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Paris : la réduction des voies auto agace

La circulation parisienne crée des polémiques en ces périodes de la rentrée des classes. Les voies destinées aux voitures ont encore été réduites pour donner plus de place aux piétons et aux vélos.

De plus en plus de Parisiens et de banlieusards sont en colère à cause des effets du plan contre le réchauffement climatique de la mairie de Paris. Ce dernier a causé plus d'encombrements et engendre plus de pollution.
Le plan contre le réchauffement climatique de Paris agace.

Paris chasse les voitures

« Journée sans voiture », « Semaine sans voiture », « Trois semaines sans voiture »… la voiture perd progressivement sa place à mesure que le plan contre le réchauffement climatique de Paris avance. D’ailleurs, la journée sans voiture sera réitérée le 1er octobre prochain, mais cette fois-ci, elle concernera toute la capitale.

De nombreux chantiers pour la création de pistes cyclables ou de zones réservées aux piétons ont vu le jour en 2017. Si certains projets ont déjà été réalisés, d’autres sont encore en cours. Sur quelques rues de Paris, les voitures ne peuvent plus rouler que sur une seule file. C’est le cas par exemple le long des quais de seine rive droite. Pourtant, les résultats sur la fluidité du trafic et la qualité de l’air tardent à se faire remarquer.

Les problèmes du quotidien négligés

Le plan de la maire de Paris, Anne Hidalgo, est tentant sur le long terme. Tout le monde est d’accord qu’il faut aménager des zones pour piétons et cyclistes, réduire la pollution de l’air et le trafic. Le hic, c’est que ce plan ne prend pas en compte les difficultés rencontrées par les parisiens au quotidien.

Les problèmes de circulation engendrés par ces mesures concernent non seulement les banlieusards mais aussi les Parisiens. Même les piétons sont en colère car les rues sont bouchées, par conséquent, les voitures roulent plus lentement et polluent plus longtemps, sans parler de la pollution sonore (moteurs, sirènes des ambulances).

Le plan de la mairie de Paris aurait dû être pensé avec tous les acteurs concernés tels que les maires de banlieues, des communes voisins. D’autres alternatives auraient dû être étudiées, notamment le parking, le transport collectif et le transport fluvial.