L’avenir de la voiture pourrait bien dépendre de l’hydrogène. Cette dernière présente des atouts incontestables, notamment une meilleure autonomie que les batteries de voitures électriques et une recharge instantanée. Mais le plus gros avantage est que l’hydrogène est plus propre.
Plus énergétique que l’essence ou les batteries
L’hydrogène est utilisée pour alimenter en énergie les véhicules à moteur électrique grâce à un réservoir relié à une pile à combustible. Cela prend entre quatre et sept minutes pour faire le plein selon un responsable de la Semitan, la société des transports en commun de l’agglomération nantaise. De plus, son autonomie est de loin supérieure à la batterie. Un plein de cinq ou six kilos permet de parcourir 600 à 700 km.
Le fonctionnement de l’hydrogène est exactement le contraire d’une électrolyse. Au contact de l’oxygène dans l’air, elle fabrique de l’eau. La chaleur et l’électricité produites par cette réaction chimique fait rouler voitures, bus et même camions.
Plus respectueux de l’environnement
Le plus gros avantage de l’hydrogène, c’est qu’elle ne rejette que de l’eau. « Elle fait pipi », plaisante Pierre-François, chargé de mission à la Semitan. Si l’énergie utilisée pour sa production est d’origine verte, alors c’est l’énergie la plus respectueuse de l’environnement que l’on connaisse jusqu’ici.
A Auxerre, ils travaillent déjà sur un projet baptisé EOLBUS. Des bus utiliseront de l’hydrogène produit par des éoliennes. Malgré tous ces avantages, l’hydrogène n’est pas assez visible. Le réseau de distribution est faible et peu de modèles de véhicule sont disponibles. En 2016, seuls 10 taxis roulaient à l’hydrogène. Ils sont au nombre de 70 cette année. Mais ce n’est qu’une question de temps avant que la filière ne se développe.