Le Comité interministériel de la Sécurité routière (CISR) a discuté mardi du plan contre la mortalité routière. Outre la baisse de la vitesse maximale à 80 km/h sur les routes, d’autres mesures sont très attendus par les usagers de la route.
La vitesse à 80 km/ h
Sur les 3477 personnes mortes en 2016, 2188 l’ont été sur les routes, soit 63%. Et sur ces morts sur les routes, 77% sont des automobilistes. L’excès de vitesse est le premier facteur d’accident. « Sur les routes hors agglomération, trois à quatre facteurs d’accidents mortels impliquant des véhicules de tourisme peuvent être présents concomitamment », explique la Sécurité routière. Le gouvernement fait donc de cette mesure sur la limitation de vitesse une priorité malgré les oppositions.
L’alcool au volant
L’ivresse est à l’origine de 19% des accidents. Les autorités doivent prévoir des mesures pour empêcher les récidivistes de reprendre le volant. La solution la plus évidente est l’installation d’éthylotests antidémarrage (EAD) sur leur véhicule, un dispositif déjà testé dans les autocars. Selon un sondage YouGov pour Le HuffPost en 2015, 58% des Français seraient d’accord pour une généralisation de ce dispositif. Mais il faut parallèlement leur imposer un suivi médico-psychologique.
Le téléphone au volant
Le téléphone détourne l’attention du conducteur de la route. Il est responsable de 9% des accidents de la route. Les sanctions concernant cette infraction va accroître et pourrait arriver jusqu’à une suspension de permis si elle est accompagné d’une autre inattention. Un automobiliste utilisant le téléphone au volant, que ce soit tenu en main ou à l’aide d’une oreillette, risque 135 euros d’amende et de perdre trois points de permis.