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L’Etat rappelle plus de 1.000 « épaves roulantes » en circulation

Dans son édition du 5 mai dernier, Le Parisien alerte sur la circulation de plus de 1.000 « épaves roulantes » sur notre territoire. Pour éviter le pire, la sécurité nationale impose une expertise de ces véhicules d’ici le 30 juin.

Véhicules remis en circulation par erreur

En tout, 1.021 véhicules seraient concernés par cette « alerte » : 924 voitures, 27 motos, 45 camionnettes, 15 triporteurs et 10 voiturettes dont la plupart résident en région parisienne. Comme le rapporte Le Parisien, une lettre recommandée et signée par Emmanuel Barbe, le délégué interministériel à la Sécurité routière, a été envoyée à tous les propriétaires de ces « épaves roulantes » pour les prévenir d’une expertise qui devrait être effectuée obligatoirement d’ici le 30 juin.

Selon les explications apportées par la Sécurité routière, ces véhicules « ont été gravement endommagés à la suite d’un accident de la route et qui, dans l’attente de réparations, étaient interdits à la circulation » mais un rapport d’expertise nul les a remis en circulation. De l’extérieur, ils peuvent alors adopter une apparence propre mais sous le capot, certaines pièces n’ont pas été remplacées et restent défectueuses.

 

40% des conducteurs concernés font la sourde-oreille

Jusqu’ici, seuls 60 % des conducteurs concernés se sont présentés auprès de la CFEA (Confédération Française des Experts en Automobile). Pour les 40% restants, Monsieur Barbe compte « lever l’autorisation de circuler » de leurs voitures. Et en cas de contrôle policier, celles-ci seront immobilisées puis placées en fourrière.

Ce n’est pas la première fois que ce genre « d’erreur » se produit. En 2015, l’Etat a déjà rappelé 5.000 véhicules d’occasion jugés « dangereux » dont 4.200 appartenaient à des particuliers. Lors de cette précédente affaire, « une jeune homme qui avait acheté de bonne foi un véhicule d’occasion à la suite d’une expertise douteuse, a fini par avoir un accident dans un virage. Sa voiture s’est carrément ouverte en deux » a rappelé un cadre de la sécurité routière au Parisien. Onze personnes ont ainsi été poursuivies. Pour cette actuelle affaire, l’expert responsable du constat « n’est plus en droit d’exercer sa profession aujourd’hui ».