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Voiture autonome : pas si autonome que cela

Des chercheurs américains ont découvert des failles sur la voiture autonome. Plus précisément, ils ont constaté que ce type de véhicule ne pouvait pas détecter les panneaux vandalisés. La question sécuritaire revient donc sur la table.

De simples autocollants pour brouiller le signale

Dans le monde entier, le panneau STOP a la forme d’un octogone régulier et est de couleur rouge. Cela permet de le rendre identifiable dès le premier coup d’œil. Un conducteur humain peut donc facilement la reconnaître face aux autres panneaux de signalisation. Ce qui n’est pas le cas pour le système de pilotage automatique.

Il n’a fallu aux chercheurs que de quelques stickers colorés pour piéger l’intelligence artificielle. C’est par des algorithmes complexes que cette dernière reconnaît les panneaux. Sur base de 4600 images, les chercheurs ont appris 17 signalisations au système. Mais celui-ci s’est trompé à cause des autocollants. Pire, il a confondu, avec une certitude de 70% le panneau STOP par une limitation de vitesse à 45 mph, l’équivalent de 72 km/h.

Cela représente un réel danger puisque sur route, la voiture aurait accéléré au lieu de s’arrêter au carrefour.

Beaucoup d’améliorations restent à faire

Ces failles ont également été remarquées lors d’une autre expérience sur la reconnaissance du panneau indiquant un virage. Le système y voyait un panneau stop alors que les chercheurs ont juste recouvert la moitié du panneau. Face à ce panneau, la voiture risque donc de s’arrêter brutalement au lieu d’entamer le virage.

Cette expérience a permis de mettre en avant les problèmes qui peuvent troubler l’intelligence artificielle qui contrôle les voitures. Leur apprentissage doit donc être perfectionné pour détecter les panneaux, même usés, vandalisés ou taggués.

La course vers la voiture totalement autonome reste un grand défi pour les constructeurs. La sécurité des passagers ne doit pas être minimisée. Pour l’instant, mieux vaut faire appel à des voitures avec chauffeur car le conducteur humain reste à ce jour le plus sûr.