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Sécurité routière : attention au passage à l’heure d’hiver !

Entre les mois d’octobre et mars, les accidents de la circulation augmentent chaque année. Le moment le plus dangereux s’inscrit dans les heures qui concentrent le plus de trafic. L’heure d’hiver est particulièrement risquée pour les piétons.

Nous sommes passés à l'heure d'hiver. C'est une période dangereuse pour les usagers de la route, surtout les piétons.
Le passage à l’heure d’hiver représente un danger pour les usagers de la route.

Les routes plus dangereuses l’hiver

Dans la nuit du 28 au 29 octobre, la France est passé de l’heure d’Eté à l’heure d’hiver. Ce changement d’heure a vraiment des conséquences flagrantes sur la sécurité routière. En effet, la perte de visibilité aux heures entre « chien et loup », là où le trafic est dense, augmente les risques d’accident. « En été, il y a moins de trafic lors de cette période située entre 22 heures et 23 heures. Mais là, on avance ce chien et loup entre 17 heures et 19 heures. Cela concentre tout le trafic avec les sorties du travail, les sorties d’école », explique Anne Lavaud, déléguée générale de la Prévention routière.

Les piétons sont particulièrement vulnérables pendant les mois d’hiver. Durant l’heure d’hiver, un accident impliquant un piéton sur deux se produit entre 17 heures et 19 heures. Autre chiffre frappant : près de 50% des décès en 2016 ont été enregistrés entre octobre et janvier.

Voir et être vu

Prévention routière a lancé une campagne de prévention baptisée « Lumière & Vision Objectif bin vu » pour sensibiliser les usagers de la route sur ce danger qui les guette. La pédagogie sera mis en avant grâce à des publications de conseils sur les réseaux sociaux ou encore à l’organisation d’un jeu-concours pour gagner des kits de visibilité.

Il est nécessaire de rappeler que sur la route, il faut à la fois voir et être vu. « Dans la rue, quand on met des vêtements de couleurs sombres, on est visible à 25 mètres. Vous mettez les mêmes vêtements en couleurs claires, vous êtes déjà visible à 40-45 mètres. Si vous mettez des bandes fluorescentes ou des brassards fluorescents ou que vous êtes équipé de sacs-à-dos ou de blousons fluorescents comme ceux des motards, vous êtes visible à 140-150 mètres », détaille Anne Lavaud au micro de RTL.

Pour les conducteurs, il vaut mieux lever le pied de l’accélérateur. Les dispositifs antiradars sont fortement déconseillés car ils poussent les automobilistes à conduire plus vite même si la visibilité est mauvaise.