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Transporteurs de carburant : la grève se poursuit !

Suite à l’appel de la CGT, les transporteurs routiers de matières dangereuses ont entamé une grève le vendredi 26 mai dernier. Ce lundi, la situation ne semble pas s’améliorer et si elle persiste, on risque rapidement une pénurie de carburants…

 

Pénurie de carburants suite à la grève des transports routiers de matières dangereuses
70 à 80% des stations-service en Ile-de-France sont presque à sec!

 

La grève se poursuit !

Lancée vendredi dernier, suite à un appel de la CGT, la grève des salariés du transport routier de matières dangereuses (produits chimiques, gaz, carburants…) se poursuit ce lundi. Certes, les grévistes ne sont pas encore très nombreux mais les conséquences se font déjà ressentir. En effet, certaines stations-service commencent déjà à être à sec. C’est le cas, par exemple, d’une station à Argenteuil puisqu’elle n’a pas été réapprovisionnée durant le weekend. A la station de la porte de Maillot, c’est le diesel qui manque tandis qu’à la station de la porte de Clignancourt, c’est le sans plomb 95 qui fait défaut.

Et la liste risque de s’allonger rapidement notamment en région parisienne puisque 70% à 80% des stations-service seraient proches de la rupture de stock. D’ailleurs, « on s’attend à ce qu’à partir de lundi soir, ça devienne compliqué » a prévenu Jérôme Vérité, secrétaire général de la CGT-Transports. Et pour cause, 70% des transporteurs en Ile-de-France pourraient encore se mobiliser ce lundi alors que des barrages filtrants ont été posés devant huit des neufs dépôts pétroliers de la région.

Pour l’instant, « la priorité c’est de convaincre les conducteurs de rejoindre le mouvement » a déclaré Fabrice Michaud. Toutefois, le mouvement risque de se durcir et le blocage total des dépôts peut-être déclenché. Par ailleurs, le syndicat prévoit aussi un élargissement de la grève en province dès ce lundi. D’ailleurs, l’Ouest du pays est déjà mobilité notamment la Loire-Atlantique et la Charente-Maritime.

 

Vers une pénurie de carburants ?

Pour l’instant, l’Union française des industries du pétrole (Ufip) veut éviter tout affolement. Elle rappelle ainsi qu’une station a une autonomie de trois jours. Par ailleurs, elle assure que la grève a été anticipée et que les dépôts ne risquent pas de se vider d’aussitôt. Par contre, ce qui risque d’accélérer la pénurie dans les stations-service, c’est la panique des automobilistes qui pourraient être tentés de faire le plein préventivement.

Or, la décision la plus sage serait de réduire les consommations ! L’occasion de faire du covoiturage et pourquoi ne pas faire appel à une voiture de location avec chauffeur. Avec cette dernière, vous ne risquez pas de perdre votre temps à chercher une station toujours pleine sur Paris. Et même si vous en trouverez une, l’attente risque d’être bien longue puisque des queues se sont déjà formées sur les quelques stations toujours disponibles.