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OMS : gestion de la vitesse pour sauver des vies

Lancée depuis lundi, la semaine mondiale dédiée à la sécurité routière ne prendra fin que dimanche prochain. Pour cette quatrième édition, l’OMS lance la campagne : « Sauvez des vies : #Ralentissez ! » pour pointer du doigt l’excès de vitesse, responsable d’un accident mortel sur trois.

 

OMS : la vitesse excessive impliquée dans 1 accident sur 3
Sécurité routière : la vitesse excessive impliquée dans 1 accident sur 3

 

Gestion de la vitesse

A l’occasion de la semaine mondiale de la sécurité routière (du 8 au 14 mai), l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a publié un rapport intitulé « Gestion de la vitesse », le 5 mai dernier. Comme son nom l’indique, le texte met l’accent sur les dangers liés à l’excès de vitesse. Et les chiffres sont alarmants !

En 2016, près de 1,25 million de personnes ont perdu leur vie sur les routes à travers le monde. Selon l’OMS, 40 à 50% de ces accidents impliquent des conducteurs qui roulaient trop vite. Parmi eux, plus de la moitié sont des jeunes, de sexe masculin, âgés de 15 à 29 ans. Faisant de l’accident de la route, la principale cause de mortalité pour cette tranche d’âge.

Les recommandations de l’OMS

Certes, ces chiffres se sont stabilisés au cours de ces dix dernières années mais c’est loin d’être une bonne nouvelle. Au contraire, cela démontre que la sécurité routière ne figure toujours pas parmi les priorités des dirigeants. D’ailleurs, seuls 47 pays ont pris les mesures nécessaires pour une meilleure gestion de la vitesse sur le territoire note le rapport.

Pourtant, « si les pays s’occupaient uniquement de ce risque principal, ils engrangeraient bientôt les bénéfices de routes plus sûres, que ce soit en termes de vies sauvées ou de recours à la marche et au vélo, avec des effets profonds et durables sur la santé », a expliqué le Dr Margaret Chan, directrice générale de l’OMS. En effet, une réduction de 5% de la vitesse moyenne pourrait réduire de 30% le nombre d’accidents mortels précise-t-elle.

Pour qu’il y ait des améliorations, l’organisation onusienne avance quelques recommandations. D’abord, elle propose la mise en place ou la multiplication des casseurs de vitesse sur les routes pour imposer le ralentissement du trafic. Ensuite, l’OMS incite chaque pays à faire de la gestion de vitesse leur priorité en augmentant les contrôles que ce soient manuels ou automatiques. Puis, chaque nouvelle voiture devrait être équipée de dispositifs intelligents pour assister les conducteurs sur la vitesse et le freinage d’urgence autonome. Enfin, l’organisation mise sur la sensibilité pour que le grand public soit conscient des réels dangers de la vitesse.