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Transport : un changement de comportement chez les Franciliens

Les habitants d’Île-de-France ne se déplacent plus uniquement en voiture ou avec une seule ligne de métro. Désormais, ils combinent différents moyens de transport. C’est ce que révèle une étude publiée par le cabinet Boston Consulting Group.

De plus en plus de Franciliens choisissent d'utiliser différents moyens de transport dans leurs déplacements au quotidien.
Les Franciliens deviennent des usagers multimodaux.

Réinventer la mobilité d’ici 2030

« Mobility Nation » est un groupement d’acteurs privés et publics de la mobilité réunis autour du cabinet Boston Consulting Group. Il a menée l’étude sur plus de 3000 Franciliens, issus de tous les départements. Les résultats de cette étude sur la mobilité des Franciliens doit leur permettre de formuler des recommandations pour faire de l’Île-de-France « la première agglomération européenne à réinventer sa mobilité à l’horizon 2030 ».

Les résultats de l’étude montrent un écart entre Paris et les banlieues. Dans la capitale, 15% de la population seulement ne se déplacent qu’en véhicule motorisé (voiture/moto) et 39% n’utilisent que les transports publics. Dans d’autres départements comme la Seine-et-Marne, Essonne ou dans les Yvelines, il y a au contraire 43 à 49% de déplacement 100% motorisés et 12 à 15% d’usagers de transports en commun.

Des usagers multimodaux

Dans tous les départements, un phénomène nouveau est remarquable : la combinaison de différents moyens de transport par les usagers. Ces derniers représentent entre 30 et 36% de la population. Selon d’autres données de Mobility Nation, plus de la moitié des Franciliens utilisent quatre modes de transport différents au moins une fois par semaine, notamment la voiture, le bus, le métro et la marche. Et encore, plus de 40% rajoutent à cette liste le RER et le vélo. Pour Joël Hazan, directeur associé au BCG « la mobilité du futur, c’est un équilibre entre les différents modes, où les transports en commun conserveront un rôle central ».

Mais on constate encore une disparité dans cette pratique du transport multimodal. Contrairement à Paris, moins de la moitié des habitants de la Seine-et-Marne pensent avoir le choix dans leurs modes de déplacement. Mais cela ne les découragent pas puisqu’ils veulent adopter à tout prix éviter les bouchons et réduire leur consommation.