Skip to content

Transport : la voiture n’a pas dit son dernier mot

Alors que le plan climat de la ville de Paris bat son plein, les ventes de voitures neuves connait une croissance exceptionnelle. Par contre, l’avenir est moins prometteur du côté des voitures d’occasion. Ce qui est sûr, c’est qu’on verra encore des voitures en 2030.

Plus de 80% des Français utilisent toujours quotidiennement leur voiture. Il est donc normal que les ventes des voitures neuves augmentent, cela, malgré les annonces sur la fin des voitures à essence et diesel d'ici 2030.
La voiture a toujours une place importante dans le quotidien des Français.

Le secteur se porte bien

Malgré les mesures anti-voiture de l’Etat, plus de 80% des Français utilisent toujours leur véhicule au quotidien. Pire, le parc automobile français vieillit. Mais cela pourrait ne plus être le cas puisque le marché reprend du dynamisme. Sur un an, les ventes de voitures neuves ont connu une hausse exceptionnelle de 13% en octobre.

Les SUV, ces voitures 4×4 urbaines, sont les plus en vogue en ce moment. Ces véhicules sont plus polluants que les autres mais les clients se l’arrachent. Les entreprises ne suivent presque plus les demandes. Outre les et les petites voitures, les autres modèles n’intéressent plus grand monde.

Les voitures d’occasion en pâtissent

Les propriétaires de voitures diesel ne savent plus quoi faire. Le gazole n’a plus la cote, d’après une étude réalisée par la start-up Bonnie&Car, spécialisée dans la vente de voitures d’occasion. Plus chères à l’achat, les voitures roulant avec ce carburant coûtent vers les 2000 euros de moins que leurs versions à essences lorsqu’elles sont d’occasion.

On assiste à une dégringolade des ventes depuis la chasse aux voitures polluantes dans le cadre du plan climat. Mais les choses ont surtout commencé à se corser après le dieselgate qui a révélé que de nombreux constructeurs s’adonnaient à des tricheries lors des contrôles antipollution.

Quoiqu’il en soit, la voiture ne va pas disparaitre mais elle va seulement devenir plus propre. « Ce sera toujours 60% de nos déplacements en 2050 », a affirmé l’Ademe, l’agence de l’environnement.