Des piétons ont aperçu de nombreuses voitures dans les rues de la capitale lors de Paris sans voiture le dimanche 1er octobre 2017. Pourtant, cela n’a pas gâché la satisfaction de la Mairie.
Des voitures ont circulé
« Trop de voitures » ont circulé dans les rues de Paris durant l’opération la Journée sans voiture, d’après certains partisans. Cela, malgré la mobilisation de 560 agents municipaux, 400 agents de la préfecture et 113 barrages. « En sortant de chez moi à midi, je me suis demandé si je ne m’étais pas trompé de jour car il y avait pas mal de circulation sur le boulevard », s’est étonnée une cycliste. « Il y a plus de voiture que je ne l’aurais cru », a déclaré une piétonne. Pour sa part, l’ancien ministre a affirmé : « la journée sans voiture, ce serait bien si tout le monde la respectait ».
Pour cette troisième édition de la Journée sans voiture, beaucoup de dérogations ont été accordées. En effet, les taxis, VTC, véhicules de livraison ou de déménagement, autocars de tourisme, professionnels de soins médicaux et d’autres professionnels ont été autorisés à circuler dans la capitale. Mais certains automobilistes concernés par les restrictions ont profité de ces nombreux dérogations pour ses faufiler. « Je pense que beaucoup d’automobilistes n’ont pas joué le jeu. Et comme il y a quand même moins de circulation, ils conduisent encore plus vite que d’habitude ! », a constaté un autre cycliste.
La Mairie satisfaite
Malgré ces imperfections, les organisateurs de la Journée sans voiture se disent satisfaits. « Merci à tous les Parisiens et Franciliens, très nombreux dans les rues de #Paris, qui ont respecté et participé à la #JourneeSansVoiture », a posté sur Twitter Anne Hidalgo.
Les effets sont visibles selon la mairie, le trafic automobile a baissé de 52% par rapport au dimanche précédent et de plus de 56% par rapport au dimanche 2 octobre 2016. Airparif a également constaté une amélioration de la qualité de l’air.
De leur côté, les automobilistes manifestent toujours leur mécontentement face à ce dispositif. La maire de Paris a pris une décision « sans concertation », selon Michel Romanet-Perroux, président l’Union pour la défense de l’égalité et de la liberté de circuler motorisé (UDELCIM). « Après les voitures qui la mairie de Paris va-t-elle interdire la prochaine fois, les habitants ? » a lancé un participant à l’opération escargot organisée sur le périphérique.