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Transport de personnes : attention à la fatigue et à la somnolence au volant !

La fatigue et la somnolence au volant augmentent fortement les risques d’accidents. Mais pour pouvoir les éviter, il faut d’abord savoir faire la différence entre les deux.

La fatigue et la somnolence au volant menace le conducteur et les autres usagers de la route.

Différence entre fatigue et somnolence

Les deux ne doivent pas être confondus. Le professeur Damien Leger, responsable du Centre du sommeil et de la vigilance affirme que « la fatigue est un état physique résultant d’un effort trop important alors que la somnolence est uniquement liée au manque de sommeil ».

Conduire en étant fatigué met en danger la vie du conducteur, celle des passagers et des autres usagers de la route. La fatigue au volant multiplierait par 8 les risques d’accidents car le temps de réaction du conducteur est réduit.

Le manque de sommeil est aussi très dangereux pour ceux qui doivent prendre la route. Le risque de somnolence est multiplié par trois chez les 30 % de jeunes actifs qui dorment moins de six heures par jour.

Les mesures à prendre pour les entreprises de transport

Les chiffres du baromètre de la conduite responsable sont inquiétants : 40 % des Français actifs ne font pas de pause sur un trajet professionnel même s’ils sont fatigués, 45 % des conducteurs disent avoir déjà senti la fatigue mais ne sont pas arrêtés, 30 % auraient déjà été victimes de quelques secondes d’assoupissement et 25 % ont même fait une sortie de route.

Pour éviter la fatigue et la somnolence au volant, les trajets doivent prévoir des pauses et une marge de temps pour compenser les limitations de vitesse. Selon une étude américaine, les risques d’accidents liés à la somnolence au volant augmentent entre 2h et 5h et entre 13h et 15h. Mieux vaut donc choisir les autres moments de la journée pour prendre la route. Les entreprises de transport doivent également sensibiliser les conducteurs sur le manque de sommeil. Ce qui n’est pas chose facile puisque cela relève de la vie privée.

Il y a des signes à ne pas négliger pour éviter de conduire quand on est fatigué ou en manque de sommeil : bâillements, paupières lourdes, lenteur des réactions, etc. Aujourd’hui, grâce à la technologie, certains sièges auto peuvent détecter la fatigue ou le stress chez le conducteur et lui propose un massage. Toutefois, il n’y a rien de tel qu’un bon repos.