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Sécurité routière : les drones à la rescousse !

La mortalité routière en France est restée relativement stable en moi de mai, comme pendant tout le premier semestre 2017 d’ailleurs. Cette situation nous emmène à penser qu’elle a peut-être atteint un plancher. Mais la Sécurité routière ne s’avoue pas vaincue et se dote de drones.

La mortalité routière ne descend plus en France. Mais les autorités ne fléchissent pas, des drones seront désormais utilisés pour surveiller les automobilistes en infraction.
Les policiers de la route sont maintenant équipés de drones.

Des yeux dans le ciel

Non-respect des distances de sécurité, dépassement par la droite, retours prématurés, circulations sur bande d’arrêt d’urgence… désormais, rien n’échappe aux policiers de la route. Se faisant discrets près de l’autoroute A10, ces derniers reçoivent en direct les images filmées par un drone et sont prêts à intervenir à tout moment.

« Le drone voit tout ce qu’on ne peut pas voir », affirme le major Stéphane, responsable du peloton autoroutier de Gironde. Déployés vendredi sur les routes de Gironde, ces outils seront donc utilisés pendant tout l’été. D’autres régions en seront également équipées.    

La mortalité routière stagne

Cela fait trois ans que la diminution du nombre de morts sur les routes est au point mort. Pire, la tendance menace aujourd’hui de s’inverser. « Il y a une augmentation du nombre de tués sur les routes depuis trois années consécutives, ce qui ne s’était jamais produit depuis 1972 » constate Anne Levaud, déléguée générale de l’association Prévention routière.

Sur l’objectif du gouvernement de réduire les décès suite à un accident à 2000 d’ici 2020, on n’en arrive qu’à 3000 jusqu’ici. Cela, malgré les mesures prises et les évolutions de la technologie (port de ceinture, alcootest, contrôles radars, développement de voitures intelligentes) qui ont pourtant été efficaces.

« Avec l’âge, tout s’use, c’est pareil pour la sécurité routière, les populations s’habituent aux mesures, en résulte une baisse de la perception du risque chez les usagers », explique Jean-Pascal Assailly, psychologue à l’Ifsttar et expert pour le Conseil national de la sécurité routière (CNSR). En effet, on parle de plus en plus aujourd’hui de relâchement des comportements.