vulnérabilité de ce type d’usagers de la route, malgré les mesures déjà prises. Une hausse de 9% a déjà été enregistrée en 2016, soit 162 personnes morts en faisant du vélo.

Cette situation alerte les associations de cyclistes. « Il y a un gros problème de cohabitation avec les voitures. De plus en plus de gens utilisent leur smarthope au volant ou ne respectent pas les distances de sécurité », témoigne Teodoro Bartuccio, directeur sportif du Vélo du Bourget (Seine-Saint-Denis).

Faire du vélo n’est pas devenu dangereux

Pour Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière, « c’est un sujet qui mérite une attention soutenue, mais il ne faut pas non plus être alarmiste ». En effet, vue sur le long terme, la courbe montre une amélioration. On pourrait associer cette hausse des accidents au développement de l’utilisation du vélo. «  Ce n’est pas pour autant que l’on banalise le problème, mais il s’agit tout de même de variations sur de petits chiffres. Faire du vélo n’est pas devenu du jour au lendemain dangereux » affirme Olivier Schneider, président de la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB).

Emmanuel Barbe estime que chaque usager de la route doit faire sa part pour une meilleure cohabitation. « Certes, certains automobilistes ne sont pas assez attentifs et le développement du téléphone au volant a clairement un impact négatif. Mais il faut prendre aussi en compte le comportement des cyclistes ». Il parle notamment du port d’oreillettes et d’écouteurs. Pour la FUB, la solution passe par la pédagogie. Le vélo doit être appris à l’école primaire, selon elle. De son côté, le mouvement Mon vélo est une vie veut sensibiliser les automobilistes en intégrant deux heures de pédalage à la préparation du passage du permis de conduire.