Skip to content

Paris : 3 mois de prison pour l’agresseur filmé dans le métro

Pour rappel, une jeune femme avait filmé le 29 octobre dernier un homme qui lui avait touché les fesses dans le métro à la station Gare de Lyon. Publiée aussitôt sur Twitter, la vidéo en question a été retweetées plusieurs milliers de fois. Jeudi, l’agresseur a été condamné à 3 mois de prison avec sursis.

L’agresseur filmé dans le métro le 29 octobre a été condamné jeudi à 3 mois de prison avec sursis.
Le cas d’ Adélaïde est loin d’être un cas isolé.

 

Une vidéo postée sur Twitter

La victime, qui a diffusé le 29 octobre dernier sur Twitter une séquence vidéo dans laquelle son agresseur apparaît, confirme qu’il lui a touché les fesses dans les couloirs du métro à la station Gare de Lyon, à Paris. Adélaïde, une Parisienne de retour de Marseille, assure qu’elle a subi un attouchement de la part de cet homme qui lui avait fait ensuite un clin d’œil.

La jeune femme sort alors immédiatement son téléphone pour filmer de près son agresseur tout au long des quais. Elle publie ensuite sur Twitter la vidéo qui sera d’ailleurs partagés des milliers de fois. La séquence montre bien son agresseur, visiblement à l’aise, marcher devant elle, s’arrêter pour finalement se diriger vers le quai, tout en jetant un regard moqueur sur la victime.  Mais il finit par revenir sur ses pas, comprenant que la jeune femme était en train de filmer.

Manque de réactions

Arrivée à Bastille, la victime raconte les faits à des contrôleurs, mais « ils n’ont même pas regardé mon téléphone», regrette-t-elle. Ils lui expliquent qu’elle a dû signaler plus tôt. Interrogée sur ce sujet, la RATP explique pourtant que « tous les agents de stations et personnels de sécurité reçoivent une formation sur les violences sexistes et sexuelles ». C’est le 5 novembre à la gare du Val de Fontenay que l’homme est finalement arrêté par la police des transports. Selon la jeune victime, « il ne s’attendait pas à être attrapé ». L’homme sera condamné à 3 mois de prison avec sursis.

Loin d’être un cas isolé, celui d’Adélaïde montre bien que les frottements et les attouchements sont le quotidien de nombreuses femmes lors de leurs déplacements. D’autant plus, les victimes ne bénéficient pas toujours le soutien nécessaire de la part des agents de stations et le personnel de sécurité.  De ce fait, au lieu de voyager dans les transports en commun,  avec tous les risques que cela implique, pourquoi ne pas opter un service plus sûre comme celui d’ Eden Transports.