Une décision arbitraire qui risque de faire sourire plus d’un automobiliste. Les propriétaires disposent d’un délai de trois mois supplémentaires pour être à jour en matière de respect de la sécurité routière et des normes environnementales.
En cause: la fermeture des centres de contrôle technique fermés jusqu’à nouvel ordre
C’est un petit bonus qui permet de réaliser quelques réparations supplémentaires pour être à jour avec la législation du contrôle technique. La crise sanitaire et économique sans précédent que nous vivons à l’heure actuelle force le gouvernement à prendre des décisions strictes pour freiner la propagation du virus. Hormis les commerces de première nécessité, pratiquement toutes les entreprises tirent le rideau, laisse place au télétravail ou assure un service minimum.
Concernant la fermeture des contrôles techniques, cette prise de position est légitimée pour protéger les salariés. En effet, le virus Covid-19 est capable de rester actif pendant neuf jours sur un objet inanimé. Et c’est l’argument légitime qu’ont invoqué les professionnels de la filière pour reporter l’examination des véhicules. La peur de la contamination des véhicules, la protection des employées et des clients restent donc la priorité.
Ainsi, les contre visite dans le cadre de la législation du contrôle technique dispose du même délai trimestriel.
En revanche, les poids lourds ainsi que tout véhicule de transport de personnes disposent d’un délai de 15 jours supplémentaires. Ceci s’explique du fait que ces véhicules sont toujours disposés à exercer pour remédier au transport de marchandises et du personnel hospitalier. Si votre voiture est épave nous vous conseillons fortement de débarrasser votre voiture gratuitement avec Epaveo.
Une décision intervenant à la veille du second anniversaire de la réforme
La décision de fermer les centres de contrôle technique tombent à pic. Les automobilistes ne risquent pas de contraventions et disposent d’un délai supplémentaire. De plus, cette résolution tombe à pic à la veille de la réforme du contrôle technique du 20 mai 2018. A cette époque, les automobilistes s’était rués dans les centres auto pour échapper aux coup de tournevis porté par le législateur. Effectivement, à cette date butoir, l’examen portait sur plus de 400 points de contrôle au lieu des 123 préexistants. Ce renouveau législatif avait entraîné une explosion des demandes de contrôle technique en vue de bénéficier des anciens critères. En sachant que le contrôle technique est obligatoire tout les deux ans pour les véhicules d’occasions, une nouvelle ruée aurait du se produire dans les centres autos à ce jour.
Le délai supplémentaire de trois mois est donc une décision approuvée et bienvenue. Elle permet de freiner idéalement un pic attendu depuis deux ans. Elle soulage les automobilistes qui peuvent disposer d’un peu plus de temps pour l’entretien. Puis, elle protège les salariés qui restent confinés chez eux.
En revanche, une fois la crise sanitaire terminée, les centres devront affronter une véritable ruée ver l’or. Quant aux contrôles policiers, ils devraient se renforcer pour endiguer les caches caches interminables avec les fraudeurs.