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Transport de personnes : la sécurité routière en 2017

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 1,25 million de personnes meurent chaque année dans les accidents de la route. Ces derniers pourraient devenir la septième cause de mortalité d’ici à 2030, à moins que des mesures soient prises.

Les accidents de la route pourraient devenir la septième cause de mortalité d’ici à 2030.

La sécurité routière en France   

La sécurité routière est une grande priorité en France. Mais malgré les mesures prises, les routes de l’Hexagone continuent de tuer. Les forces de l’ordre ont donc décidé d’augmenter les contrôles et d’installer sur trois ans 10.000 radars leurres, de faux radars. L’idée est d’inciter les automobilistes à respecter les limitations de vitesse. « Nous souhaitons que les usagers de la route ralentissent, mais nous ne voulons pas avoir plus d’amendes. Ce que nous allons faire, c’est multiplier les cabines, l’appareil de mesure et de photographie sera régulièrement changé, ce qui fait que devant une cabine, vous ne saurez pas si elle flashe ou pas. L’avantage de ce système, c’est qu’il n’y aura pas plus de radars, ils seront juste plus difficiles à détecter », avait expliqué en septembre 2016 Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la sécurité routière. Les véhicules en infraction seront immobilisés et immédiatement mis en fourrière.

Le téléphone portable au volant s’est ajouté à la liste des principales causes d’accidents. Le téléphone, ainsi que les autres appareils audio de type écouteur ou casque peuvent distraire le conducteur. Le pire, c’est que cette pratique dangereuse s’est banalisée, même si aujourd’hui, l’infraction peut coûter 135 euros d’amende et 3 points du permis de conduire.

La fin de la conduite en état d’ébriété ?

L’alcool au volant est l’une des principales causes d’accidents de la route. Il augmente non seulement le risque d’accident, mais aussi le risque de décès et de blessure grave. Grâce aux contrôles aléatoires d’alcoolémie, le taux d’accidents causés par l’alcool peut diminuer de 20 %.

Mais on peut encore aller plus loin. Aujourd’hui, il est possible d’installer sur les véhicules des éthylotests anti-démarrage (EAD). Depuis le 1er décembre 2016, trois départements de France expérimentent ce dispositif. Son installation permet notamment de récupérer un permis temporaire après une annulation ou une suspension. La présence de l’EAD sur le véhicule  sera notée dans le permis pour que les forces de l’ordre puissent le vérifier à chaque contrôle. Les dépenses sont entièrement à la charge du conducteur.

Ces mesures sont destinées à limiter les risques d’accident et à garantir la sécurité routière pour tous les usagers. Les entreprises de transport de personnes doivent être en première ligne dans leur mise en œuvre.