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Circulation : record de bouchons en Île-de-France

546 km d’embouteillages ont été enregistrés le mardi 19 septembre  à 9 heures environ, soit 2 points d’augmentation par rapport au précédent record enregistré le 7 novembre 2016. Cette situation a été en partie engendrée par les accidents causés par la pluie.  

Les embouteillages restent un des problèmes majeurs en Île-de-France. Mardi 19 septembre, la région a battu son record de bouchons.
L’Île-de-France a battu son record d’embouteillage.

Il n’y a jamais eu autant de bouchons

La circulation en Île-de-France a battu un triste record le mardi 19 septembre 2017. Les embouteillages ont connu un pic à 546 km vers 9 heures, alors que le réseau Sytadin considère déjà comme « exceptionnels » ceux entre 410 et 440 km.

En 2016, le record d’embouteillages relevé le 7 novembre s’est élevé à 544 km vers 8 heures 50. Les raisons évoqués par les analystes, à ce moment-là, étaient les conséquences des attentats. En effet, de nombreuses personnes ont préféré éviter les transports en commun.

La grève des routiers n’y sont pour rien, la pluie est à l’origine de ces bouchons. De nombreux accidents ont, en effet, forcé les automobilistes à ralentir, bouchant ainsi les axes franciliens. Sur l’A1, l’A3, l’A6, l’A10, l’A14, l’A86, la N104, l’A115 et le boulevard périphérique, trente incidents ont été recensés jusqu’aux alentours de 10 heures.

Le covoiturage comme solution

L’Observatoire de la mobilité en Île-de-France estime à 41 millions le nombre de déplacements par jour ouvrable effectués par les habitants de la région. 15% d’entre eux sont effectués en voiture, dont plus de la moitié avec un seul occupant à bord.

Pour résoudre les problèmes de la circulation en Île-de-France, la Région entend encourager le covoiturage au quotidien à travers différentes mesures. « Selon les études, c’est 1,1 ou 1,3 occupant par véhicule en Île-de-France sur les routes tous les matins et tous les soirs », rappelle Valérie Pécresse, présidente d’Île-de-France Mobilités. Il faudrait réduire à deux le nombre d’occupants par voiture pour enlever un tiers des voitures sur les routes.