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Mortalité routière : une baisse de 7,8 % en janvier 2018

Les décès sur les routes de l’Hexagone ont diminué pour le premier mois de cette année par rapport à celui de 2017, indique la Sécurité routière. Les statistiques des accidents semblent alors témoigner de l’inversion de la courbe enregistrée l’année dernière sur le nombre de morts.

La Sécurité routière affirme que les décès sur les routes de l'Hexagone ont diminué en janvier. Comparé au même mois de 2017, le nombre de morts par accidents routière a reculé de 7,8 % . Voilà une tendance qui semble affirmer l'inversion du courbe durant toute l'année 2018.
En France, une diminution est constatée quant au nombre de morts sur les routes en janvier 2018.

Une tendance à la baisse…

Le taux de mortalité routière s’est légèrement réduit en janvier par rapport au même mois de 2017. D’après la sécurité routière, ce résultat pourrait confirmer que une baisse du nombre de décès sur les routes françaises au cours de cette année. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : janvier a enregistré 235 décès, soit 20 personnes de moins qu’en janvier 2017, d’après la Sécurité routière.

Pour rappel, la France avait connu trois années consécutives de hausse depuis 2014. Mais à la fin de 2017, le pays a enregistré une légère diminution du nombre de morts sur les routes : 45 tués de moins qu’en 2016, soit une baisse de 1,2 % sur toute l’année. En janvier 2018, le nombre de blessés est aussi en recul, annonce la Sécurité routière : 5 418 personnes concernées, soit 318 de moins qu’en janvier de l’année dernière. Dans les Outre-mer, le taux de mortalité en janvier se réduit également : 7 de moins qu’au même mois de 2017.

 

La limitation de vitesse à 80 km/h remise en cause

Devant cette baisse du taux de mortalité routière, l’association « 40 millions d’automobilistes » insiste encore sur la nécessité de renoncer à cette mesure sur la réduction de vitesse maximale à 80 km/h. Elle estime que la réforme serait inefficace. Ces conducteurs, rappelons-le, ont contesté les résultats de l’expérimentation réalisée par l’Etat.  Ils jugent en effet que la limitation de vitesse ne garantirait pas la diminution du nombre de morts sur les routes.

Malgré ces données fournies par la Sécurité routière et la réclamation de l’association, il semble que le gouvernement ne compte pas revenir sur sa décision. Pour justifier sa décision, le Premier ministre, lui, réitère le constat de la Sécurité routière disant : « l’analyse des accidents mortels en 2017 montre que la vitesse excessive ou inadaptée reste la cause principale, suivie de la surconsommation d’alcool. ». Mais de leur côté, les membres de « 40 millions d’automobilistes » soulignent que l’ « Etat n’a pas tout révélé », en s’appuyant sur les fichiers BAAC de 2015 et de 2016, années pendant lesquelles la vitesse maximale a déjà été réduite à 80 km. Selon l’association, ces documents indiquent que, au contraire, le taux d’accidentalité routière a augmenté durant cette période-là.  La dissension continue…