Pour circuler en toute sécurité pendant l’hiver, quelques règles de sécurité doivent être respectées. Et elles sont indissociables de certaines astuces qui peuvent rendre plus sereine la conduite sur la neige et le verglas.
Adopter une conduite douce et souple
En période hivernale, les dépassements inopportuns, les accélérations franches et les freinages violents sont à éviter. Même dans le cas d’une voiture dotée d’un équipement spécial hiver, il faudra toujours conduire doucement et avec souplesse, et à plus forte raison dans le cas où l’on n’a pas de pneus neige, de chaînes, etc. Ainsi, il faut impérativement réduire la vitesse, éviter les à-coups et accélérer avec modération.
Prévoir un temps de trajet plus long
Il est crucial de respecter les limites de vitesses réduites sur une route mouillée, enneigée ou encore verglacée. Au lieu de 90 km/h hors agglomération, les limitations de vitesse seront alors de 80 km/h hors agglomération. Sur les voies rapides et les rocades, il ne faut rouler au-delà de 100 km/h, contre 110 km/h habituellement, et 110 km/h sur les autoroutes, au lieu de 130 km/h. De ce fait, il est important de prévoir plus de temps pour le trajet pour éviter tout empressement.
Rallonger les distances de freinage
En hiver, les conditions de conduite sont médiocres. Chaque automobiliste doivent, de ce fait, prendre conscience que sa voiture ou celle devant lui, mettra plus de temps pour s’arrêter. Lorsque la visibilité est mauvaise, il est conseillé de respecter une distance supérieure à 50 mètres entre deux véhicules. Les distances doivent être 2 à 3 fois plus importantes que sur route sèche.
Redoubler d’attention
Vu que la luminosité n’est pas toujours favorable la nuit, l’automobiliste doit faire attention aux autres usagers de la route (notamment les conducteurs de deux-roues) ainsi qu’à son environnement lors de la conduite. Les piétons, scooters et vélos étant le plus souvent peu visibles sur la chaussée, la conduite sur neige les rend très vulnérables. Si la visibilité est inférieure à 50 m, il ne faut pas aller au-delà des 50 km/h, tout en allumant ses feux de croisement si nécessaire.
Privilégier les routes principales
Au risque de faire des détours, il serait toujours préférable d’emprunter les routes principales et les grands axes, puis qu’en générale, elles sont plus praticables et plus dégagées. Ceci dit, il faut éviter de s’aventurer hors des sentiers-battus. Et enfin, il convient de réduire les sources d’inattention (smartphone, musique à fond, discussion), car les pièges sont multiples lorsque les conditions météorologiques sont mauvaises.