Sous Anne Hidalgo, on parle souvent de Paris pour sa lutte contre les voitures, notamment des diesel s d’ici 2024 et des essences d’ici 2030. Mais avec l’avènement des voitures autonomes, il est naïf de croire que l’avenir de la ville sera sans voiture.

Paris sans voiture
Depuis le début de son mandat, la maire de Paris ne cesse d’innover pour limiter, voire, réduire la place de la voiture dans la capitale. Outre les opérations telles que la journée sans voitures, la semaine sans voitures et bien d’autres, la ville multiplie les annonces sur la fin prochaine de la commercialisation et de la circulation des voitures diesel ou à essence.
La mairie annonce ces mesures dans le cadre de son plan climat et pour respecter ses engagements lors de la COP21. Ainsi, après l’annonce de la fin du diesel d’ici 2024, elle a annoncé que les voitures à essence ne pourront plus circuler à Paris à partir de 2030. L’atteinte de l’objectif d’en finir avec la commercialisation des véhicules à essence et diesel « implique que la sortie du diesel et de l’essence intervienne plusieurs années avant en zone urbaine, et en particulier dans les grandes villes », avait souligné la mairie dans un communiqué le jeudi 12 octobre.
Paris sans voitures, pas réaliste
De nombreuses études et les projets des géants du web et des constructeurs prédisent le tout voiture, mais électrique et autonome. En effet, de grandes entreprises internationales telles que Apple, Google ou encore Uber sont aujourd’hui en course pour produire et commercialiser les premières voitures autonomes.
Le fait est que la mairie n’est pas satisfaite de la vitesse à laquelle se fait la transition. Mais ces mesures nuisent énormément au quotidien des Parisiens car la durée des trajets matin et soir ont été triplées. De plus, l’efficacité du bannissement de la voiture sur la santé n’a pas été prouvée.