Une étude d’Euro Car Parts révèle que la moyenne du temps passé dans les transports, tous modes confondus, est de trois heures et demi par semaine. Les Français sont nombreux à vouloir écourter ce moment, généralement synonyme de retard, fatigue, mauvaises odeurs ou même de violences.
Près d’une femme sur deux se sent en insécurité
45% des personnes qui utilisent les transports en commun pour leurs déplacements affirment se sentir en insécurité. Les femmes sont les plus touchés par ce sentiment avec 61% d’entre elles qui avouent ne pas se sentir tranquilles dans le métro, le RER ou le bus.
La raison principale de cette situation est que les statistiques officielles sous-estiment les violences envers les femmes. « De nombreux comportements pouvant être qualifiés d’intimidants ou de sexistes ne sont pas pris en compte dans le recensement des victimations », explique les résultats de l’étude. Ce sont pourtant ces comportements qui accentuent le sentiment d’insécurité des femmes.
Les hommes sont aussi victimes
Chez les hommes, le sentiment d’insécurité concerne 38% des usagers. 51% des femmes « ressentent de l’insécurité dans les transports en commun tandis que 61% des hommes s’y sentent toujours en sécurité », note l’étude. Pourtant, les hommes sont davantage victimes d’agressions d’après l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales.
La nuit, mais aussi le fait qu’il y a trop ou pas assez d’usagers renforce le sentiment d’insécurité chez les usagers. Les chargés d’études de l’ONDRP estiment que l’entretien des zones entourant les transports en commun renverserait la tendance. « Un environnement propre, bien entretenu et éclairé améliorera le sentiment de sécurité. A l’inverse, un cadre dégradé et abîmé renforcera le sentiment d’insécurité. Un mauvais éclairage va notamment générer de l’insécurité », ajoutent-ils.