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Voiture autonome : les pays de l’est sont aussi dans la course

Après qu’Apple ait obtenu l’autorisation de faire des tests de sa voiture autonome sur la voie publique, Samsung entre également dans la course avec l’appui de Hyundai. Le projet de l’entreprise sud-coréenne serait aujourd’hui au même niveau de développement que celui de Google, Tesla ou Uber.

L’Asie est aussi dans la course au voiture autonome.

Des tests en Corée du Sud

Le 1er mai 2017, le ministère du Territoire, des infrastructures et du transport de Corée du Sud a donné le feu vert à Samsung pour tester sur la voie publique des véhicules autonomes. Ces derniers seront fournis par la marque Hyundai, mais seront dotés de capteurs et de modules basés sur l’intelligence artificielle et l’apprentissage profond fabriqués par le géant des smartphones.

C’est une étape importante que vient de franchir Samsung. En effet, elle vient d’entrer dans le cercle d’une vingtaine d’acteurs qui ont été autorisés à tester des voitures autonomes dans des conditions réelles. Cela a surtout été rendu possible grâce au gouvernement sud-coréen qui veut « créer un environnement favorable à la croissance du secteur ». Effectivement, les règles ont été assouplies. Désormais, les constructeurs peuvent produire des véhicules sans volant ni pédales et le nombre obligatoire de personnes à bord d’une voiture autonome est réduit à un.

La fin du transport en commun ?

Avec l’arrivée des voitures autonomes, une partie de la population qui n’a pas la possibilité de conduire va se tourner vers ces dernières, plus flexibles, plus ponctuelles et à prix abordable. Cela veut dire que les transports en commun n’auront plus de clients. Mais aussi, que les usagers de la route vont de moins en moins acheter de voiture personnelle. Cette période n’est plus très loin d’après McKinsey, une étude estime que les voitures autonomes représenteront 15 % des automobiles vendues en 2030.

Toutefois, certaines choses restent à étudier avant que les voitures sans chauffeur prennent la route : toute la fiscalité, la gestion de la circulation et des rythmes de mobilité ou encore l’emploi des chauffeurs. « Sans politique appropriée, les sociétés de transport perdront des revenus, les chauffeurs perdront leur emploi, les villes seront laissées avec de grandes surfaces de parking vides et l’habitat et les bureaux déménageront dans une large mesure à la périphérie » expliquent les experts d’Arcadis, une société internationale de conseils.