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Voiture neuve : la hausse des prix se poursuit !

Selon Argus, le prix moyen des voitures neuves s’élevait à 25.828 euros en 2016, soit 720 euros de plus qu’en 2015. Un mouvement qui est surtout dû à l’augmentation des ventes de SUV. Explications…

 

 

Hausse de 2,9% par rapport à 2015 pour les voitures neuves

Comme à son habitude, le groupe spécialisé dans les services aux professionnels de l’automobile : Argus, a fait le bilan du marché des automobiles en France pour l’année écoulée. Et le résultat est sans appel : le prix moyen des voitures neuves a grimpé de 2,9% en 2016 pour se retrouver à 25.828 euros.

Cette hausse est en grande partie due à la flambée des SUV dont les prix ont augmenté de 12% en un an. Plus lourds et mieux équipés, ces modèles affichent des tarifs largement supérieurs à ceux des berlines. Ainsi, il y a environ 4.694 euros d’écart entre un petit SUV et une petite berline jusqu’à plus de 22.000 euros de différence entre un SUV de luxe et une berline familiale. Or, ces prix élevés ne semblent pas décourager les consommateurs puisque les SUV ont été les voitures les plus vendues en France en 2016. En effet, les constructeurs ont écoulé 2,015 millions d’unités (soit 5% de plus qu’en 2015) et ont réalisé un chiffre d’affaires estimé à 52 milliards d’euros (8% de plus qu’en 2015).

 

Le boom des voitures d’occasion !

Mais les SUV sont hors de portée pour la majorité des français ! Raison pour laquelle, le marché d’occasion continue à séduire. En 2016, les voitures neuves n’ont attiré que 1,9 million d’acheteurs contre plus de 5,5 millions pour les voitures d’occasion. Et on peut facilement comprendre cette tendance puisque l’écart moyen des prix entre ces deux types de véhicules est conséquent : 14.000 euros, en faveur des voitures d’occasion.

Par ailleurs, ce boom de l’occasion peut aussi se traduire par un changement de la perception d’achat des consommateurs. En effet, ils adoptent désormais une « approche très rationnelle, avec une importance primordiale accordée aux prix. La dimension statutaire de l’achat tend à s’atténuer car une voiture ne sert plus à exprimer autant qu’avant sa personnalité ou sa position sociale » note Guillaume Paoli, cofondateur d’Aramisauto.