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Transport : premier responsable de la pollution sonore en Île-de-France

Si le secteur des transports est parmi les premières sources de pollution de l’air dans le monde, il est également le premier facteur de bruit en Île-de-France. Ces nuisances sonores gênent 64% des Franciliens, selon une étude du Crédoc. Elles font le plus de mal dans les transports en commun.

Pollution sonore des transports

Cette histoire de pollution sonore en Île-de-France a longtemps fait du bruit. Déjà en 2015, on parlait de gênes causées par le bruit des transports sur plus de 2 millions de Franciliens. Par rapport aux seuils institués par l’OMS, 28% d’entre eux vivaient des dépassements la nuit. Et ce problème de nuisance sonore est toujours d’actualité en 2017.

En générale, les Français sont plus préoccupés par la pollution atmosphérique ou la pollution de l’eau. Mais au niveau des logements et des quartiers, on parle  plus de la pollution sonore. En Île-de-France où vivent 12 millions d’habitants, 76% de Franciliens sont préoccupés par le bruit. 64% se disent gênés par le bruit des transports. Les transports en commun s’avèrent être les plus bruyants à cause de la densité du réseau et de leur fréquentation intensive. L’une des solutions envisagées consistent à construire des murs anti-sons dans les zones les plus exposées.

Des conséquences sur la santé

Le bruit peut avoir des effets néfastes sur la santé. En effet, une exposition répétée et sur de longues périodes à un bruit gênant peut affecter l’ouïe, mais pas que. « Une exposition régulière au bruit peut favoriser la dépression, l’anxiété, des maladies chroniques ou encore un accident », selon le Dr Vincent Lin, auteur d’une étude sur le sujet. 4 personnes sur 10 habitant en en Île-de-France avouent avoir déjà ressenti des effets du bruit sur leur santé.

De nombreuses personnes sont tentées de déménager à cause des nuisances sonores. Les zones éloignées des agglomérations sont généralement moins bruyantes, mais il y a des exceptions. Dans le Val-d’Oise, 58% des habitants se disent gênés par la nuisance sonore aérienne. Face à cela, 74% des Franciliens souhaiteraient avoir plus d’information sur le bruit dans la commune où ils veulent emménager.