2018 est à marquer d’une pierre blanche en matière de sécurité routière. Le lundi 28 janvier dernier, le premier ministre Edouard Philippe a dévoilé le bilan de l’année dernière : 3.259 tués, un chiffre à son plus bas historique.
Un bilan plutôt encourageant
Comparé au bilan « record » de 2013 avec 3268 décès en France métropolitaine, 2018 a fait mieux en enregistrant 9 décès en moins. Cependant, en ajoutant les 244 morts des régions Outre-mer, le bilan global s’élève à 3.503 morts.
Quoi qu’il en soit, la situation est nettement meilleure quand on sait qu’entre 2014 à 2016, la mortalité routière n’a cessé de grimper pour connaitre ensuite une stagnation en 2017. Ce bilan 2018 révèle également que le nombre d’accidents a reculé de 4,8% tandis que le nombre de blessés a baissé de 5,4%. Enfin, le nombre de victimes qui ont dû être hospitalisés a chuté de 24,8%.
Plus de vies sauvées si…
Le gouvernement affirme que plus de vies auraient été sauvés si tous les radars étaient opérationnels. En effet, d’après le ministère de l’intérieur, seuls 40 % du parc radar sont aujourd’hui en état de fonctionner. La plupart de ces instruments étant endommagés au cours des manifestations menées par les « Gilets Jaunes ». Si l’on se fie à l’étude réalisée par l’ONISR (Observatoire National Interministériel de Sécurité Routière), 60 personnes auraient pu être sauvées au cours des deux derniers mois s’il n‘y avait pas eu ces destructions.