C’est les vacances et beaucoup de conducteurs enchaînent les heures de route. Des sensibilisations contre la somnolence au volant ont donc été organisées sur quelques aires d’autoroute. Ce danger est souvent négligé alors qu’il figure parmi les principales causes d’accident sur les routes.
Quand s’arrêter ?
L’utilisation du régulateur de vitesse sur autoroute favorise la somnolence au volant, mais cela peut aussi survenir après une prise de médicaments. En France, 1 personne sur 3 avoue s’être déjà endormie au volant. Il est donc préférable de se faire examiner par un médecin avant de partir, surtout pour les automobilistes qui ont des troubles du sommeil.
Mais à notre niveau, on peut déjà reconnaître certains symptômes. Bâillements, picotements, envie de s’étirer, raideur de la nuque, paupières lourdes… autant de signes qui nous indiquent qu’il est temps de faire une pause.
Mais « ce n’est pas toujours facile d’évaluer sa propre fatigue. Il y a souvent des différences entre ce que l’on ressent et ce que l’on est réellement capable de faire », explique Arnaud Rabat, spécialiste de la somnolence à l’institut du sommeil et de la vigilance. Heureusement, il existe aujourd’hui des applis qui permettent de tester ses réflexes et déterminer si l’on est encore apte à conduire.
Rien ne vaut une bonne sieste !
La majorité des automobilistes ayant fait l’objet d’un sondage (33%) pensent que faire une pause suffit à éviter le pire. En effet, les spécialistes de la somnolence recommandent une pause toutes les deux heures, chose que beaucoup de conducteurs ne font pas. Toutefois, une pause-café ne suffit pas.
Seuls 12% ont répondu qu’il faut faire une sieste. Cette dernière est pourtant la bonne habitude à adopter. Une étude néo-zélandaise a démontré qu’il faut au minimum dormir 40 à 60 minutes pour récupérer toutes ses facultés. Pour ceux qui pensent qu’il faut continuer la route parce que la destination est proche, rappelez-vous qu’il y a 4 fois plus d’accidents en fin de parcours.