« Transports et handicap en Île-de-France », c’est le nom de l’enquête réalisée en 2013-2014 et publiée en 2016, dans le cadre de l’observatoire de la mobilité en Île-de-France, par Île-de-France mobilités, l’ancien Syndicat des transports d’Île-de-France (STIF).
La population francilienne à mobilité réduite
En Île-de-France, 12% des personnes âgées de 5 ans et plus sont en situation de handicap. Pourtant, pas plus de 5% d’entre elles sont reconnues administrativement comme handicapées. 72% ont un handicap moteur. Les personnes en fauteuil roulant représentent 4,8% des celles en situation de handicap et 10,5% de celles qui ont une reconnaissance administrative de leur handicap. Pour les autres types de handicap, 17% des personnes handicapées ont des difficultés sévères pour entendre et 17% ont des difficultés sévères pour voir. 12% ont des difficultés mentales, cognitives ou psychiques et 6% ont des problèmes d’expression.
Le handicap, quelle que soit son ampleur, ne doit pas peser sur la mobilité et l’autonomie d’une personne. La marche et la voiture sont les solutions les plus adaptées aux déplacements à courtes distances. Mais la voiture devient indispensable pour les longs trajets. Elle est devenue plus accessible aux PMR grâce aux progrès technologiques. Mais des problèmes subsistent dans le déplacement au quotidien des PMR, surtout lorsqu’on parle de transports en commun. Bien que les services spécialisés comme le taxi pmr existe, il sont onéreux ou doivent être motivés sérieusement pour pouvoir bénéficier de subventions.
Les conditions de déplacement des PMR
4 Franciliens sur 10 rencontrent à un moment de la journée des difficultés dans au moins un déplacement. 29% de la population rencontre des situations de gêne temporaire pour la mobilité, cela peut être d’ordre médical ou autre. 23% des personnes en situation de handicap doivent utiliser un matériel pour se déplacer (canne, déambulateur, fauteuil roulant…). 72% des personnes en situation de handicap âgées de 18 ans et plus possèdent le permis de conduire, ce taux est de 80% pour l’ensemble des Franciliens.
Les trajets empruntés par les personnes à mobilité réduite ressemblent la plupart du temps en parcours du combattant. Chaque déplacement à Paris nécessite entre deux à trois fois plus de temps que pour les personnes n’ayant aucun problème de mobilité. Le problème vient surtout des pannes ou de révision d’ascenseurs.