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P D E : une obligation pour les entreprises de plus de 100 salariés

La lutte contre la pollution de l’air est une urgence puisque cette dernière tue, chaque année, 6,5 millions de personnes dans le monde. Il est devient donc primordiale d’atteindre les objectifs fixés par la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) : – 40% sur les émissions de gaz à effet de serre en 2030 et -75% d’ici à 2050 par rapport à 1990.

Les transports sont les premiers facteur de pollution, alors que cette dernière tue des millions de personnes chaque année. Les entreprises doivent élaborer un plan de déplacement pour réduire leur empreinte environnementale et éviter les embouteillages.
Les entreprises doivent élaborer un plan de mobilité pour lutter contre la pollution.

Forte contribution des entreprises

Pour engager les entreprises dans cette lutte, l’Etat exige que les sociétés totalisant plus de 100 salariés sur un même site aient élaboré un Plan de Déplacement en Entreprise (PDE) ou un Plan de mobilité à partir du 1er janvier 2018. Ce plan permettra d’optimiser et d’augmenter l’efficacité des déplacements liés à l’activité de l’entreprise, selon l’article 51. « Certains de nos interlocuteurs, dont la mission consistait à gérer une flotte de véhicules, deviennent aujourd’hui des mobility managers », constate Didier Blocus, directeur des nouvelles mobilités d’ALD Automotive France.

Visant également à réduire la pollution atmosphérique, le PDE met en avant les alternatives à la voiture individuelle : vélo, transports en commun, covoiturage… En effet, les entreprises concernées doivent encourager les bonnes pratiques et faciliter les échanges entre les collaborateurs. « L’entreprise doit se demander comment elle peut faciliter la mobilité de ses collaborateurs et ce, avec et sans véhicule », explique Mr Blocus. Pour exemple, Orange Gardens, en Hauts-de-Seine, propose déjà un service de covoiturage pour les trajets domicile-travail de ses salariés.

Télétravail et visioconférence

Supprimer les déplacements limiterait considérablement l’emprunte environnementale des entreprises. Pour le cabinet EcoAct, un trajet de 600 km remplacé par une visioconférence nous permettrait d’économiser 0,15 tonne/équivalent pétrole, soit 340 euros.

La part des transports dans les émissions globales d’une entreprise varierait entre 10% et 80%. « Quel que soit ce pourcentage, lorsque l’entreprise consent un investissement suffisant, les émissions de gaz à effet de serre peuvent diminuer de moitié avec des résultats immédiats », assure Gérald Maradan, directeur général du Cabinet EcoAct.

Une autre solution, plus pratique, s’offre aussi aux entreprises qui veulent réduire leur empreinte environnementale et éviter les pertes liés aux embouteillages. Des sociétés VTC proposent des solutions de déplacements pour les professionnels, que ce soit pour des missions ou des trajets domicile-travail.