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Elisabeth Borne : une nouvelle ministre pour les transports

Elisabeth Borne, le nom de cette fonctionnaire n’est pas inconnu dans le secteur des transports. Quelques jours après son entrée dans le gouvernement d’Emmanuel Macron, faisons ample connaissance avec la nouvelle ministre des transports.

 

Elisabeth Borne, ministre déléguée aux transports
Elisabeth Borne, ministre déléguée aux transports

 

Elisabeth Borne, la spécialiste des transports

Le 17 mai dernier, Edouard Philippe et Emmanuel Macron dévoilaient les membres du nouveau gouvernement. Parmi les noms cités, celui d’Elisabeth Borne est désigné comme ministre des transports aux côtés de Nicolas Hulot, nommé ministre de la transition écologique et solidaire.

A 56 ans, la polytechnicienne et ingénieure n’est plus une novice dans le domaine du transport. D’ailleurs, elle a débuté sa carrière en 1987 dans ce même secteur quand elle a rejoint le ministère de l’équipement. Deux ans plus tard, elle a intégré la direction régionale de l’Equipement d’Ile-de-France. Ensuite, elle a été conseillère technique en charge des transports aux côtés de l’ancien premier-ministre Lionel Jospin. Puis, elle a été directrice de la stratégie à la SNCF avant de devenir la directrice générale de l’urbanisme à la mairie de Paris. En 2014, Ségolène Royal, ministre de l’écologie, lui a confié la direction de son cabinet. Et depuis mai 2015, elle était à la tête de la régie publique des transports en commun (RATP).

 

Des gros dossiers en attente

Cette nomination d’un spécialiste du secteur ravit particulièrement les acteurs du transport français. En effet, plusieurs facteurs ont conduit à la nécessité de réviser les politiques publiques aussi bien sur le plan national, régional ou local en la matière. La principale mission de Borne sera donc de trouver de nouvelles ressources adaptées à l’évolution de la mobilité, à la crise écologique et à l’urbanisation.

Ensuite, elle devra se pencher sur certains gros dossiers comme le respect aux engagements faits par l’hexagone à l’Union européenne concernant l’ouverture à la concurrence de la SNCF. Un changement qui devrait prendre effet dès 2020 pour les lignes à grande vitesse et dès 2023 pour les lignes TER et inter-cités. Par ailleurs, elle s’assurera aussi du suivi ou de l’arrêt du projet controversé de Notre-Dame-des-Landes. Puis, elle  devra trancher sur la loi d’orientation de la mobilité intérieure (Lomi). Sur cette question, il est fort à parier qu’elle va poursuivre les projets déjà entamés par l’ancien ministre des transports, Alain Vidalies. Sans oublier, la tension grandissante entre les taxis et les VTC.