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Sécurité routière : réduire la mortalité à tout prix

De nombreux usagers de la route ont élevé leur voix contre la mise en place de radars dans les virages. Le délégué interministériel à la Sécurité routière a donc apporté plus d’explications pour faire taire les critiques. Les radars ne seront pas placés en plein virage.

Contrairement à l'annonce faite le 18 septembre, les nouveaux radars ne seront pas placés dans les virages mais avant et après les courbes. Cela fera-t-il taire les critiques?
il n’y aura pas de radars dans les virages.

 

Des radars dans les virages

L’information a circulé le 18 septembre dernier concernant la mise en place de nouveaux radars dans les virages. Le commandant Stéphane Gibier avait même précisé au micro de France 3 : « si l’excès de vitesse est constaté au milieu de la courbe, la photo est prise ».

Cette mesure aurait été prise dans le but de sécuriser des sections dangereuses, là où les risques de sortie de route et de collision sont les plus élevés. En effet, une personne tuée sur cinq l’est à la sortie d’un virage, la plupart du temps à cause d’un excès de vitesse. Mais les premiers concernés sont les motards puisqu’en 2016, 43% des accidents mortels à moto se sont produits dans les virages. De nombreux usagers de la route, dont des associations d’automobilistes, ont critiqué cette décision.

Pas au milieu des virages

Les responsables ont apporté plus d’explications pour éclairer les esprits concernant cette nouvelle mesure. Les radars ne seront pas, comme il a été dit, dans les virages mais plutôt avant ou après. «Nous ne mettons pas le radar dans un virage. Nous le mettons pour contrôler la vitesse dans le virage, mais à l’entrée ou à la sortie du virage», a précisé Emmanuelle Barbe. Il a également tenu à ajouter que ces radars seront toujours annoncés par des panneaux.

En août 2017, le nombre de morts sur les routes de France a baissé de 1,7% par rapport au même période l’année dernière. En effet, 296 personnes ont perdu la vie durant cette période estivale, contre 301 en 2016. Si l’on combine ces chiffres avec le bilan de juillet, les mois de vacances enregistrent une réduction de 2,3% sur la mortalité routière. C’est cette baisse de la mortalité qui pousse les autorités à fournir davantage d’efforts pour améliorer la sécurité sur les routes.

Toutefois, si le nombre de morts a baissé, celui des accidents ayant fait des blessés a augmenté de 3,8%, soit 160 de plus. Le nombre de blessés hospitalisés suit également cette tendance. Les premières victimes sont bien sûr les usagers vulnérables : piétons, deux roues… En effet, le nombre de décès de motards et de motocyclistes liés à un accident a augmenté de 8%, tandis que le nombre de piétons fauchés par des voitures est en hausse de 7%.