Lourd revers judiciaire pour Uber: Le lundi 7 décembre, la cour d’appel de Paris a condamné sa filiale française à 150 000 euros d’amende pour pratique commerciale trompeuse.
Les activités françaises de VTC de la firme californienne s’en relèveront-elles ? En tous cas, c’est un véritable camouflet qu’a infligé la juridiction parisienne à la société de voiture de tourisme avec chauffeur. Selon les juges, Uber a sciemment présenté ses activités comme relevant du covoiturage, au travers de son application UberPOP, et a présenté ses activités comme légales.
Une peine alourdie…
La confusion entre VTC et covoiturage n’a pas été du goût de la cour d’appel de Paris, qui a donc confirmé et même alourdi un premier jugement prononcé en 2014. En effet, condamnée en première instance à une amende de 100 000 euros, l’entreprise a vu celle-ci relevée à 150 000 euros. Uber France, qui souhaite désormais se recentrer sur son activité de voiture de tourisme avec chauffeur, a toujours la possibilité en dernier ressort de se pourvoir en cassation.