Après six jours de grève, les salariés du transport routier des carburants comptent reprendre leur travail. Et pour cause, la CGT a rencontré hier soir le ministère des transports. Une réunion qui a permis à des « avancées significatives » salue le syndicat. Explications…
CGT : rencontre avec le gouvernement !
Suite à l’appel de la Confédération générale du travail (CGT), les transporteurs routiers de matières dangereuses (carburant, gaz, produits chimiques…) ont mené une grève depuis le vendredi 31 mai dernier. Ce mouvement témoigne le ras-le-bol de la profession qui réclame une « meilleure reconnaissance au sein de la convention collective du transport routier ». Le syndicat demandait ainsi « une meilleure prise en compte des spécificités » du métier en citant parmi ses revendications : une durée maximale de 10 heures par jour, un suivi médical semestriel spécifique, un taux horaire de 14€ au minimum par heure et un treizième mois.
Hier, alors que la grève entrait dans sa sixième journée consécutive, la CGT a été reçue par Elisabeth Borne, la nouvelle ministre des transports. A l’issue de cette rencontre, le syndicat a salué des « avancées significatives » : le gouvernement s’est engagé à donner ses réponses aux revendications de la profession le 16 juin prochain et une réunion avec les organisations patronales du secteur devra se tenir le 19 juin prochain.
Le déblocage amorcé des dépôts…
Ce jeudi 1er mai, la CGT a annoncé la reprise du travail dans les dépôts de carburant. « D’ici le weekend, on aura réapprovisionné un maximum de stations-service qui étaient en panne ce matin. Si tous les dépôts, en particulier parisiens, sont débloqués dans la matinée, en une journée et demi, on aura réapprovisionné un grand maximum de stations-services » a rassuré François Pousse de la branche carburant au CNPA. Et c’est tant mieux puisque la grève commençait sérieusement à se faire ressentir. En effet, plus de 900 stations-services ont été affectées par la pénurie dont 505 en rupture totale, principalement en Ile-de-France.
La principale cause de cette pénurie : la panique des automobilistes qui se sont empressés de faire le plein. Or, la plus sage décision aurait été plutôt de réduire au maximum les consommations. Et dans ce sens, plusieurs options s’ouvrent : le covoiturage ou la location de voiture avec chauffeur. Sur Paris, Eden Transports est disponible 24h/24 pendant 7j/7 avec des prix très attractifs. Que serait-il passé si la grève ne s’était pas arrêtée aujourd’hui ?