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Pollution : niveau alarmant dans les métros parisiens

On s’en doutait déjà : l’air dans les métros est particulièrement pollué. Mais sait-on à quel point ? Pour le mesurer, Le Parisien est descendu dans les rues de la capitale et le résultat est sans appel…

 

Pollution : niveau alarmant dans les métros parisiens
la pollution de l’air responsable de près de 800.000 morts par an en Europe

 

Un nid à particules

Le 7 mars dernier, les journalistes du Parisien ont sillonné les rues de Paris pour vérifier le niveau de pollution dans la capitale. Ce jour-là, la qualité de l’air dans la Ville Lumière était « particulièrement bonne » ont-ils notifié. En effet, le niveau de particules PM 2,5 s’élevait à 5 µg/m3, ce qui est fortement en dessous de la moyenne annuelle estimée à 15 µg/m3.

Mais le résultat global de l’enquête n’est pourtant pas positif. Au contraire, il dévoile des chiffres alarmants notamment dans les métros. Selon le quotidien, on y relève « des niveaux (de pollution) jusqu’à 30 fois plus élevés qu’à l’extérieur de la station La Défense » : 33 µg/m3 contre 1 µg/m3 à l’extérieur sur la ligne 1, 116 µg/m3 contre 7 µg/m3 à l’extérieur à Porte Maillot et plus de 200 µg/m3 à Châtelet. Selon les explications fournies par les enquêteurs, cet excès de particules fines est principalement dû au freinage des trains qui produit environ 450 tonnes de matière « remise en suspension chaque passage » tous les ans, par l’usure du matériel, l’apport de l’air extérieur…

 

Des précautions !

La plupart des enquêtes sur la pollution de l’air se basent sur les particules classées PM 2,5 puisqu’elles sont les plus nocives. Particulièrement fines, elles peuvent parcourir des distances importantes et s’infiltrent plus profondément dans l’appareil respiratoire voire le réseau sanguin. Associées au dioxyde d’azote (NO2 émis par les moteurs diesel) et à l’ozone (O3), ces particules sont responsables de près de 800.000 mots par an en Europe.

Prendre les transports en commun lors des pics de pollution semble ainsi être une fausse bonne idée. Certes, cela va réduire l’émission de dioxyde d’azote mais ne va certainement pas protéger les usagers de la pollution puisque les métros eux-mêmes sont des nids à particules très fines. Ainsi, il vaut mieux faire appel aux services d’Eden Transports lors des pics de pollution : les voitures de l’entreprise répondent aux dernières normes en vigueur de la lutte contre la pollution automobile et le service de qualité est facturé à un prix particulièrement abordable.