Depuis 2009, Uber a ouvert la voie aux applications de réservation de voiture de tourisme avec chauffeur (VTC), mais aussi à de nombreux entrepreneurs indépendants. Si ces derniers ont pu voir en Uber une plateforme de mise en relation avec de potentiels clients, ils commencent cependant à décrier les conditions dans lesquelles ils travaillent. Ce mécontentement s’est concrétisé le 2 novembre, à l’occasion de la création du premier syndicat de VTC.
Ce syndicat, sous l’appellation d’Unsa SCP-VTC, permet de faire entendre la voix des chauffeurs Uber. Ceux-ci qualifient le fonctionnement d’Uber de « salariat déguisé », et dénoncent une tarification trop hétérogène entre les différentes applications apparues depuis la création d’Uber. Cette hétérogénéité ne leur garantirait plus la compétitivité des prix affichés aux premières heures de l’application.
Un second syndicat, le Syndicat des exploitants du transport de personnes (SETP), a été créé le 9 novembre afin de prendre le relais. Il est donc chargé de renégocier les modalités de partenariat entre les chauffeurs indépendants et les applications mobiles de réservation de voiture de tourisme avec chauffeur.