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Gare de Deuil-Montmagny : le Pn4 supprimé fin 2023

Considéré comme l’un des plus dangereux en région parisienne, le passage à niveau de Deuil-la-Barre sera supprimé d’ici 2023. Les travaux devraient débuter en 2022.

Classé comme l’un des plus dangereux en région parisienne, le passage à niveau de Deuil-la-Barre sera supprimé d’ici 2023: les travaux débuteront en 2022.
Le Pn4 représente 37 % des accidents survenus sur les 12 passages à supprimer.

 

Un risque élevé d’accidents

Le passage à niveau de Deuil-la-Barre représente un grand risque d’accident à cause de son positionnement en bout de quai de la gare de Deuil-Montmagny. Le Pn4 est comparable à celui de Nangis (Seine-et-Marne) où un grave accident est survenu le 8 novembre dernier.

Rappelons également qu’en 2015, un train express avait heurté un camion avant de dérailler sur le quai de la gare. L’accident s’est produit, malgré la réaction du chauffeur bloqué sur le passage et les alertes lancées aux voyageurs par un pompier présent sur les lieux, juste avant la terrible catastrophe. Ainsi, c’est pour éviter le même scénario que les autorités décident de supprimer d’ici 2023 le passage à niveau de Deuil-la-Barre.

7000 voitures par jour

Le Pn4 est fréquenté chaque jour par environ 7000 véhicules dont 2 lignes de bus, d’où la crainte légitime des usagers. Ainsi, les travaux en vue consistent surtout à créer une « déviation avec franchissement sous voies » sur la ligne H de Transilien, partagé avec la liaison régionale Paris-Beauvais. Par ailleurs, dans le Val-d’Oise, 3 passages sont classés dangereux par SNCF, dont 2 sur la ligne de Persan-Beaumont, à Deuil-la-Barre et Maffliers, sur la Rd 78. Le 3ème est localisé à Argenteuil. Au total, 12 passages à niveau de l’Hexagone sont concernés par ces travaux de suppression. Ils ont provoqué à eux seuls 162 accidents.

Le Pn4, quant à lui, représente environ 37 % des accidents survenus sur les 12 passages à supprimer, ce qui est considérable. Et le drame est le plus souvent causé par une erreur de la part des automobilistes, autrement dit par le non-respect du Code de la route : ils insistent à s’engager sur la voie, alors que le trafic est déjà interrompu. Et bien que l’Etat ait mis en place des radars aux abords du Pn4, les incidents sur ce passage restent fréquents.